La Traviata

Direction musicale : Marco Berdondini
Mise en scène Jean-Pascal Vergonzanne
Scénographie Bruno Bernabé
Responsables de l’Orchestre Claudia Plaisant, Barbara Painvain
Chef des chœurs  Paolo Savio
Responsable du chœur Elisabetta Zucca Tonini
Chœur et Orchestre Philarmonique “I Virtuosi’’ de Rome

La Traviata fait partie des œuvres qui ont contribué à la renommée internationale de Verdi. Un nouvel élément apparaît dans la Traviata, qui renouvelle les codes dramatiques de l’époque ; il s’agit d’une histoire contemporaine, dont l’action coïncide avec l’époque de sa création. C’est en cela que, d’une certaine manière Verdi jette les bases du futur mouvement dit vériste. 

Verdi assista à une représentation de La Dame aux Camélias d’Alexandre Dumas fils, lors d’un de ses séjours à Paris. Verdi était engagé verbalement par les représentants du Théâtre de la Fenice à Venise pour écrire un opéra. Il pensa immédiatement que le texte de Dumas allait l’aider à remplir cette obligation. De retour à Busseto, en 1852, il signa le contrat avec l’impresario Brenna, en prenant soin de ne rien révéler du sujet sur lequel porterait l’opéra à venir.

A Paris, Violetta est une courtisane, une femme égarée qui rêve à l’amour, dont elle n’a connu jusqu’ici que les aspects matériels et vains. Elle se sait condamnée et le mal qui la ronge pare sa beauté de l’éclat éphémère des flammes qui vont s’éteindre. Un fils de famille, Rodolphe, en est subjugué. Au cours d’une fête donnée chez elle, Violetta, saisie d’un malaise, quitte le bal. Rodolphe vient la rejoindre et lui déclare son amour…