L'enseigneur

du 16 au 19 mai 2001

L'enseigneur

CLASSIQUE Terminé

Un professeur de littérature entre dans sa classe de Terminale et, avec un fusil-mitrailleur, tire sur ses élèves. Sa confession nous fait découvrir le désarroi de deux mondes en face-à-face : celui d'une lignée de profs dont la vocation a été étouffée par des années d'impuissance, et celui d'une population de jeune

Présentation
La presse à propos du spectacle
La presse à propos de la pièce de Jean-Pierre Dopagne

Présentation

“Cette année-là, le 17 février, j’ai embrassé Martine et Marie très fort et je suis parti. J’allais les revoir comme chaque matin. Je devais entrer en classe, analyser la scène 2 de l’acte I du Misanthrope. Je ne l’ai pas fait. J’ai sorti un fusil mitrailleur et j’ai tiré dans le tas froidement. J’ai flingué ma terminale.”

“Ce professeur de littérature est condamné à perpétuité. Mais la justice décide de lui commuer sa peine en le condamnant à monter sur les scènes, dans les lumières des projecteurs, pour dire son expérience, faisant ainsi œuvre de salut public.

Educastreur ? Ensaignant ? Tyran, marionnette, victime ou bourreau ? L’enseigneur, le prof personnage central de la vie des adolescents, est l’objet de tensions à la mesure des haines et des espérances qu’on lui porte.

Cette pièce de Jean-Pierre Dopagne découvre le désarroi de deux mondes face à face : celui d’une lignée de profs dont la vocation a été étouffée par des années d’impuissance ; celui d’une population de jeunes dont l’horizon s’appelle chômage, galère ou pire encore.

Cette confession nous mène à travers le dédale des illusions perdues, depuis les mesquineries d’individus revenus de tout jusqu’à l’acte meurtrier. L’humour de son écriture nous fait parfois oublier la gravité d’une situation dont les dérapages font quelquefois la une des journaux.

Il ne s’agit pas de condamner ni de ne pas condamner cet acte atroce : nous sommes dans la fiction théâtrale et la situation n’est de toute façon ni plausible, ni réaliste.

Dans l’hypothèse de L’Enseigneur, Jean-Pierre Dopagne nous démontre que la seule alternative de son personnage, c’est la folie.

Ce qui paraît important c’est comment Dopagne démonte le mécanisme qui a engendré ce “pétage de plombs”. L’impossibilité pour l’homme de gérer la contradiction entre son potentiel vital à participer à l’avancée de la société humaine et les barrières des compromissions et le politiquement correct générés par la peur de l’autre.

Philippe Dubos

La presse à propos du spectacle

“...jeu magistral d’Alain Moussay, remarquable dans le personnage de l’enseigneur...” L’Est Républicain

“...Alain Moussay réalise une performance de haut niveau dans la peau d’un prof à la limite de la folie...” La Liberté de l’Est

“...Surprise, humour, poésie et cynisme, un spectacle fort de ces mises en abîme que le public a apprécié...” Le Républicain Lorrain

La presse à propos de la pièce de Jean-Pierre Dopagne

“...Une dénonciation émouvante de la médiocrité...” La Tribune (Belgique)

“...Une histoire d’une rare violence savamment assaisonnée d’humour...” Le Devoir (Montréal)

“...L’Enseigneur : révélation de la Bourse rideau 1997. Regard lucide sur une profession menacée...” L’Express (Québec)

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Spectacle terminé depuis le samedi 19 mai 2001

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