J’ai bêtement perdu Mariette à cause d’un sanglier qui aimait Chopin

Paris 4e
du 28 février au 15 juin 2013
1h15

J’ai bêtement perdu Mariette à cause d’un sanglier qui aimait Chopin

Charles vous embarque pour une folle équipée dans le château Renaissance de ses ancêtres et les méandres d’une cruelle passion amoureuse. Suivez le guide !
  • Visite rocambolesque

Charles de Pombrian, rabelaisien dans l’âme, est amoureux de bonne chère, de bons mots et de Mariette. Brave cicérone, en ce torride après-midi d’été, il fait visiter le château ancestral. Le tourbillon d’humour et de poésie dans lequel il embringue les spectateurs augure d’une visite rocambolesque.

  • Note d'intention

Mettre en scène un spectacle avec un seul acteur qui, en l’occurrence, est également l’auteur, consiste principalement à l’aider à faire entendre et voir la matière de son texte. Comme on sait, la structure profonde de l’écriture échappe souvent, au moins en partie, à son auteur. Il est donc nécessaire de dissocier l’auteur de l’acteur, d’essayer d’éclairer l’acteur sur le texte de l’auteur, de consoler l’auteur des possibles inquiétudes de l’acteur, de les monter l’un contre l’autre afin de tirer son épingle du jeu, etc. Groucho Marx l’avait finement dit : à trois, c’est la foule, à deux, l’infini. Mais quand les deux sont le même, il y a de quoi se perdre dans les méandres de la philosophie du sujet !

Deux expressions organisent le texte : la visite du château et la visite de Charles lui-même. En fait, on se promène plus dans sa tête que dans l’auguste demeure. Pour le dire autrement, l’intérieur du château est sa tête. D’un ordre à l’autre, de légers glissements à partir d’analogies de formes ou de contenus le mènent au bord du délire le plus débridé, délire structuré comme un langage puisque c’est beaucoup d’inconscient qu’il s’agit. Amour, aigreur, ressentiment, sentiment, espoir, Charles traverse les passions humaines, explore les champs sémantiques - « Dans " ravigoté " , on entend ravi, ragot, la vie, le vit, la joie, la joie de vivre » – et ne se prive pas d’émettre quelques jugements politiques bien sentis, l’air de rien comme on dit, en passant. L’ensemble frôle souvent le désespoir (ce qui est raté, ce qui est passé et ne reviendra pas), mais un désespoir comique. On peut même dire qu’ici, c’est le désespoir qui est comique.


Hervé DUBOURJAL

  • La presse

« Jouissif ! » Le Monde

« Subtilement drôle. » R.F.I.

« Une délicieuse soirée. » Webcity

« Un régal de chaque instant. » 20 minutes

« Surprenant et audacieux. » Marseille Hebdo

« Le public, sous le charme. » La Nouvelle République

« Le comédien est élégant, le verbe est singulier. » Sorties à Paris

« Entre humour et tragédie, un spectacle tout en sensibilité. » France Musique

« Cette truculence toute rabelaisienne, vous réjouira. » La République de Seine et Marne

« Personnage à la faconde narcissique qui se fait le chantre de l’épicurisme rabelaisien. » Froggy’s Delight

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6, rue Pierre-au-Lard 75004 Paris

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Spectacle terminé depuis le samedi 15 juin 2013

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