Les 24 Caprices de Paganini, c’est le sommet de la virtuosité violonistique. Et dire que Paganini les avait composés comme des études de travail et n’avait jamais envisagé de les jouer en public !
Ce sont Schumann et Liszt qui, les premiers, ont perçu au-delà de la formidable virtuosité leur extraordinaire richesse d’expression et d’émotion : la virtuosité transcendante ! Ils se sont empressés de relever le défi et de se les approprier, tandis que les violonistes se cabraient devant la difficulté et n’en jouaient que quelques-uns, en bis.
Aujourd’hui encore, si les intégrales discographiques se sont multipliées, elles restent rares en concert. Elles exigent une technique et une endurance hors du commun, mais aussi une inspiration, un souffle éminemment romantique. Nul doute que Graf Mourja possède toutes ces qualités et réussisse à nous tenir en haleine !
B. M.
2, place du Châtelet 75004 Paris