La presse
" Cette pièce réunit deux personnages, espèces de clowns métaphysiques, jetés sur la scène comme dans la vie et qui se perdent avec jubilation dans un labyrinthe de questions, face à un grand singe darwinien. Ces deux-là tentent, par le rire, de survivre à l’angoisse du vide. " La Voix du Nord
" Le texte est jubilatoire. On plonge cul par dessus tête dans le questionnement philosophique et, après cette joyeuse farce, on retombe sur ses pattes, heureux d’avoir assisté à la démonstration par l’absurde du « je pense donc je suis ». " Didier Hemardinquer, L’Est Républicain
" Dans les années 70, on était en Pologne pour un festival de théâtre mais nous n’avions pas de nom. Donc on a passé toute une nuit à faire la fête et à chercher un nom mais tous les noms nous déplaisaient car je ne voulais pas qu’on puisse nous coller une étiquette de marrant ou autres. Alors j’ai demandé pourquoi il nous fallait un nom et on m’a répondu « pour se donner de la contenance ! ». C’est donc en rapport avec la contenance qu’est né 4 Litres 12. " Entretien avec 4 Litres 12, Le Républicain Lorrain
" - On vous catalogue souvent comme « burlesque »… Quelle est la part de burlesque et d’absurde chez 4L.12 ?
- Ça dépend des spectacles. Certains étaient plus burlesques, d’autres plus absurdes. Ça va d’Artaud aux Monthy Pythons, des Marx Brothers à Beckett, Dubillard, Ionesco… ce qui ressort de ces noms, c’est l’absurde, la dérision, une façon de dire des choses sérieusement sans se prendre au sérieux. Ils ont pour point commun de ne pas avoir peur de se perdre dans l’imaginaire, dans un délire verbal, avec le rire. Pour moi, l’absurde est une attitude face à la vie. " Propos de Michel Massé recueillis par Adrien Chobaut, Publique
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