
Deux mondes les séparent et pourtant ils s'aiment.
L'interrogation inquiète scande les trois actes de ce Roman-Théâtre et questionne ce duo amoureux singulier.
Elle, elle flotte dans le grand Infini. Lui, il s'ancre, bien présent, sur cette terre. Mais seul. Il ne peut apprivoiser ce sentiment de solitude qu'en évoquant le Souvenir : les jours heureux, les moments déchirants. Alors, elle reste encore vivante.
Dans un dialogue incroyable en chassé-croisé entre un homme qui cherche une raison à l'amour et sa compagne qui s'en est allé dans ce que Stendhal appelait : le grand peut-être.
Un spectacle hommage (Sissia Buggy) réjouissant comme une déclaration d'amour avec humour, légèreté, poésie et comme une chanson qui nous rappelle certains instants de notre vie heureuse, amoureuse.
Simplement la force des mots. Ce spectacle fait du bien. Il nous parle de nous, de notre besoin et soif d'amour absolu. Les questions qu’il nous revoie sont en nous. Le bonheur. Et puis ce personnage absent, qui lui parle et nous parle aussi, c’est prenant. La mise en scène est fluide, le comédien évolue dans l'espace tel un funambule, parfois avec gravité, sans gravité et douleur rimant avant bonheur. Décor épuré par des robes, des pétales de fleurs et la couleur des lumières qui donnent une atmosphère si particulière. Il reste juste trois dates. Dépêchez-vous.
Je dis oui de toutes mes forces, bien que cela ne s'adresse pas à moi et que ce n'est pas mon histoire. J'ai eu tout de même cette impression au final. Il parle d'elle, de sa muse, son inspiratrice, mais au bout du bout, il s'adresse aussi à nous. C'est un cri d'amour à l'humanité toute entière. La vie, l'amour et ailleurs, cet autre ailleurs que l'on espère et dont semble parler le personnage féminin. Bel hommage à Sissia Buggy rencontré dans ce lieu.
C'est bouleversant lorsque l'on parle de l'amour ou de la femme que l'on continue d'aimer de cette façon. C'est dans sa tête, car il est seul sur scène à nous parler d'elle et pourtant, on l'entend. C'est une incroyable ode à ce que l'on a de plus fort en nous. Le comédien, Joseph Morana, déjà vu dans Le joueur d'échecs, est d'une vérité touchante. Ce qui ne m'a pas étonné. Au fur et à mesure, l'image de cette femme se dessine dans notre esprit. C'est ça là force des mots. C'est le théâtre. C'est tout ce que j'aime.
Est-ce que tu m’aimes encore ? Moi aussi, je voudrais toucher les étoiles comme le comédien sur scène. Je me suis senti emporté par le lux des phrases d’une grande densité. Que cela ne tienne, on en redemande. Le comédien sur scène semble glisser, presque danser, on s’accroche à ses pas, c’est jouissif. Bravo ! Encore ! Encore ! Des mots pour nous emporter le plus loin possible dans cette histoire d'amour hors du temps.
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Simplement la force des mots. Ce spectacle fait du bien. Il nous parle de nous, de notre besoin et soif d'amour absolu. Les questions qu’il nous revoie sont en nous. Le bonheur. Et puis ce personnage absent, qui lui parle et nous parle aussi, c’est prenant. La mise en scène est fluide, le comédien évolue dans l'espace tel un funambule, parfois avec gravité, sans gravité et douleur rimant avant bonheur. Décor épuré par des robes, des pétales de fleurs et la couleur des lumières qui donnent une atmosphère si particulière. Il reste juste trois dates. Dépêchez-vous.
Je dis oui de toutes mes forces, bien que cela ne s'adresse pas à moi et que ce n'est pas mon histoire. J'ai eu tout de même cette impression au final. Il parle d'elle, de sa muse, son inspiratrice, mais au bout du bout, il s'adresse aussi à nous. C'est un cri d'amour à l'humanité toute entière. La vie, l'amour et ailleurs, cet autre ailleurs que l'on espère et dont semble parler le personnage féminin. Bel hommage à Sissia Buggy rencontré dans ce lieu.
C'est bouleversant lorsque l'on parle de l'amour ou de la femme que l'on continue d'aimer de cette façon. C'est dans sa tête, car il est seul sur scène à nous parler d'elle et pourtant, on l'entend. C'est une incroyable ode à ce que l'on a de plus fort en nous. Le comédien, Joseph Morana, déjà vu dans Le joueur d'échecs, est d'une vérité touchante. Ce qui ne m'a pas étonné. Au fur et à mesure, l'image de cette femme se dessine dans notre esprit. C'est ça là force des mots. C'est le théâtre. C'est tout ce que j'aime.
Est-ce que tu m’aimes encore ? Moi aussi, je voudrais toucher les étoiles comme le comédien sur scène. Je me suis senti emporté par le lux des phrases d’une grande densité. Que cela ne tienne, on en redemande. Le comédien sur scène semble glisser, presque danser, on s’accroche à ses pas, c’est jouissif. Bravo ! Encore ! Encore ! Des mots pour nous emporter le plus loin possible dans cette histoire d'amour hors du temps.
22, rue Beautreillis 75004 Paris