
Artiste pour qui la parole est nécessairement engagée, Emmanuel Depoix, après avoir monté deux spectacles autour des écrits poétiques et politiques de Charles Baudelaire, s’est passionné pour une autre figure emblématique, celle de Léo Ferré. Dans une ambiance cabaret, en pleine intimité avec le public, il a voulu « arrimer » des mélodies lointaines, des textes peu connus, et nous conduire dans l’univers tendre, drôle, mélancolique et révolté du grand Léo, sur des arrangements inédits. Accompagné de son piano, Emmanuel Depoix joue avec les notes et les mots et nous présente un spectacle à la verve irrévérencieuse et vivifiante qui n’aurait sans doute pas déplu à Ferré.
« Chercher un son, transformer une courbe, imposer le silence, arrimer une mélodie lointaine pour ne rien imiter de Ferré, mais tout lui rendre. L’intimité avec le public, l’ambiance cabaret, le plaisir de la dissonance, la tendresse et l’humour. Un piano et une voix. Le reste est dans le titre, dans l’immense oeuvre de Ferré. » Emmanuel Depoix.
Les chansons : Les Assis, Ça t’va, Comme à Ostende, Les Etrangers, La Folie, Graine d’ananar, Il n’aurait fallu, Ils ont voté, La Marseillaise, La Mémoire et la mer, Pacifique blues, Pauvre Rutebeuf, Pépée, Préface, Richard, La Solitude, T’en as, Ton style, La Vie d’artiste, Vingt ans.
« Depoix arrive à temps pour réveiller idéalement, sans jamais forcer le trait ou la voix, par la grâce conjuguée de nouveaux arrangements minimalistes et d’une interprétation d’une justesse et d’une simplicité formidables, les colères, la profondeur, la tendresse et le désespoir de Ferré. Osant le silence, son approche de Ferré est constamment intense, rigoureuse et sincère. » Jean-Luc Caradec, La Terrasse
« Des chansons « férréiques », interprétées par un autre, sur un autre mode, mais avec la même passion et une anarchie similaire. Un spectacle vivifiant. » Le Monde Libertaire
« Un hommage bouleversant à ce grand artiste. Emmanuel Depoix, à qui l’on doit ce petit bijou de musique et poésie, joue, chante, dit, raconte… Nous conduit dans l’univers tour à tour violent, drôle ou mélancolique de Ferré. On se retrouve happés par sa voix rocailleuse, puissante et profonde. Bien guidés par le tourbillon des mots et de la musique. L’atmosphère est grisante et poignante à la fois. » Géraldine Thomas, Le Parisien
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