Dee Dee Bridgewater - Red Earth, a Malian Journey

Clichy La Garenne (92)
le 16 novembre 2007

Dee Dee Bridgewater - Red Earth, a Malian Journey

Dee Dee Bridgewater’s Malian project représente une nouvelle étape dans la carrière de la Diva américaine. Ce projet souhaite mettre à jour les rapports intimes de deux mondes musicaux, la fusion naturelle de la musique malienne avec le jazz. Première partie : China Moses.
  • Dee Dee Bridgewater

Dee Dee Bridgewater’s Malian project représente une nouvelle étape dans la carrière de la Diva américaine. Ce projet souhaite mettre à jour les rapports intimes de deux mondes musicaux, la fusion naturelle de la musique malienne avec le jazz.

La patte inimitable, l’histoire et la personnalité de Dee Dee Bridgewater s’ajoute à ce bouillonnement de créativité et de talent, à cette rencontre de diverses influences. Elle naît sur les rives du Mississippi, à Memphis, Tennessee, le 27 mai 1950. Jazz et blues l’attendent au coin du berceau : son père, le trompettiste Matthew Garrett, l’une des pointures de la sphère swing locale, enseigne à la Manassas High School de Memphis. Lycéenne à Flint, Michigan, où elle a grandi, Dee Dee opte pour le chant et monte un trio vocal spécialisé dans le rock et le rhythm’n blues.

Les années 70 commencent et, avec elles, les choses sérieuses. Premier vrai job, dès janvier 1971, la place de chanteuse dans le big band de Jones et Lewis, qui se produit tous les lundis soirs au Village Vanguard. Elle explore avec passion, du Nord au Sud, d’Est en Ouest, tous les lieux du Manhattan syncopé et collabore à un grand nombre de projets ou expériences. A partir de 1976, Dee Dee, signe pour une major (Warner) et abandonne peu à peu les sentiers escarpés du jazz pour emprunter les lisses autoroutes du funk, de la disco et de la FM Music.

Sur scène, elle apparaît à Broadway, dans la comédie musicale The Wiz. En 1984, tête d’affiche d’une autre revue, Sophisticated Ladies, Dee Dee est à Paris. Elle décide de s’y établir. C’est le départ d’une seconde carrière, l’amorce de son retour au jazz et l’aube d’une notoriété et d’un succès qui ne vont plus aller, désormais, que croissant. Au fil des ans, Dee Dee tisse sa toile parisienne. Elle tient le rôle de Billie Holiday dans la pièce Lady Day, participe à la création de l’opéra Cosmopolitan Greetings de George Gruntz et Allen Ginsberg, fait salle comble, au New Morning. En 1990, consécration suprême, elle enregistre un duo avec Ray Charles, Precious Thing, qui la propulse au sommet des charts !

Au fil de ses enregistrements, elle réalise des interprétations mémorables avec les plus grands, illuminant de sa voix tous les facettes du jazz : du quartet pour Keeping Tradition en (1992) avec Thierry Eliez, Hein van de Geyn et Dédé, Love and Peace en (1994) avec Jimmy Smith à l’orgue et les incontournables frères Belmondo ou à l’orchestre symphonique avec Claude Bolling pour quelques recréations « ellingtoniennes » …

A l’instar de Joséphine Baker dans les années 30, la diva Black est devenue la coqueluche du public français, dont elle a adopté langue, manières et mode de vie. Alors qu’Ella Fitzgerald, Billie Holiday, Sarah Vaughan, Dinah Washington, Carmen McRae et Betty Carter ont disparu, elle est l’incarnation universelle de La chanteuse de jazz, experte ès-scat, à l’aise en tout contexte et sur tout tempo, sensuelle, nuancée et expressive.

  • Première partie : China Moses - Gardenias for Dinah

Comparée aux divas américaines du nouvel r&b (Alicia Keys, India Irie) ou encore du mouvement qu’on appelle aujourd’hui le hip hop soul (Mary J. Blige, Kelis…) China possède au plus profond de son être cette tradition de la voix, avec comme lien de référence, son illustre mère, Dee Dee Bridgewater.

Car à l’évidence, au fil de sa carrière musicale qui a commencé en 1996 lorsqu’elle avait 17 ans, China s’est révélée comme une artiste accomplie, sophistiquée et ouverte aux nouvelles déclinaisons sonores de la « black music ». Si ses deux premiers albums, China et On tourne en rond témoignent de son agilité à faire se rencontrer les milieux du rap, du jazz et de la soul, avec Good Lovin son troisième album, elle fait preuve d’une maturité rayonnante. Prenant ses distances avec le personnage de la présentatrice ingénue et souriante de MCM, elle prend de l’assurance, aussi bien dans les paroles qu’elle interprète que dans le choix des musiques qu’elle laisse accompagner sa voix.

Et pour autre preuve de sa maitrise, c’est avec un programme hommage à Dinah Washington, grande Dame du Jazz et du Blues, surnommée "The Queen" - véritable et l'inspiratrice de quantité de "souls sisters" : Diana Ross, Esther Phillips -qu’elle parcourt les scènes.

China Moses et Raphaël Lemonnier Trio.

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