Le mythique Requiem de Mozart dans une version piano à quatre mains mais la même impression de chef-d’œuvre.
Oubliez l’Amadeus signé Miloš Forman, donc l’image de Salieri recueillant les notes du Requiem de la bouche d’un Mozart guetté par la Faucheuse. La majeure partie de l’achèvement de cette ultime partition revint en réalité à Franz Xaver Süssmayer (1766-1803). Lequel avait déjà permis à l’auteur surmené de La Flûte enchantée, qui le tenait pourtant pour une moitié d’incapable, de boucler les récitatifs de La Clémence de Titus dans les délais. Vers 1827, l’abbé Maximilian Stadler (1748-1833), qui avait lui-même aidé à orchestrer quelques mesures de l’œuvre, en commande une transcription pour piano à quatre mains au virtuose Czerny, né l’année de la mort du divin Wolfgang. Une messe des morts que le Duo Geister ressuscitera en compagnie de la Maîtrise Notre-Dame de Paris.
Transcription pour chœur, solistes et piano à quatre mains de Carl Czerny
Avec les Chœur et solistes de la Maîtrise de Notre-Dame de Paris
15, avenue Montaigne 75008 Paris