Cendrillon s’en va-t-en guerre

Paris 18e
du 16 avril au 29 mai 2005
1 heure

Cendrillon s’en va-t-en guerre

Théâtre dans le théâtre, pantomimes, masques, chants, improvisations, combats, déguisements multiples… tous les ingrédients de la Commedia dell’arte sont au rendez-vous pour une histoire éternelle revue sous l’œil de notre actualité… Un spectacle détonant mené tambour battant par trois comédiennes survoltées… et tout le public !
  • Cendrillon revue et corrigée façon Commedia dell’Arte

Tout le monde connaît l’histoire de Cendrillon et c’est ainsi que tout commence : Cendrillon subit sans rien dire la méchanceté de ses belles-sœurs jusqu’au jour où… le messager du Prince annonce le bal et où son père meurt. Seulement aucune bonne fée n’apparaît et l’histoire dérape. Orpheline, Cendrillon se révolte contre la fatalité et l’injustice de ses belles-sœurs. Tandis que ces dernières cherchent à mettre la main sur l’héritage, Cendrillon décide de faire la révolution !

Théâtre dans le théâtre, pantomimes, masques, chants, improvisations, combats, déguisements multiples… tous les ingrédients de la Commedia dell’arte sont au rendez-vous pour une histoire éternelle revue sous l’œil de notre actualité…

Un spectacle détonant mené tambour battant par trois comédiennes survoltées… et tout le public !

Par le Bazarts Théâtre. Distribution en alternance.

  • La presse

« Cette comédie musicale déjantée raconte à sa manière l’histoire de Cendrillon, sans fée mais avec un héritage. Comme les comédiennes, même survoltées ne sont que trois, les spectateurs, petits est grands, sont mis à contribution…pour la plus grande joie de tous. De très beaux costumes et une mise en scène commedia dell’arte contribuent au plaisir et les rires fusent sans cesse. » Caroline Fabre, Top Annonces, 24 avril 2005

« Une pièce interprétée par trois comédiennes bourrées de talent, qui a fait véritablement pleurer de rire la salle entière ! » Le courrier vendéen, mai 2005

« …Ancrée dans la tradition italienne de la farce mais ne rechignant pas devant les anachronismes et les clins d’œil à l’actualité, cette Cendrillon n’hésite pas à franchir le ‘quatrième mur’ pour inviter le spectateur à jouer, lui aussi, l’illusion comique… » La Marseillaise

« …Cette version du conte façon commedia dell’arte donne un brin d’insolence au gentillet récit de Perrault qui n’a qu’à bien se tenir ! …» Horizon étudiant

« …tous les ingrédients de la Commedia dell’arte sont au rendez-vous pour une histoire éternelle, revue en regard de notre actualité …» L’écho

  • Note d'intention

Le point de départ de Cendrillon s’en va-t-en guerre était la contrainte d’écrire un spectacle de Commedia dell’arte pour une troupe de trois femmes. Je voulais éviter le piège de centrer le drame autour de l’absence des hommes et explorer une histoire où les femmes sont les moteurs du jeu, et aussi les méchantes, plutôt que le terrain bien battu de l’histoire d’amour où les hommes agissent et les femmes réagissent.

Très souvent dans les scenarii de Commedia, la résolution du drame se trouve dans un mariage, le triomphe de l’amour contre des obstacles, et il fallait trouver une résolution de conflit entre femmes. Il est clair que la quête de l’être aimé est une des grandes quêtes humaines, mais il me semble qu’on a aussi une nécessité d’un entourage aimant, d’une famille, et que cette nécessité pourrait être aussi dramatique pour le public.

Dans les contes de fées, les conflits de famille sont souvent au premier plan, et les histoires dans le domaine « féminin », de l’intérieur, ainsi que l’histoire de Cendrillon, m’a donc donné beaucoup de matière ; les sœurs sont odieuses envers Cendrillon, et odieuses entre elles. Le fait de se marier avec un prince est presque anecdotique – le vrai triomphe de Cendrillon est d’obtenir une sorte de justice au sein de sa famille et de passer de son statut de bouc émissaire au bonheur et à la gloire. Les réactions du public me montrent que beaucoup d’entre nous ont manqué de reconnaissance pendant l’enfance, et la montée de Cendrillon nous tient à cœur. Mais, restant fidèle à la commedia dell’arte, j’ai choisi de faire repentir les sœurs et réunir la famille, plutôt que de prendre la voie de la punition comme chez Grimm, ou le pardon sans repenti sincère de Perrault. Il est axiomatique en Commedia que les méchants se repentissent et que l’on réussisse à vivre ensemble, car la commedia agit selon la justice enfantine et primaire pour sa catharsis, et non pas la justice humaine. C’est cela qui lui permet d’explorer autant la cruauté et la bêtise humaine, et d’en rire.

J’ai choisi d’occulter les parents et de rester dans le point de vue des filles, qui se battent entre elles mais ne sont pas conscientes au début ni que leur père est une espèce de dictateur ni du privilège dans lequel elles vivent. En le faisant mourir tout au début, les enfants sont livrés à un monde dangereux et leur manque de solidarité les affaiblit encore plus. Elles passent à l’extérieur de la maison pour explorer le monde, et pour chercher toujours le moyen d’aller au bal, et terminent par essayer de s’entre tuer. Ce passage à l’extérieur permet aussi d’explorer le monde « masculin » et les personnages masqués. Dans la scène « soirée » on passe aussi dans le domaine de la sorcière et de la mort. Toutes ces considérations quelque peu sombres sont nécessaires pour pouvoir faire rire – sans cela la Commedia peut vite devenir creuse.

J’aime le théâtre qui se réjouit de sa théâtralité et nous avons eu énormément de plaisir à construire toutes les parties spectaculaires – les chants, le combat, les lazzis des masques, l’utilisation (respectueuse !) du public, les pantomimes, les marionnettes et la musique. En chant, ayant des comédiennes-chanteuses de qualité, j’ai choisi un répertoire polyphonique très varié, avec des chants baroques et renaissances, ainsi que des arrangements modernes, du swing, des chants de l’Europe de l’Est et de l’Afrique. Je voudrais transmettre un peu de mon propre émerveillement devant toutes les possibilités de chants qui existent dans le monde.

Sélection d’avis du public

RE: Cendrillon s’en va-t-en guerre Le 18 juillet 2005 à 17h40

Je viens de voir la pièce à Avignon et effectivement c'est décoiffant. De l'énergie, de l'humour et en plus elles sont bonnes chanteuses. Patrick : le gardien de la clef

Cendrillon s’en va-t-en guerre Le 23 février 2005 à 22h14

Pièce qui vaut VRAIMENT le détour actrices de grand mérite, et pleines de surprises, et d'originalité Difficile de ne pas repartir de ce théâtre sans être trés étonné (!!!!) Un grand coup d'air Merci!!!

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RE: Cendrillon s’en va-t-en guerre Le 18 juillet 2005 à 17h40

Je viens de voir la pièce à Avignon et effectivement c'est décoiffant. De l'énergie, de l'humour et en plus elles sont bonnes chanteuses. Patrick : le gardien de la clef

Cendrillon s’en va-t-en guerre Le 23 février 2005 à 22h14

Pièce qui vaut VRAIMENT le détour actrices de grand mérite, et pleines de surprises, et d'originalité Difficile de ne pas repartir de ce théâtre sans être trés étonné (!!!!) Un grand coup d'air Merci!!!

Informations pratiques

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18, rue Championnet 75018 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Lieu intimiste Montmartre Porte de Clignancourt Salle climatisée
  • Métro : Simplon à 326 m
  • Tram : Diane Arbus - Porte des Poissonniers à 343 m
  • Bus : Championnet à 121 m, Simplon à 339 m, Albert Kahn à 395 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

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18, rue Championnet 75018 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 29 mai 2005

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Spectacle terminé depuis le dimanche 29 mai 2005