Cabaret noir

Rouen (76)
du 5 au 11 février 2001

Cabaret noir

CLASSIQUE Terminé

  • De : Bertolt Brecht
  • Mise en scène : Christine Lacombe
  • Avec : Dounia Ben Hammou, Sébastien Mayzaud, Nelly Hervé, Laure Latinier, Marie-Noëlle Médaille, Jessy Bossard, Francine Thébault, Karine Hamel, Nicolas Degremont, Anne-Marie Ben Hammou
Avec cette pièce nous entrons par le biais de "grand peur et misère du 3e Reich", dans la période (de 1935 à 1939) qui précède la 2e Guerre Mondiale.Bertolt Brecht a su par "sa grande parade allemande" nous dépeindre avec une cruelle vérité cette ascension de la terreur au sein des différentes co

A propos de « cabaret noir »
Notes du metteur en scène
Programme
Traduction des Lieder

A propos de « cabaret noir »

Avec cette pièce nous entrons par le biais de « Grand peur et misère du 3ème Reich », dans la période (de 1933 à 1938) qui précède la 2ème guerre Mondiale.

Bertolt Brecht a su par « sa grande parade allemande » nous dépeindre avec une cruelle vérité cette ascension de la terreur au sein des différentes couches sociales de l’Allemagne. Les témoignages retransmis aux travers de ses écrits nous révèlent que le peuple allemand n’était pas dans sa majorité, en accord parfait avec la politique directive d’Hitler.

Alors comment ceux qui étaient dans le doute manifestèrent-ils leurs opinions ?

Par une soumission non aveugle qui finira immanquablement par un endoctrinement et un ralliement au parti Nazi.
Par des écrits publiés clandestinement et jetés sur la voie publique.
Par une révolte active mais alors gare aux châtiments expéditifs sans issus de secours ou simplement par une révolte muette et dans ce cas peut-on rester longtemps un actif devant la souffrance de l’autre.

En exprimant leurs pensées à voix haute sans savoir qui pouvait les entendre, car personne n’était à l’abris d’un délateur et souvent la peur devenait la compagne de chaque jour.

Pour ponctuer cette grande parade Brechtienne :

Des lieder de Richard Strauss, Richard Wagner et Johannes Brahms interprétés par un contre ténor feront vibrer l’atmosphère déjà très forte de ses scènes.
Des chansons composées par Hanns Eisler et Kurt Weill nous transporterons dans l’humeur des cabarets de l’époque, humeurs gaies, frivoles, révoltées ou mélancoliques, mais sans conteste magnifiquement écrites par Bertolt BRECHT.

Notes du metteur en scène

Quel metteur en scène n’a pas eu un jour envie de crier son horreur devant cette « aberration » qu’est la guerre.
Notre devoir est d’en parler encore et encore et notre pouvoir est de le montrer sur scène devant les nouvelles générations pour que jamais personne ne l’oublie.
Cette guerre là, a ouvert une plaie dans le cœur de l’humanité qui n’est pas prête à se refermer.

A nous metteur en scène aussi d’y veiller.

Programme

La grande parade allemande
Chanson : le chant des canons


Cabaret :
Song of Alabama de Kurt WEILL
Song of a german mother de Hanns EISLER
Song of Alabama (reprise)

La communauté Nationale

Lied 1 : Die Nacht (la nuit). Op 10.n°3 de Richard STRAUSS, texte de Hermann Von Gilm.

La délation

Le bombardement d’Alméria

Lied 2 : Morgen ! … (Demain ! …) Op 27.n°4 de Richard STRAUSS. Texte de John Henry Mackay.

Au service du peuple

Lied 3 : Träume (Rêves) musique de Richard WAGNER, texte de Mathilde Wesendonk.

Cabaret :
Le grand Lustrucru de Kurt WEILL
Youkali de Kurt WEILL
Ballade de Marie Sanders de Hanns EISLER

Le mouchard

Lied 4 : Alte Liebe (Vieil amour). Op 72.n°1. de Johannes BRAHMS, texte de Karl Candidus.

Le mot d’ordre

Cabaret :
Nana’s lied de Kurt WEILL
Song of the Moldau de Hanns EISLER
Surabaya Johnny de Kurt WEILL

Von ewiger Liebe (de l’amour éternel) Op 43.n°1 de Johannes BRAHMS, texte de Joseph Wenzig.

Lied 5 : La femme juive
Chanson : Le train du ciel de Kurt WEILL

Référendum
Chanson : Lily Marlène de Norbert Schultze

Traduction des Lieder

Lied n°1 Die Nacht (la nuit)

Sortant de la forêt,
La nuit émerge furtivement des arbres,
Jette des regards bien loin à la ronde ;
Prends donc garde !

Elle éteint toutes les lumières de ce monde,
Toutes les fleurs, toutes les couleurs
Et emporte les gerbes
Du champ.

Elle prend toute beauté,
Dérobe au fleuve ses reflets d’argent,
Dérobe à la cathédrale l’or
De son clocher cuivré.

L’arbuste est dépouillé :
Approche-toi de moi, ton âme contre la mienne,
Oh ! comme j’ai peur que la nuit
T’enlève aussi à moi !


Lied n°2 Morgen… (Demain…)

Et demain le soleil brillera de nouveau
Et sur le chemin que je suivrai
Il nous réunira, heureux amants que nous sommes
Au cœur de cette terre abreuvée de soleil… !

Et en silence nous descendrons lentement
Vers la vaste plage bordée de vagues azurées ;
Muets, nous nous contemplerons
Et sur nous s’étendra le silence muet du bonheur…

Lied n°3 Träume (Rêves)

Dis, quel merveilleux rêves
Retiennent mon âme captive
Sans se dissoudre comme des bulles
Dans les déserts du néant ?

Rêves, qui à chaque heure,
De chaque jour renaissent plus beaux,
Et qui révélations des cieux
Traversent radieusement mon esprit !

Rêves, rayons de gloire
Qui me pénètrent l’âme
Et y impriment leur marque éternelle :
Oubli de tout, souvenir unique !

Rêves ; comme le baiser du soleil printanier
Extrait à la neige des fleurs,
Et salue la félicité
D’un jour nouveau.

De sorte qu’elles croissent, fleurissent
Et rêvant répandent leur parfum
Puis, doucement se fanent en ton sein
Avant enfin de s’affaisser dans la tombe.

Lied n°4 Alte Liebe (Vieil amour)

La sombre hirondelle
Revient d’un pays lointain,
Les douces cigognes reviennent
Et apportent un nouveau bonheur

Par cette matinée de printemps,
Si chaude et chargée de nuages,
Je sens comme si j’entendais murmurer
Comme le battement d’aile d’une colombe.

J’entends frapper à ma porte,
Pourtant il n’y a personne dehors,
Je sens un parfum de jasmin,
Et pourtant je n’ai pas de bouquet.

Quelqu’un m’appelle au loin,
Un œil m’observe ;
Un vieux rêve s’empare de moi
Et m’entraîne dans son sillage.

Lied n°5 Von ewiger Liebe (de l’amour éternel)

Obscurs, oh, comme les bois et les champs sont obscurs !
Il fait déjà nuit, et le monde se tait.
Aucune lumière, aucune trace d’un feu,
Oui, même les alouettes se taisent.

Du village vient de sortir le jeune homme
Raccompagnant chez elle sa bien-aimée,
Il la mène le long des saules
Et lui parle de tant et tant de choses ;

Si tu languissais, si tu t’attendrissais,
Si tu languissais pour quelqu’un d’autre,
Notre amour nous séparerait aussi vite,
Aussi soudainement qu’il nous a réunis la première fois.

Dissous par la pluie, dissous par le vent,
Aussi soudainement qu’il nous a réunis cette première fois.
Et la jeune fille dit :
« Notre amour ne nous séparera pas !

Aussi résistants que soient l’acier et le fer,
Notre amour est encore plus résistant qu’eux.
L’acier et le fer, l’homme les forge,
Mais notre amour, qui est ce qui pourrait le faire fléchir ?

L’acier et le fer, ils peuvent fondre,
Mais notre amour il doit durer à jamais ! »

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Chapelle St-Louis

place de la Rougemare 76000 Rouen

Spectacle terminé depuis le dimanche 11 février 2001
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