Bagdad Café

Paris 9e
du 24 octobre au 5 novembre 2006

Bagdad Café

  • De : Percy Adlon, Bob Telson, Blanca Li, Eléonore Adlon, Lee Breuer
  • Mise en scène : Percy Adlon
  • Avec : Sissy Staudinger, John Margolis, Jevetta Steele
La comédie musicale romantique adaptée du film de Percy Adlon. Réalisé par l’équipe créatrice du film à laquelle s’est jointe Blanca Li pour la chorégraphie, le spectacle retranscrit toute l’authenticité, toute la force et la qualité du succès cinématographique. Un événement à Paris ! En version originale anglaise surtitrée en français.

Comédie musicale culte
Entretien avec le metteur en scène

La musique
Genèse de l'histoire

En version originale anglaise surtitrée en français.

  • Comédie musicale culte

« A desert road from Vegas to nowhere
Someplace better than where you’ve been
A coffee machine that needs some fixing
In a little cafe just around the bend.
I am calling you… »

Bagdad Café, la comédie musicale romantique inspirée du film de Percy Adlon. Avec orchestre.

Dès sa sortie en salle en 1987, Bagdad Café a remporté un succès mondial. Récompensé par deux Césars et neuf distinctions internationales, le film a été vu en France par plus de 2 300 000 spectateurs, devenant un film culte à la bande originale mythique.

La clé de ce succès tient dans cette histoire à la fois réaliste et hors du temps, qui parle avec poésie de deux femmes que tout oppose, une touriste bavaroise et la propriétaire afro-américaine d’un café-restaurant dans le désert californien. A travers l’amitié de ces deux femmes, cette jolie fable s’ouvre sur l’idéal de la vie en communauté et l’acceptation des différences.

L’adaptation en comédie musicale est réalisée par l’équipe créatrice du film, mise en scène Percy Adlon, musique Bob Telson auxquels s’est jointe Blanca Li pour la chorégraphie, avec la volonté de retranscrire toute l’authenticité, toute la force et la qualité du succès cinématographique.

Ils sont de retour : Brenda, l’afro-américaine exubérante mais au cœur tendre, sa fille Phyllis, qui ne pense qu’à s’amuser, Sal Junior, son fils, qui n’aime que Jean-Sébastien Bach. Sans oublier Arnie, le shérif américain aux longues tresses, Rudi Cox, le peintre en voyage sentimental, et bien sûr Jasmin Munchgstettner, la candide étrangère bavaroise.

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  • Entretien avec le metteur en scène

Comment en êtes-vous arrivé à l’idée de Bagdad Café ?
Par chance, mes propres convictions et ma formation à la radio, à la télévision et au cinéma se sont fusionnées pour ce projet. Tout ce en quoi je croyais a fusionné pour créer ce tout petit film ; une histoire simple, à petit budget, sur la chaleur et l’amitié, et sur des femmes (la plupart de mes films porte d’ailleurs sur les femmes). Il m’a semblé que c’était la saison de la récolte pour moi. J’étais assez vieux pour avoir acquis une certaine sagesse et assez jeune encore pour avoir l’énergie de créer quelque chose de cet acabit alors tout était comme il fallait. Pour ce film tout s’est réuni si magnifiquement : c’était magnifiquement équilibré.

Pourquoi pensez-vous que Bagdad Café conserve une telle séduction ?
Je pense qu’il est rare qu’on raconte quelque chose d’aussi joli - joli mais sans mièvrerie. Bagdad Café est un film qui ne triche pas avec le spectateur. J’ai toujours le sentiment que ma femme et moi-même écrivons pour un public qui se fait sa propre idée des choses. Un public qui entre en contact, voire même qui entame un dialogue avec ce qu’il voit. Et c’est exactement ce qui se produit avec Bagdad Café : à chaque fois que vous le voyez, vous avez l’impression que vous allez dialoguer avec Jasmin, cette femme incroyable. Elle parle si peu et j’ai toujours l’impression quand je revois le film que tout ce qu’elle veut dire émane de tout son corps.

Qu’apporte la musique à l’histoire ?
La musique peut emprunter de nombreuses voies et c’est elle qui doit remplacer les paysages, les gros-plans, le décor et l’atmosphère générale du film. C’est cela que la musique apporte à ce plan large - c’est-à-dire la scène. Quand la musique surgit, il n’y a plus qu’à ressentir.

Quelles sont alors les principales différences entre le travail cinématographique et le travail théâtral ?
Ce que j’aime dans la conception théâtrale, c’est qu’à mon avis le public est doté du zoom le plus prodigieux possible ; il n’existe pas une caméra qui ait ce type d’objectif. Alors, même placé loin de la scène, l’œil humain peut zoomer sur le détail le plus infime, et je pense que c’est un phénomène incroyable que tous les yeux dans la salle aient une perspective légèrement différente les uns des autres et qu’ils aient la possibilité de choisir ce qu’ils veulent voir. Et c’est ce que j’ai essayé d’intégrer dans ma mise en scène : il y a toujours une foule de choses à voir qui sont en train de se passer sur la scène.

Percy Adlon

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  • La musique

Je suis très proche de la variété. Dans ce spectacle, vous entendez des ballades populaires, du funk, du zydeco ; vous voyagez d’une chanson à l’autre en traversant les frontières et les styles. Nous avons une diversité de signatures vocales aux personnalités si différentes, et j’adore ça. C’est un voyage musical.

(...) "Calling you" a été une telle bénédiction dans ma vie ! Je souffrais tellement à l’époque où j’ai écrit cette chanson. Quand Percy m’a demandé d’écrire une chanson pour son film, j’étais engagé dans une relation à longue distance avec une femme qui habitait à Vienne, et je perdais mes espoirs de voir évoluer cette relation en quelque chose de plus solide. Je suis devenu très déprimé.

Un jour, je me suis assis devant mon clavier et j’ai écrit cette chanson en l’espace d’une heure et demie. Ensuite j’ai appelé Percy et je lui ai dit que j’avais écrit quelque chose et que les couplets étaient inspirés des images du film mais que le refrain était "I am calling you" parce que j’étais constamment au téléphone. Je la lui ai chantée au téléphone et je lui ai dit que je pourrais peut-être écrire quelque chose de mieux. Il a dit non, c’est parfait. Et il a ajouté : "J’espère que mon film est digne de ta chanson". C’était un grand moment. Je me suis senti réconforté et le jour suivant, je recommençais à me sentir bien."

(...) Comme je l’ai dit, j’ai traversé une passe très intense du point de vue émotionnel et spirituel pour écrire "Calling you" et je pense que les gens l’ont ressenti. Je crois que c’est pour ça que cette chanson ne se démode pas.

Bob Telson

"J’ai écris les paroles de “Brenda, Brenda” pour le film et cela a été un grand succès. “Brenda, Brenda” est le titre-phare du film. Ses paroles sont dans le genre “camionneur”, avec des blagues de camionneurs, et des blagues sur les blagues des camionneurs elles-mêmes, et ainsi de suite.

Le vrai défi pour la production théâtrale était d’entrer dans la tête de Percy et de garder les paroles dans l’esprit du scénario. Nous avons tous une façon d’écrire bien à soi, et l’anglais est pour Percy une deuxième langue, ce qui veut dire que l’une des caractéristiques du scénario est son côté ingénu ; c’est un peu comme lire une traduction de l’allemand. Mais c’est d’autant plus plaisant : c’était plaisant dans le film et je pense que cela le sera aussi dans la production théâtrale. Et j’ai vraiment apprécié l’expérience jusqu’ici !"

Lee Breuer

Les chansons :
" Ain’t gonna cry Fashion rap"
"Calling you Friends"
"Phantom of the desert C.O.F.F.E.E."
"My suitcase Here"
"Café noir Paint my Life"
"Feather Brenda Brenda"
"Rosenheim Phyllis fashion show"
"Tomatoes, onions I’d like to ask you if"
"Garbage can "
"Sense of balance"

Les interprètes de Bagdad Café seront accompagnés sur scène par Bob Telson à la direction musicale et claviers, William Galison, guitare et harmonica, Lincoln Schleifer, basse, Jeff Young, orgue, Jon Herington, guitare, et Dennis McDermott, batterie.

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  • Genèse de l'histoire

En décembre 1985, Eleonore et moi habitions à Los Angeles pour faire des recherches sur la vie hollywoodienne de mon oncle Louis Adlon, qui avait épousé Rose Davis, la sœur de la vedette du cinéma Marion Davis, maîtresse du pape de la presse, W.R. Heast ("Citizen Kane"). Nos enfants, Saskia et Felix, étaient venus nous voir d’Allemagne pour les vacances de Noël et nous avons fait un voyage au désert de Mohave, juste à l’est de Barstow sur la route de Las Vegas.

Nous nous étions arrêtés près de la petite ville de Daggett pour nous reposer, et nous lancions des pierres contre les bidons d’essence rouillés quand, tout à coup, notre fille redresse la tête et dit : "Regardez, qu’est-ce que c’est que ça ?". Nous avons vu deux faisceaux très brillants de lumière légèrement penchés l’un vers l’autre dans le ciel bleu pur, un phénomène que nous n’avions jamais vu auparavant. En tant que réalisateurs de film, nous savions qu’un tel effet ne pouvait être atteint que de nuit, lorsque le ciel est noir.

Nous nous sommes rapprochés en voiture et nous avons découvert un champ recouvert de milliers de miroirs qui réfléchissaient la lumière du jour dans le ciel, ce qui produisait ces deux faisceaux. Plus tard, nous avons appris que c’était un centre de recherche sur l’énergie solaire. Nous nous sommes arrêtés pour boire un café à Ludlow dans une station-essence, et c’est là que nous avons inventé une petite histoire, juste pour rire.

Le soir précédent, nous avions vu le film de Spielberg The Color Purple et nous avions été marqués par ce nouveau visage du nom de Woopie Goldberg. Alors, nous avons imaginé de mettre notre propre Marianne Sägebrecht sous l’un des faisceaux, et Woopie sous l’autre, et de raconter l’histoire d’une touriste bavaroise et d’une femme noire qui dirige un café exactement comme celui dans lequel nous étions. Elles se disputent d’abord avant de devenir les meilleures amies du monde. Oui, ai-je dit, si raconter des histoires pouvait être aussi simple… et ça l’était, en fait !

Plus tard ce jour-là, nous cherchions un endroit que nous avions repéré sur la carte, Bagdad. Impossible de le trouver. "Ils ont déplacé les dernières marches en béton il n’y a pas longtempsé", nous a renseigné quelqu’un. Mais nous avons gardé en tête ce nom. Le nom de Bagdad, sur la route 66, où une histoire entre deux femmes se passe, un oasis d’amitié, au milieu de nulle part ! Et c’est ainsi que nous avons inventé le Bagdad Café.

Mais ce n’est pas tout à fait fini. Après que Bagdad Café, le film, soit devenu un succès mondial, nous avons fait la connaissance, au festival du film d’Edimburg, d’un homme qui venait d’Israël, et qui nous a demandé si nous connaissions le Bagdad Café original. "Que voulez-vous dire ?" "Eh bien, a-t-il répondu, j’étais un pilote de l’air force dans le désert du Mohave à la fin des années quarante, et je survolais souvent la région et je prenais des photos du toit du café. Donnez-moi votre adresse, je vous en enverrai un exemplaire."

C’est ainsi que nous avons appris que nous avions inventé quelque chose qui avait déjà existé là-bas il y avait fort longtemps.

Percy & Eleonore Adlon

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Sélection d’avis du public

Bagdad Café Le 24 octobre 2006 à 17h23

Bonjour tout le monde voila on a a cheté des place pour demain soir cest a dire le 25 octobre a 20h30 mais on a un imprévu on ne peut pas du tout y allé ! on revend des place 2eme categorie normalement a 59 euros , a 40 euros !!!! interessan hien ?? ça serai bete de les perdre contacté nous. mon adresse mail : melys_8@hotmail.fr portable 06 50 78 99 86. tro dégouté de pa pouvoir y allé . 20 euro de reduction pour une tres bone place. nésité pa a nou contacté. bye bye !

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Bagdad Café Le 24 octobre 2006 à 17h23

Bonjour tout le monde voila on a a cheté des place pour demain soir cest a dire le 25 octobre a 20h30 mais on a un imprévu on ne peut pas du tout y allé ! on revend des place 2eme categorie normalement a 59 euros , a 40 euros !!!! interessan hien ?? ça serai bete de les perdre contacté nous. mon adresse mail : melys_8@hotmail.fr portable 06 50 78 99 86. tro dégouté de pa pouvoir y allé . 20 euro de reduction pour une tres bone place. nésité pa a nou contacté. bye bye !

Informations pratiques

Mogador

25, rue de Mogador 75009 Paris

À l'italienne Accès handicapé (sous conditions) Bar Librairie/boutique Saint-Lazare Salle climatisée Vestiaire
  • Métro : Trinité - d'Estienne d'Orves à 172 m, Chaussée d'Antin - La Fayette à 281 m, Saint-Lazare à 286 m
  • RER : Haussmann Saint-Lazare à 197 m, Auber à 339 m
  • Bus : Trinité à 72 m, Chaussée d'Antin à 117 m, Auber à 215 m, Havre - Haussmann à 327 m, Opéra à 350 m, Saint-Georges - Châteaudun à 358 m, Opéra - Rue Halevy à 379 m, Gare Saint-Lazare à 384 m
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Plan d’accès

Mogador
25, rue de Mogador 75009 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 5 novembre 2006

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