En 1896, Alice Guy est la première à avoir l'idée de réaliser un film de fiction, alors que tous ne voient encore qu'une prouesse technique dans les projections cinématographiques des frères Lumière.
En 1896, Alice Guy est la première à avoir l'idée de réaliser un film de fiction, alors que tous ne voient encore qu'une prouesse technique dans les projections cinématographiques des frères Lumière.
Sans le savoir, elle vient d’inventer le cinéma ! De Paris à New York, en passant par Hollywood, elle réalise plus de 1000 films. Fréquentant Georges Méliès, Louis Lumière, Léon Gaumont, Gustave Eiffel, etc…
Alice Guy, première femme réalisatrice au monde, révèle progressivement le récit captivant de sa vie vertigineuse… Texte ciselé agrémenté de références historiques passionnantes, interprétation saisissante, décors et costumes d’époque : un spectacle réjouissant !
« Jolie pièce [...] Agrémentée de projections des premières images de cinéma. » La Provence
« Un vibrant hommage à une pionnière oubliée du cinéma, une véritable immersion dans les débuts de cet art, interprétée par de talentueux comédiens. Une double découverte ! » Classique en Provence
« L'histoire fascinante d'Alice Guy avec seulement trois acteurs qui donnent vie à une douzaine de personnages. » RFI
« Alice Guy est enfin réhabilitée et honorée, grâce à ces trois comédiens et le texte de Caroline Rainette. Une pièce à ne pas rater tant pour son côté instructif que pour son interprétation. » Musicalsineurope.com
« Une pièce de théâtre très réaliste » Dauphiné Libéré
« Un spectacle rythmé, riche, enlevé. » culture-tops.fr
« La remarquable adaptation de Caroline Rainette retrace cet univers passionnant des découvertes et des innovations et le parcours de cette jeune femme qui parvint par opiniâtreté et passion à imposer sa réussite. » Spectacles Sélection
« Ce spectacle, tout en nous racontant la passionnante histoire de la naissance du cinéma, vise à réparer une injustice en mettant en lumière toute la place qu'eut Alice Guy dans l'avènement du septième art. » Libre Théâtre
« Beau travail d'écriture et de mise en scène où les trois acteurs se partagent tous les rôles avec brio. Ils sont excellents. La mise en scène est habile et efficace, du beau travail. » Reg'Arts
« Quel plaisir de découvrir l'existence vertigineuse de cette pionnière du 7ème art, totalement inconnue pour la majorité du grand public, et aux idées féministes avant-gardistes pour son époque ! Ils sont 3 sur la scène mais endossent tous les rôles. Leur interprétation est excellente. » Coup de Théâtre !
« Alice, Mademoiselle Cinéma nous entraine dans la passion dévorante d'une femme de la Belle Époque pour le 7ème art. » La Terrasse
Ecrire sur Alice Guy, c’est non seulement lui redonner la place qu’elle avait en tant qu’artiste de premier plan à son époque, mais aussi redécouvrir l’histoire fascinante des débuts du cinéma, enfin parler de la place de la femme dans la société et dans les milieux artistiques, thème plus que jamais brulant d’actualité. Elevée en Suisse par sa grand-mère, puis au Chili où son père possède deux librairies, avant de revenir en France où elle passe une grande partie de son enfance et adolescence dans un austère couvent, le parcours de vie de la petite Alice ne peut que l’amener à développer un imaginaire déjà très vif.
C’est au Comptoir de la Photographie, racheté par les établissements Gaumont, qu’elle va pouvoir déployer ses talents. Elle propose ainsi à Gaumont, qui accepte, de filmer de petites scénettes, au lieu de se cantonner à des prises de vues qu’on pourrait qualifier aujourd’hui de documentaires. Le premier film de fiction est né. Après le succès de ce premier essai Gaumont l’autorise à continuer, et les autres maisons lui emboiteront le pas. Elle filme quantité de films, dans tous les styles, y compris parlants ! En 1907, elle démissionne pour suivre son mari aux États-Unis.
Quelques années plus tard le virus du cinéma la reprend de plus belle, et elle fonde son propre studio, devenant à ce jour encore la seule femme productrice et propriétaire de son propre studio. Pionnière du cinéma, première femme cinéaste au monde, raconter la vie d’Alice Guy c’est aussi se pencher sur la condition des femmes. Car dans un milieu masculin, Alice a évidemment dû se battre pour se faire, sinon aimer, du moins accepter. Aujourd’hui encore, alors qu’à l’étranger on célèbre cette femme artiste, en France on peut sentir de la part de certains une grande frilosité, si ce n’est un déni... Or tout dans le travail et l’histoire d’Alice montre à quel point la femme est l’égale de l’homme. A une époque où les femmes possèdent peu de droits, elle s’engouffre avec enthousiasme dans le métier de dactylo, pourtant réservé aux hommes, ce qui la conduit peu de temps après à se faire embaucher par Léon Gaumont, sans doute étonné - si ce n’est séduit - par l’assurance et la détermination de cette jeune femme de 21 ans.
Les planètes se sont alignées pour lui offrir ce destin incroyable « le cinématographe était mon prince charmant à moi » dira-t-elle. Il lui a cependant fallu subir les injures de certains collègues masculins, qui tenteront de la discréditer. La jeune fille joviale et passionnée devra prendre le masque de l’autorité pour se faire respecter. Indépendante, ce n’est pas une femme à se laisser faire. Elle ne subira jamais, elle agit et avance.
On dispute cependant encore, en France, la primauté d’Alice sur la réalisation du premier film de fiction de l’histoire... Ne devons-nous pas, au contraire, nous enorgueillir d’avoir eu, en France, une femme si brillante, aux côtés des plus grands noms des pionniers du cinéma ? Les américains, en lui rendant hommage, ne s’y sont pas trompés. C’est d’ailleurs aux États-Unis qu’elle trouva une totale reconnaissance, en remportant avec les productions de son studio les louanges quotidiennes de nombreux journaux professionnels.
La place des femmes, notamment dans le milieu artistique, est plus que jamais d’actualité. Alice Guy dû lutter pour exister, malgré son talent. C’est pourquoi il m’est apparu comme une nécessité de faire revivre cette grande dame, en lui rendant hommage à travers cette pièce. Elle, qui était persuadée que les femmes avaient un rôle à jouer, qu’elles devaient prendre conscience qu’elles n’étaient pas moins intelligentes, moins capables que les hommes. Or aujourd’hui encore, la place des femmes dans les arts, et notamment dans le cinéma reste un problème. Elles sont trop peu présentes en tant que réalisatrices, moins encore en tant que productrices, et inexistantes en tant que propriétaires de studio. Durant toute sa carrière Alice Guy aura révélé bon nombre d’acteurs, mais avant tout d’actrices. Elle aura créé le style Gaumont. Elle aura changé la manière de jouer au cinéma, mais aussi au théâtre, en demandant une seule chose à ces acteurs « soyez naturels ! ».
Caroline Rainette
La pièce commence en 1922, à la fin de la carrière d’Alice Guy aux États-Unis. Puis on fait un bond dans le passé, au commencement de la vie professionnelle d’Alice. Jusqu’au retour en 1922 aux États-Unis, peu avant le retour d’Alice Guy en France. La pièce traite d’un personnage historique, dans le milieu du cinéma. L’univers est par conséquent très visuel. Le décor est minimaliste et amovible, afin de créer les différents espaces. En habillage scénographique des lieux, par projection d’images fixes ou animées, la vidéo est utilisée pour plonger le spectateur dans l’univers des films d’Alice Guy. La scène devient donc un lieu multiple : bureau de Gaumont, parc, musée Grévin, studio Elge Gaumont, studio Solax...
La pièce, très rythmée et entrainante, est interprétée par 3 comédiens, dont 2 masculins qui passent d’un rôle à un autre. La transition entre chaque personnage est illustrée par le changement (très rapide) de costume ou d’éléments de costume. La musique vient souligner l’action, notamment tous les passages vidéo. Il s’agit d’extraits d’oeuvres de l’époque : Cécile Cheminade, Rodolphe Berger, Amy Beach et Francis Popy.
Dans cette pièce le jeu est mis en avant : un jeu collectif, enthousiaste, avec des comédiens qui ont créé des liens au fil des spectacles et qui prennent plaisir à créer et jouer ensemble !
Lennie Coindeaux et Caroline Rainette
On y découvre l'histoire incroyable de cette française oubliée, et pourtant aux origines du cinéma. Bien joué, instructif, et avec en plus quelques extraits des films d'Alice Guy. A voir !
Je ne me réfère pas seulement à l'ordre chronologique. Il y a 5 ou 6 ans, déambulant sur les quais de Seine, j'avais déniché un livre (un peu dépenaillé) racontant succinctement la vie de cette visionnaire qui fut une créatrice originale et inspirée. Toutefois le monde du cinéma étant masculin et, osons le mot misogyne, sa carrière fut tout simplement détruite et son impressionnante filmographie disparue presque complètement. Cette 1ère, au Funambule, nous permet une instructive et sympathique rencontre.
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On y découvre l'histoire incroyable de cette française oubliée, et pourtant aux origines du cinéma. Bien joué, instructif, et avec en plus quelques extraits des films d'Alice Guy. A voir !
Je ne me réfère pas seulement à l'ordre chronologique. Il y a 5 ou 6 ans, déambulant sur les quais de Seine, j'avais déniché un livre (un peu dépenaillé) racontant succinctement la vie de cette visionnaire qui fut une créatrice originale et inspirée. Toutefois le monde du cinéma étant masculin et, osons le mot misogyne, sa carrière fut tout simplement détruite et son impressionnante filmographie disparue presque complètement. Cette 1ère, au Funambule, nous permet une instructive et sympathique rencontre.
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