Alain Buttigier

Le spectacle
La presse

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Le rire est le propre de l’homme… Se compliquer la vie aussi !

Curieux et imprévisible, l’humour d'Alain Buttigier est un savant mélange d’engagement, de provocation et d’autodérision. La maternité, les médecins, les religions, la sexualité, le coming-out, sa propre femme, Dieu, il n’épargne rien ni personne.

L’auteur et interprète de ce one-man-show part d’un problème simple : combien d’enfant faut-il faire à sa femme pour la rendre heureuse ? Abordant les situations les plus irrésistibles, perdu entre les couches-culottes et les guerres de religion, il nous prouve qu’on peut rire de tout, même des farces les plus délicates.

Il ne faut pas grand-chose pour tomber dans l’absurde et le comique de situation. Les textes, d’une grande classe humoristique, deviennent simplement délicieux dans le difficile exercice de l’absurde, surtout lorsqu’il s’allie avec celui de l’humour noir. Ce spectacle est une perle textuelle, insupportablement drôle, comme on n’en voit malheureusement que très peu souvent.

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• La presse

"L’humoriste Alain Buttigier promène ses malheurs sur la scène des Vendredis pour rire tout le mois de février. Un homme seul avec son tabouret, perdu entre les couches-culottes et les guerres de religion…

Sous son air angoissé, à la limite de la rupture, Alain Buttigier se fond tranquillement dans un personnage furieusement contemporain. Son orchestre de rhythm’n blues sous la main, ceinture cloutée à la taille, le comédien arpente la scène pendant une bonne heure et une bière pression. C’est l’histoire d’un de ces babyboomers dépassé par les événements, un homme redoute de voir sa femme lui demander un deuxième enfant…

« Le rire est le propre de l’homme… se compliquer la vie aussi ! » Ainsi présente-t-il son numéro de perpétuel naufragé. L’accouchement, les biberons, les couches, le pot…Il ne faut pas grand-chose au bonhomme pour tomber dans l’absurde, le comique de situation ou le scatologique. Curieux et imprévisible, l’humour de Buttigier est un savant mélange d’engagement, de provocation et d’autodérision, une sorte d’ovni voyageant entre Patrick Braoudé et Guy Bedos… La maternité, les médecins, les religions, sa propre femme, ou les spectateurs, il n’épargne rien ni personne, et le tout avec un certain talent. "

Ouest France, 14 février 2003

" Alain Buttigier nous prouve qu’on peut rire de tout même des farces les plus délicates. Ce risque là, il n’a pas eu peur de le prendre et a transformé l’essai. Vraiment chapeau ! Mais si ce côté grossier, mené de main de maître est un des credos d’Alain Buttigier, ses textes sont d’une grande classe humoristique. Dans le difficile exercice de l’absurde, Alain Buttigier est simplement délicieux surtout lorsqu’il s’allie avec celui de l’humour noir. Ce spectacle d’Alain Buttigier reste une perle textuelle, insupportablement drôle comme on n’en voit malheureusement que très peu souvent. Arrivé à maturité, ce one-man-show devrait être une des perles rares du circuit des cafés-théâtres.  "

Le Progrès, 25 mai 2002

" Alain Buttigier, auteur et comédien de ce one man show, part d’une question simple : dois-je, oui ou non, faire un deuxième enfant ? Le public est pris à témoin de ce dilemme et sommé de répondre. Pour cela, Alain Buttigier l’aider en narrant au gré des diversions de sa vie, son passé. Le premier accouchement de sa femme et tout ce qui entoure cet « heureux évènement » (de la prise de poids à l’angoisse de la malformation en passant par l’échographie et la péridurale), la naissance puis l’éducation du rejeton et tant d’autres choses encore, qu’à la fin Alain Buttigier a atteint son but : parler d’avantage de nous que de lui. Ou plutôt brosser un tableau au vitriol de la famille et son entourage. Famille, je vous hais ?

C’est à peu près cela. Pourtant la violence du propos est adoucie par le charme et la simplicité de jeu de ce comédien très nature qui n’arrête pas de demander : « je continue ou on va prendre un verre ? » Le public n’a jamais cédé et le show est allé jusqu’à son terme pour le plus grand plaisir du public. "

F.G., Le Dauphiné, 25 juillet 2002

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