A cheval sur deux pages

Sur les bords d’une île ou d’un rivage, un voyage s’effectue par le mot, le livre, l’écriture : premiers dessins, premiers signes syllabiques, cryptographiques, alphabétiques et calligraphiques. Trois personnages, le vieux bibliothécaire, la petite fille et le pierrot lunaire nous font voyager à travers les dédales d’écritures et de manuscrits. C’est une marche à travers le temps, à travers le monde, à travers la mémoire des hommes et des traces qu’ils laissent, dessins, rébus, sculptures, livres… écrits dans la pierre, la cire, le bois, le vent.

On a pris le mot de vagabondage dans le sens de déambulatoire imaginaire à partir des livres. Je voulais que le livre et l’écriture aient une véritable importance, donc mettre en scène, parler de l’écriture, de la construction de l’alphabet, de comment se forment les lettres, comment elles se défont, comment elles résonnent, comment on apprend à lire, et comment on peut inventer une nouvelle forme d’écriture. C’est là le thème général : la lecture, l’apprentissage de la lecture et l’invention d’une nouvelle écriture.

G. Lidvan

A travers le vagabondage de la lecture, et grâce à la magie de la projection d’images, c’est à une grande virée dans les catacombes de l’écriture, des premiers pictogrammes à notre alphabet, en passant par les hiéroglyphes et la calligraphie chinoise, que nous convie Geoffroy Lidvan et sa compagnie Dekismokthon.