Musique et théâtre pour les enfants dès 2 ans. Molière Jeune Public 2009.
- Musique et théâtre d'objets
86 centimètres s’amuse à confronter le très grand au très petit, en
démontant la mécanique du monde. Sur une piste de cirque miniature :
un monde doux et rond, des centaines de dominos, des arrosoirs, un fil et
des ballons qui tournent comme des planètes.
Les objets manipulés à
distance par le promeneur, tireur des ficelles, étonnent et surprennent le
candide qui réagit et fait changer le cours des choses.
Ce monde tient sur un équilibre précaire. Un battement d’aile de papillon
et tout s’écroule, se vide et se renverse.
Comment feront les deux artisans
jardiniers – un petit et un grand – pour reconstruire à leur échelle un
nouveau monde, le leur ? Le contrebassiste complice fait résonner et
entraîne la mécanique de ce tendre trio.
- « Il faut de tout pour faire un monde »
- la relativité : l’infiniment grand et l’infiniment petit
- l’équilibre du monde
- la notion d’univers
- la notion d’évolution
86 centimètres est une forme pour les tout-petits en forme de trou de
serrure. Un spectacle qui s’amuse à confronter le très grand au très petit.
C’est comme pour dessiner un pays des merveilles : tout dépend du point
de vue.
86 centimètres, du point de vue d’une goutte de peinture, c’est
beaucoup. 86 centimètres, du point de vue d’une motte de terre, c’est un
peu ; du point de vue d’un réverbère, ce n’est pas grand-chose ; mais du
point de vue de l’univers, 86 cm, c’est rien du tout.
Dans 86 centimètres, un petit événement a de grandes répercussions. Si
on travaillait à s’imaginer que chaque petit effet était le résultat d’un
grand processus, est-ce que le grand effet serait a contrario le résultat
d’un petit processus ?
« S’il n’avait pas tiré sur le fil rouge…
Est-ce que la bille rouge aurait roulé sur la piste ?
Parce qu’en roulant, la bille rouge choque les dominos
Qui, en tombant, déclenchent la catapulte
Qui, une fois embrayée, tape dans le ballon
Qui déséquilibre le mobile
Qui fait se rencontrer le pinceau et la colle
Qui fait tomber le papillon.
OUF ! »
Il y a les petites personnes, il y a aussi les grandes personnes qui peuvent
avoir de petites bouches, au même titre que les petites personnes peuvent
en avoir de grandes. Comment et sur quel équilibre tient le monde ?
On
recale les petits et les grands qui ont une petite bouche ou un petit esprit
ou un petit zizi. Mais comment et sur quel équilibre le monde pourrait-il
s’appuyer si ces petits étaient recalés, vraiment ?
Le monde tient en équilibre sur ce rapport des forces. Alors, en quoi les grands sont-ils aussi
des petits ? Et dans quelles circonstances ? Parce que tout dépend du
point de vue et des circonstances.
Au coeur de cette forme pour les tout-petits, le musicien Boualem
Bengueddach utilise la contrebasse comme accompagnement musical pour
rythmer la pièce mais aussi comme reproduction des bruits de la nature
(chenille, papillon…).
C’est donc l’occasion pour les enfants de découvrir la contrebasse et les
multiples façons de l’utiliser pour créer des sons (taper le bois, pincer les
cordes, user de l’archet…).
La contrebasse est l’instrument le plus grave de la famille des cordes.
Pouvant mesurer jusqu’à deux mètres, elle est aussi le plus imposant des
instruments à cordes. Elle s’est déclinée dans une version électrique, plus
facile à transporter et à jouer grâce à l’absence du grand corps
résonateur. À ne pas confondre avec la basse électrique, que l’on appelle
aussi « guitare basse ».
On retrouve la contrebasse principalement dans les orchestres
symphoniques et en jazz, où elle assure la rythmique.
On peut jouer de la contrebasse soit à l’aide d’un archet pour frotter les
cordes, soit avec les doigts, en pizzicato.
La contrebasse possède généralement quatre cordes, accordées en
quartes justes, soit mi, la, ré et sol. Il arrive qu’un do grave soit ajouté
pour obtenir une tierce supplémentaire, indispensable à la lecture de
certaines partitions.
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