Léna Bokobza-Brunet est comédienne, chanteuse, autrice et metteuse en scène. Elle commence son cursus au Cours Florent puis intègre l’ESCA (École Supérieure des Comédiens par l’ Alternance), promotion 2023. Elle fonde la Compagnie Ultimato, basée à Lisieux, en Normandie, en 2019.
Pendant son cursus au Cours Florent, elle écrit et co-met en scène avec Sarah Delaby-Rochette sa première pièce Haro en 2017. Elle est ensuite à l’origine de Platolov, adaptation de Platonov de Tchekhov, qui se joue dans divers lieux non-dédiés, puis au Festival OFF d’ Avignon 2019. Entre 2019 et 2021, elle dirige la création collective On a gavé les oies qui se joue dans des festivals émergents et étudiants, puis participe au Festival Court mais pas Vite 2019 avec Le goût du sang dans la bouche, pièce qu’elle écrit, met en scène et dans laquelle elle joue. La pièce remporte le Prix du Public et se crée dans sa version longue en 2021 aux Déchargeurs.
En 2022, elle met en scène et joue dans OUSSAMA, CE HÉROS de Dennis Kelly dans le cadre étudiant des Cartes Blanches au Studio l ESCA, puis au Nouveau Gare au Théâtre à l’occasion du Festival Acté en 2023, avant de jouer au Grand Parquet pour le festival du JT24 ainsi qu’au Théâtre de la Reine Blanche en mars 2025.
En 2021 et 2022 elle participe au Festival du Jamais-Lu à Théâtre Ouvert. En 2023 et 2024, elle participe au projet Notre doula, un laboratoire entre 4 auteur·ices et 4 acteur·ices sur une idée de Théâtre Ouvert, avec Marc-Antoine Cyr.
Elle joue avec Elise Vigier dans la pièce Nageuse de l’extrême, créée en septembre 2024 à Théâtre Ouvert, puis en tournée (Comédie de Caen, Le Quai d’Angers, Théâtre Point du Jour et Théâtre du Train Bleu).
Elle joue également dans la pièce Exploits mortels de Rasmus Lindberg, mise en scène par François Rancillac, créée en février 2025 au Théâtre Victor Hugo, puis en tournée.
En 2026, elle jouera dans L’Amour l’amour, un projet de Jean-François Auguste, à la Comédie de Reims et dans Chez eux, un texte de Leïla Loyer-Kassa.
Sa dernière écriture s’appelle Médusée, une pièce cabarétique autour des violences sexuelles, de la construction amoureuse et de la sororité, qui mélange la légende de la Méduse et de l’auto-fiction. Le projet est coproduit par Théâtre Ouvert, le Théâtre Paris-Villette et la Maison Maria Casarès (dans le cadre du Dispositif Jeunes Pousses). Le texte a été repéré par le comité de lecture QD2A et sera créé à Théâtre Ouvert en décembre 2025, avant de partir en tournée.
Elle est actuellement en train d’écrire son prochain texte Messaouda, un triptyque sur les femmes de sa famille tunisienne (texte accompagné par le collectif À Mots Découverts).
Théâtre Dunois, Paris
Entre l’absurde et le rire, deux actrices racontent une soirée fatale et jouent les six membres de cette famille déjantée. La pièce évoque notre perpétuelle quête de sens : quelle place donner à la famille face aux désirs d’émancipation ? Comment inventer son propre chemin ?
Théâtre Ouvert, Paris
Médusa, créature mythique et cabarétique, enrage. Du fond de sa grotte, elle démêle ses cheveux grouillants, délie les langues et demande Justice. À partir de 14 ans.
Reine Blanche, Paris
Dans une cité populaire anglaise, plusieurs voisin.e.s se regroupent et séquestrent un adolescent dans un garage calciné - Gary. Suite à une série d'explosions dans leur immeuble, convaincu.e.s de sa culpabilité, iels se lancent dans un interrogatoire violent dont personne ne ressortira indemne.
Théâtre Ouvert, Paris
Nageuse de l’extrême met en avant le combat de deux femmes qui ont en commun l’expérience du corps fragilisé, diminué, transformé et « augmenté » par l’endurance extrême.
Théâtre Ouvert, Paris
Doula, nom féminin, mot arabe dérivé du grex « doulê » qui signifie « esclave », « servante ». « Femme qui accompagne et soutient une femme enceinte et son entourage avant, pendant et après l’accouchement. À la différence d’une sage-femme, une doula n’est pas diplômée » (dictionnaire Larousse).
Déchargeurs, Paris
Une femme aux cheveux blancs tente de se débarrasser d’une peur viscérale qui l’entrave depuis l’enfance et dont l’origine est murée sous une chape de silence.
Le Funambule Montmartre, Paris