Au royaume de l’Ioti, c’est la descendance des rois Iota qui gouverne depuis la nuit des temps. Et c’est comme cela. Mais un beau jour, le peuple décide de faire la révolution et de destituer le Roi. Celui-ci accepte sans résistance, et avec le sourire… pour se présenter aussitôt aux élections présidentielles qui s’organisent ! Reprendra-t-il le pouvoir ?

Loin du Tchekhov mélancolique connu de nos scènes, ces farces (Le Jubilé, L'Ours, La Demande en mariage) sont des satires sociales dont Meyerhold voulait obtenir « un rire à travers les larmes » et « à travers ce petit vaudeville, toute une mer d'associations ». Travailler ainsi Tchekhov était affirmer l'appartenance de cet auteur à une veine fantastique russe où le grotesque et l'acuité politique ont leur part.

Le grand Lucullus qui conquit l'Orient descend au Royaume des Ombres. Il comparaît devant le tribunal des morts. Est-il digne de l'immortalité ? En quoi a-t-il été utile à l'humanité ? Le maître d'école, la courtisane, le boulanger, la marchande de poisson… tous l'accusent, pas un ne se lève pour le défendre, sauf le cuisinier, qui tient dans sa main un petit plan de cerisier.

van, Micha, Liev et les autres… se retrouvent souvent autour d’un orchestre de jazz. Ils dansent, improvisent des jeux, rient, inventent des histoires. Un soir, lors de l’une de ces fêtes, rien ne se passe tout a fait comme d’habitude… ils sont tour à tour envahis par des souvenirs qui ressurgissent.