Julia Cima est engagée par Odile Duboc pour la création de Trois boléros (1996). Elle travaille avec Boris Charmatz pour les pièces chorégraphiques Aatt enen tionon (1996), herses (une lente introduction) (1997), Con forts fleuve (1999), héâtre-élévision (2002) et diverses explorations performatives : Statuts et Education (2000), confrontations (2003) ou encore La chaise (2002).

Avec lui, elle s'associe à l'artiste Gilles Touyard le temps d'une performance-installation, Programme court avec essorage (1999). Elle travaille également avec les chorégraphes Myriam Gourfink (quatuor Uberengelheit, 1999), Alain Michard (projet Virvoucher, 1998/2001), Benoît Lachambre (Tracer, 2003) et Laure Bonicel (solo Panoplie #1 et la pièce n°11 le bleu est à la mode cette année, 2004).

Elle développe par ailleurs des projets personnels, notamment un travail à partir de la voix : combinaison-s, programme en quatre étapes constitué d'un atelier pour des non-professionnels de la danse, de la projection du film Arnulf Rainer de Peter Kubelka, d'un duo avec la chanteuse lyrique Dalila Khatir et d'un solo qui mêle corps et voix (2000). Elle conçoit et mène des ateliers pédagogiques pour non-danseurs et participe à des soirées d'improvisation.

2005 Elle a créé à Berlin, puis à Paris, le spectacle Visitations qui réunit des solos de (ou d'après) Dominique Bagouet, Isadora Duncan, Valeska Gert, Merce Cunningham, Tatsumi Hijikata, Vaslav Nijinski, Nikolska.

Elle a refait une pièce avec Boris Charmatz régi.

En 2008 Machine sans cible au Théâtre de la Colline en 2008 de et m.e.s. Gildas Milin.