Quelle vie ! En est-il de plus fantasque, de plus dense, de plus prolifique, de plus dramatique que celle de Sacha Guitry, homme de théâtre et de cinéma, homme de légendes ? Jacques Sereys pioche dans les récits autobiographiques des bribes, anecdotes et propos dessinant un personnage profondément amoureux de la vie.

Quelle vie ! En est-il de plus fantasque, de plus dense, de plus prolifique, de plus dramatique que celle de Sacha Guitry, homme de théâtre et de cinéma, homme de légendes ? Jacques Sereys pioche dans les récits autobiographiques des bribes, anecdotes et propos dessinant un personnage profondément amoureux de la vie.

Dans ce spectacle, malicieusement mis en scène par Jean-Luc Tardieu, Jacques Sereys ne lit ni ne dit le texte : il le joue, avec un mélange très personnel de drôlerie, de lucidité et de désinvolture qui nous fait découvrir Proust sous un jour nouveau.

Avec ce deuxième spectacle autour d’À la recherche du temps perdu, Jacques Sereys privilégie le personnage de Charlus. Il met en lumière avec force et relief le baron, dans une foisonnante galerie de portraits élaborée à la manière d’un kaléidoscope social et mondain. Y aurait-il un « secret Charlus » ? C’est le narrateur, Marcel Proust lui-même, qui va mener l’enquête, jusqu’à lever le voile du mystère.

Le centenaire ou la vaste épopée de la mémoire. Les divagations satiriques d’un vieillard bien jeune (l’auteur n’avait que 40 ans en l’écrivant), virtuose en diable.

Dans A la recherche du temps Charlus, nous retrouvons une foisonnante galerie de portraits, élaborée à la manière d’un kaléidoscope social et mondain. Y évoluent des diplomates, des femmes du monde, des actrices, des politiques, des militaires, des artistes, mais aussi des domestiques, des parents…

Carole Bouquet, Guillaume Gallienne, Micheline Presle, Ludmila Mikaël, Mathieu Amalric et beaucoup d'autres artistes seront le 9 novembre sur la scène du Châtelet pour une soirée exceptionnelle en hommage à Colette et destinée à récolter des fonds pour réhabiliter sa maison natale.

Jacques Sereys, sociétaire honoraire de la Comédie- Française, seul en scène, endosse le costume de Jean Cocteau. Le poète, nous parle sans détours, grave et léger, inattendu. Jean-Luc Tardieu, met en scène, dans les décors originaux de Jean Marais, un Cocteau sans masque.

Dans ce spectacle, malicieusement mis en scène par Jean-Luc Tardieu, Jacques Sereys ne lit ni ne dit le texte : il le joue, avec un mélange très personnel de drôlerie, de lucidité et de désinvolture qui nous fait découvrir Proust sous un jour nouveau.