Georges Perec naît à Paris le 7 mars 1936 dans une famille d’origine polonaise. Sa jeunesse va être fauchée avec la mort de son père au front, la déportation de sa mère et de plusieurs membres de sa famille dans les camps. Ce déchirement est au cœur de sa vocation d’écrivain. Puisqu’il est seul, il va créer son propre monde au travers de la littérature. Parlant de ses parents, il dit : J’écris parce qu’ils ont laissé en moi leur marque indélébile et que la trace en est l’écriture ; l’écriture est le souvenir de leur mort et l’affirmation de ma vie. Après des études intermittentes, il rédige dès 1955 des notes pour la Nouvelle N.R.F. et des critiques pour Les Lettres nouvelles.
Sa carrière de romancier débute véritablement en 1965, date à laquelle il publie Les Choses, salué dès sa sortie comme un chef d’œuvre qui lui vaut le prix Renaudot. Dès lors il enchaîne avec une production aussi éclectique que talentueuse : des romans dont les plus célèbres sont La disparition (1969) et La Vie mode d’emploi (prix Médicis 1978) ; des recueils de poésie, des pièces de théâtre, des livres plus ou moins autobiographiques, tels W ou le souvenir d’enfance (1975), La boutique obscure, Je me souviens. La Disparition est l’une de ses œuvres les plus marquantes puisque rédigée sans la lettre "e". Perec fut membre du mouvement Oulipo à partir de 1967, (Ouvroir de littérature potentielle) qui utilise des contraintes et des formules mathématiques pour écrire.
À partir de 1974, Georges Perec entame une riche activité de cinéaste avec la réalisation de Un homme qui dort, adapté de son roman et qui reçoit le prix Jean Vigo, la même année. Si l’on cherche à rapprocher l’œuvre de Georges Perec de quelque autre écrivain, l’entreprise s’avère impossible tant son style est inclassable. L’auteur italien Italo Calvino écrit de lui : (c’est) l’une des personnalités littéraires les plus singulières au monde au point de ne ressembler absolument à personne.
Lorsque Perec meurt le 3 mars 1982, lui, l’enfant des déchirements de l’histoire, L’Histoire avec sa grande hache, écrivait-il, il laisse une œuvre magistrale qui fera l’objet d’innombrables études, thèses, donnera lieu à la tenue de séminaires, manifestations publiques, émissions de radio ou de télévision, sans compter les Cahiers Georges Perec publiés par l’association Georges Perec.
Théâtre de Gennevilliers (T2G), Gennevilliers
Dans Espèces d’espaces, forme hybride à mi-chemin entre l’essai philosophique et le poème évocatoire, Georges Perec examine toutes les facettes de son rapport à l’espace, allant de l’espace de la page blanche à celui du vide sidéral, en passant par l’espace urbain.
Essaïon, Paris
Un matin, tu décides, simplement, évidemment, de ne pas te lever. De ne pas écouter ton réveil, de ne pas te présenter au monde. Tu n’iras pas à tes examens, tu ne finiras pas tes études. Tu dis stop. Et un autre monde se met en marche.
Théâtre 14, Paris
La folle agitation vaine et comique de deux employés de bureau interprétés par deux comédiens de talent. Anne-Laure Liégeois revisite avec un humour irrésistible le texte de Georges Perec.
Cartoucherie - Théâtre du Soleil, Paris
Joueur de mots, jongleur de lettres, de signes et de coïncidences, Georges Perec entremêle trois récits – fictionnel, autobiographique et ethnographique - sans lien apparent mais s'éclairant les uns les autres, et tente de remonter le fil de sa mémoire.
Théâtre 14, Paris
La folle agitation vaine et comique de deux employés de bureau interprétés par deux comédiens de talent. Anne-Laure Liégeois revisite avec un humour irrésistible le texte de Georges Perec.
Théâtre Falguière, Paris
Comédie de Paris, Paris
Espace culturel André Malraux au Kremlin-Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre
Artistic Athévains, Paris
Théâtre de la Cité Internationale, Paris
Théâtre du Rond-Point, Paris
La folle agitation vaine et comique de deux employés de bureau interprétés par deux comédiens de talent. Anne-Laure Liégeois revisite avec un humour irrésistible le texte de Georges Perec.