Frédéric Guittet

Frédéric Guittet

Frédéric Guittet commence la mise en scène à Paris en 1995 comme assistant de Jean Renaud Garcia au Théâtre du Chien fou en Corrèze et à l’ADAC (Association pour le Développement de l’Animation Culturelle de Paris). Il découvre avec ce travail, la compréhension du texte qu’il faut avoir et le recul qu’il faut parvenir à conserver afin de trouver sa place de « raconteur d’histoires» Commence alors une curiosité insatiable de afin de raconter à sa manière les textes qu’il découvre.

Il fait ses armes auprès de plusieurs compagnies : Coquelicots et pâquerettes à Quimper, le Théâtre du Parcours en Corrèze, Les Ateliers chansons de paris où il rencontre Gino Bilheur et Aranaud Bornancin. Ensemble, ils fondent « Le petit monde », compagnie de théâtre et chant où l’imaginaire de chacun peut se révéler. La première représentation de leur travail commun voit le jour au festival de Collonges la Rouge dans sa création coécrite avec Colomba Falucci et intitulée Céleste ou la généreuse imposture. Il prend conscience dans ce travail, que le texte se raconte différemment, quand les personnages qui le servent, nous donnent à voir leurs faiblesses et leurs pathologies. C’est par ce prisme qu’il abordera des auteurs aussi différents que Woody Hallen, Copi, William Shakespeare, Laurent Gaudé, Eugène Ioneso... Il quitte Paris pour Lyon où il crée et met en scène un spectacle jeune public Les petits soucis de Scapin (plus de 200 représentations à ce jour).

C’est à ce moment qu’il fonde Le Théâtre de Lune. Dans ce lieu blotti au sein d’une église sur les pentes de la Croix Rousse, il partage une sensibilité artistique avec d’autres comédiens, peintres, metteurs en scène, auteurs. Là, il fait la rencontre d’Arnaud Guitton, avec lequel il collaborera en mettant en scène deux de ses textes Le cantique des pirates et Mayday.

Il anime, dans ce même lieu, des ateliers de théâtre pour adultes.

Aujourd’hui son travail de metteur en scène est influencé par sa découverte des principes de physique quantique et de l’incidence de celles-ci sur le théâtre.

Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.

De 1999 à hier - Frédéric Guittet

Mayday

A la Folie Théâtre, Paris

du 16 oct. au 30 nov. 2014
1h15
COMÉDIE & BOULEVARD Terminé
  • De : Arnaud Guitton
  • Mise en scène : Frédéric Guittet
  • Avec : Arnaud Guitton, Anne Auger
Dans une comédie absurde, un pilote maniaco-dépressif et une hôtesse de l’air hystérique engagent une lutte sans merci en plein ciel pour prendre le contrôle d’un Boeing 777, l’un pour prouver l’efficacité de son bio carburant, et l’autre pour rejoindre une cité utopique et changer de vie. Mais l’oiseau de fer, lassé par la bêtise humaine, décide de prendre les affaires en main.
Le cantique des pirates

Proscenium, Paris

du 4 au 8 janv. 2012
CONTEMPORAIN Terminé
  • De : Arnaud Guitton
  • Mise en scène : Frédéric Guittet
  • Avec : Arnaud Guitton, Sylvie Chombard
1799. Le vent de liberté se propage à travers le monde. Une pirate venue enterrer son butin est dérangée par un homme aux intentions douteuses. Est-il voleur ? Poête ?
Il Capitano Fracasse

Théâtre 14, Paris

du 24 mai au 9 juil. 2011
1h30
CLASSIQUE Terminé
  • Mise en scène : Jean-Renaud Garcia
  • Avec : Albert Bourgoin, Eric Chantelauze, Frédéric Guittet, Yvon Martin, Zoé Nonn, Marie Cuvelier, Emmanuel Dechartre, Norbert Ferrer, Marine Gay, Patrick Hauthier, Michèle Ernou, Claire Maurier
Nous sommes en 1630. Une troupe de comédiens répète un nouveau spectacle et, sur son chemin, rencontre un baron voulant échapper à sa solitude. Un spectacle familial par excellence et une comédie baroque pleine de rebondissements et d'intrigues palpitantes !
Oedipe à Colone

Laurette Théâtre, Paris

du 25 au 27 mars 2011
1h40
CLASSIQUE Terminé
  • De : Sophocle
  • Mise en scène : Frédéric Guittet
  • Avec : Patrick Baufils, Michel Besançon, Sylvie Blanchon, Alexis Claret, Alexandre Delorme, Jacques Dill, Julie Hazart, Grégory Mastrostefano
La tragédie grecque nous parle-t-elle encore ? Les thèmes du destin, de la culpabilité, de la rédemption, de la fidélité et de la trahison que brasse cette oeuvre sont immortels, mais s’y ajoutent, comme en écho à notre (tragique ?) actualité, l’évocation du pouvoir, de sa conquête, de ses abus, de l’errance, de l’accueil ou du rejet de celui qui est différent, étrange, étranger.