La solide formation de Céline au Conservatoire Nationale du Mans lui a ouvert un large champ d’interprétations entre la comédie, la tragédie, et le théâtre moderne. Elle s’est confrontée aux plus grands auteurs en interprétant Zerbinette, (avec Georges Descrières et Marthe Villalonga), Mariane, Elvire ; joue le Bel indifférent de Cocteau, passe par Guitry et Jules Renard.
Au début des années 90, elle se lie d’amitié avec le metteur-en-scène Olivier Couasnon et ils partent tous les deux pour l’aventure des festivals de Verderonne, de Charnie en Champagne, et d’Avignon. Forts de leurs succès, ils fondent l’Acthalia puis Céline créera L’Alpha Théâtre.
Céline Yvon enchaîne les saisons théâtrales au Mans en bénéficiant des aides du Pays de la Loire et de la ville du Mans. Des auteurs comme Vaclav Havel, Obaldia, Jean-Claude Carrière, Tardieu et Eric-Emmanuel Schmitt lui ont permis d’exceller et d’obtenir la protection du sénateur-maire Jean-Claude Boulard qui lui écrira le rôle d’Aliénor. Elle créera donc Aliénor, une femme de pouvoir qui se jouera dans l’enceinte de l’abbaye de Fontevraud sous la férule de Jacques Auxiette, président de Région. Depuis les années 2000, Céline a toujours eu un faible pour L’Antichambre de J.C. Brisville.
Sa persévérance, après la disparition de son ami Olivier Couasnon en 2012, l’a amené à continuer sa route créatrice. Elle a su s’entourer pour mener à bien ses projets et il est clair que sans son enthousiasme et sa volonté, ce spectacle de L’Antichambre n’aurait pas eu lieu. Si Jean-claude Grumberg, Silbeyras, Arthur Miller, Jules Renard, Schisgal et tant d’autres lui ont donné des ailes, il va sans dire que tous ont participé à son amour du plateau. Le rôle de madame Du Deffand l’a touchée au cœur.
Depuis de nombreuses années, Céline prête sa voix à la radio pour des spots publicitaires ainsi que des contes pour enfants.
Théâtre des Gémeaux Parisiens, Paris
Paris, 1750. Une brillante dispute philosophique éclate dans le salon de Madame du Deffand. Jean-Claude Brisville a écrit une fiction remarquable à partir de personnages historiques (on croise Diderot et d’Alembert). La langue est éblouissante et vive, mise en valeur par une mise en scène et une interprétation ciselées.
Théâtre le Ranelagh, Paris
Paris, 1750. Une brillante dispute philosophique éclate dans le salon de Madame du Deffand. Jean-Claude Brisville a écrit une fiction remarquable à partir de personnages historiques (on croise Diderot et d’Alembert). La langue est éblouissante et vive, mise en valeur par une mise en scène et une interprétation ciselées.
Essaïon, Paris
Un récit sombre érotique et violent qui fait peser sur celui qui l'écoute l'atmosphère irrespirable de l'Allemagne de l'entre-deux-guerres...