Fin des années 1960, le pianiste Chris McGregor fonde un big band improbable composé de musiciens sud-africains et de jazzmen avant-gardistes britanniques : le Brotherhood of Breath (la Confrérie, ou plutôt, la Fraternité du Souffle).

Voilà plus de 10 ans que le quatuor Print, ici entouré de ses « friends  », élabore son propre langage musical. Deux saxophones, une contrebasse et une batterie, pour une musique volontairement asymétrique, qui joue sur une pluralité de vitesses, de sonorités jazz et d’incroyables textures.

Un accordéon minimaliste accompagne un travail sur le doute, le décalage, le moi. Comme si la déprime la plus sombre engendrait un fou-rire, comme si Beckett et Mistinguett se rejoignaient dans un divan freudien…