À ne pas manquer - Page 2

Après avoir cofondé la compagnie des Filles de Simone, Chloé Oliveres, époustouflante de présence et de bagout, se lance dans son premier seule-en scène. Elle s’empare du plateau et y rejoue ses amours réelles et imaginaires, avec beaucoup d’autodérision, le sens du tragique, une chanson en yaourt, quelques personnages, et pas mal de danse lascive.

Après avoir réussi à accroître l'intelligence d'une souris, des chercheurs décident de tenter l’expérience sur un homme. La nouvelle culte de Daniel Keyes est brillamment adaptée et donne un spectacle bouleversant et drôle, avec Grégory Gadebois, éblouissant. Un immense succès, une reprise à ne pas manquer !

Rabelais vient nous conter en personne les frasques de son héros, avec sa verve irrésistible, où truculence et bon sens se mêlent pour le bien-être du cœur et de l’esprit.

Avec son écriture singulière, « coup de poing » et désabusée, Alison Wheeler étrille son quotidien de trentenaire aux rêves naïfs et aux désillusions mélancoliques. Tantôt chantés, tantôt filmés, mais toujours attachants, les sketchs s'enchaînent sans temps mort et l'humoriste s'y livre comme jamais. Le public, hilare, en redemande. La promesse d'un talent à suivre !

Laurène Marx a un don pour la narration. Lorsqu’elle parle, tout le monde écoute. Seule en scène, l’autrice-interprète aborde les questions de genre à travers son propre parcours de femme trans non-binaire. Pour un temps sois peu dépasse pourtant le simple témoignage pour constituer un vrai « banger » scénique, porté par une lucidité et un humour aussi bien placés que dévastateurs. Un récit qui transforme. Dès 12 ans.

Le public suit l'évolution des sentiments de la marquise. Réticences d’un amour qui s’ignore ou qui se combat lui-même, aveux retardés par la pudeur, paroles qui démentent les sentiments… Revenant à un théâtre qui fait « une confiance inouïe à la cure par le langage », Alain Françon, grand directeur d’acteurs, a confié cette partition à de jeunes interprètes qui en restituent toute la subtile vivacité.

Benjamin Lazar met en scène les amours d'Alfredo et Violetta et entrelace théâtre, chant lyrique et musique. Avec six chanteurs et sept instrumentistes. Une belle occasion de redécouvrir l'opéra de Verdi. En français et en italien surtitré.

Les deux musiciens très talentueux des Fills Monkey entraînent le public dans leur spectacle interactif et tout public. Du banjo aux instruments électroniques en passant par la batterie, ils jouent de tout, se répondent et se défient avec beaucoup d'humour et d'énergie. On est emballés !

Les Funambules sont un collectif d’artistes uni.e.s pour lutter contre les discriminations à travers la création de chansons originales. Après le succès de leur projet contre l’homophobie, les Funambules reviennent avec leur nouveau projet ELLES pour faire entendre la voix des femmes.

Hedwig, chanteuse rock transgenre est-allemande, accompagnée de son choriste et mari Yitzhak et de son groupe « The Angry Inch », raconte son parcours chaotique. La comédie musicale rock de Broadway aux 4 Tony Awards enfin en France !

Après l’énorme succès de La tragédie du dossard 512, Yohann Métay revient avec un nouveau seul en scène. Pendant plus d’1h30, il tient chaque spectateur en haleine et en jubilation totale. Il sait tout faire et admirablement. Art du récit, humour, jeu, mime, il use de tout avec une virtuosité rare pour raconter les affres de la création. Un spectacle tout bonnement génial !