
Le
Dispariteur (créé à la ménagerie à l’automne 2005), forme considérée par Yves-Noël Genod comme très aboutie, c’est-à-dire « millimétrée », précisément inscrite dans l’espace et dans le temps, est née d’un travail improvisé au plus près de l’inconscience). Yves-Noël Genod a pour ambition, pour cette nouvelle création, de repartir au plus près de cette liberté. « C’est là l’essence de la magie, qui ne crée pas, mais invoque. », dit Franz Kafka. La conception de départ est donc la même : rien, aucune « technique », même minimale, dans le lieu brut du Off. Pas de machines. Mais le poème de la rencontre de la rencontre…
Je ferai un poème de pur néant
Il ne sera question ni de moi ni d’autres gens
Ni d’amour ni de jeunesse
Ni de rien d’autre
Je l’ai composé en dormant sur un cheval
Je ne sais à quelle heure je suis né
Je ne suis ni joyeux ni irrité
…
Mon vers est fait, je ne sais de quoi
Je le transmettrai à celui
Qui le transmettra par quelqu’un d’autre
Là-bas vers l’Anjou
Pour qu’il me transmette de son étui
La contre-clef.
Guillaume IX d’Aquitaine, septième comte de Poitiers (souvent cité par Pierre Soulages).
12, rue Léchevin 75011 Paris