
Dans un hôpital psychiatrique, des êtres se débattent pour exister. Entre maladies et besoins humains, la frontière est mince… À partir de 12 ans.
À partir de 12 ans.
Un hall d'hôpital, tout ce qu'il y a de plus banal et quotidien. Il y a du bleu, beaucoup de bleu, du chocolat, des baskets, et des dossiers, des doutes, et des rancœurs, un peu d'amour, ou du moins, son illusion, sinon l'on meurt, et puis surtout, ce rien, qui change tout. Les infirmiers, Estelle, Murielle, Patrick et Jules, veillent (surveillent ?) les patients : Gillette, Hugues, Arthur et Maggie.
« Il n'y a pas de place pour la douceur ici » dira Jules ; « C'est pas... Facile facile ! », déclarera Gillette.
Huis-clos non dramatique sur les ambiguïtés des échanges relationnels en milieu hospitalier, les portraits loufoques des personnages dessinent une vérité, celle du jugement de la folie. Rires et larmes au rendez-vous !
J'avais déjà vu cette pièce au Darius Milhaud et j'avais trouvé que, "ce saisi chaotique" d'une réalité dérangeante, abordait les problèmes de ces lieux clos "spécialisés", avec beaucoup de justesse tout en y apportant une certaine joie de vivre... Un comble ! Malgré ses heurts et ses souffrances ! Retrouvailles réussies !
A se demander qui est qui dans ces fuites de déraisons. Les jeunes comédiens. Ils ne sont pas seulement provoqués par la situation physique de l'hôpital psy mais également par les pathologies des malades ainsi que les carences, la frontière est parfois fort mince, nous font basculer dans une "déraison inapplicable à défaut d'être appliquée ". Stress et douleurs larvées du personnel. De fait, tous sont à saluer.
Pour 2 Notes
J'avais déjà vu cette pièce au Darius Milhaud et j'avais trouvé que, "ce saisi chaotique" d'une réalité dérangeante, abordait les problèmes de ces lieux clos "spécialisés", avec beaucoup de justesse tout en y apportant une certaine joie de vivre... Un comble ! Malgré ses heurts et ses souffrances ! Retrouvailles réussies !
A se demander qui est qui dans ces fuites de déraisons. Les jeunes comédiens. Ils ne sont pas seulement provoqués par la situation physique de l'hôpital psy mais également par les pathologies des malades ainsi que les carences, la frontière est parfois fort mince, nous font basculer dans une "déraison inapplicable à défaut d'être appliquée ". Stress et douleurs larvées du personnel. De fait, tous sont à saluer.
120, bis rue Haxo 75019 Paris