Un cœur sauvage

Paris 4e
du 23 août au 16 septembre 2006

Un cœur sauvage

Chronique de l’adolescence, de l’éveil à l’amour et aux désirs, Un cœur sauvage suit les joies et les tourments de Mathan, 17 ans, perdu entre une fille et un garçon. Qui apprivoisera son « cœur sauvage » ?

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  • Se découvrir différent

« J’ai l’impression qu’il est plus facile de faire évoluer les mentalités chez les jeunes, d’éviter les problèmes d’homophobie à travers une œuvre de fiction. Parce que c’est matière à discussion. On ne leur dit pas comment il faut réfléchir, comment il faut agir. On leur montre la réalité des choses et on leur dit : "Voyez. Vous vous moquez de quelqu’un, vous lui faites du mal mais voilà la conséquence derrière : cette personne peut penser au suicide…" » Christophe Botti

A 17 ans, Mathan trouve qu’il est douloureux d’être soi, douloureux aussi de tomber amoureux, surtout quand cet amour ne ressemble pas aux autres ! Entre deux étés, aux côtés de ses amis François et Virginie, il lui faudra découvrir ses désirs, affronter l’homophobie et surmonter sa peur de ne pas être accepté tel qu’il est. Cet apprentissage lui fera frôler la mort, et saisir le goût de la vie…

Un cœur sauvage évoque ce que beaucoup de gays ont vécu durant leur adolescence : se découvrir différent, appréhender la marginalité, subir les premières brimades homophobes, et peu à peu, s’affranchir de la pression de la norme en affirmant son identité. Christophe Botti a le mérite d’aborder ces thèmes compliqués d’une manière attrayante à travers une pièce romantique qui raconte une histoire d’amour d’adolescents.

Un cœur sauvage raconte l’éveil à son homosexualité du personnage de Mathan qui est déjà apparu dans une autre pièce de Christophe Botti, Un cœur de père, publiée chez editoo.com et également créée par la Compagnie des Hommes Papillons.

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  • Parler de l’adolescence

Je voulais parler de l’adolescence, parler de cette période où les sentiments sont portés à leur paroxysme, où les passions, les espoirs et les désespoirs prennent une place exubérante. Je voulais parler de la difficulté de se construire et surtout de la difficulté à se découvrir différent à un âge où l’on se cherche des modèles, des repères.

Je voulais parler de l’homophobie, des moqueries, des brimades, de la peur quand on a 10, 14 ou 17 ans et qu’on sait qu’on n’est pas tout à fait comme les autres.

Je voulais dire que le suicide est une pensée presque courante durant l’adolescence, mais que cette idée se transforme plus souvent que de raison en acte chez les jeunes qui se découvrent homosexuels. Incompréhension des parents, jugements des amis, rejet du groupe, angoisse de ne jamais trouver sa place, tout cela conduit parfois à cette extrémité... Il serait bon qu’on parle aux adolescents de l’homosexualité comme d’un état de l’être normal, une voie possible dans laquelle on peut se construire un joli chemin de vie.

J’ai écrit Un coeur sauvage pour ouvrir les yeux sur ce problème, sensibiliser le public à ces questions. Mais j’ai avant tout écrit une pièce romantique, une histoire d’amour toute simple où les sentiments sont exacerbés.

Christophe Botti

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  • La presse

"En à peine 1h15 animée par de jeunes comédiens vibrants, on passe du vaudeville à la réflexion identitaire, du drame à l’érotisme (très beau passage derrière un rideau) et, grâce à une mise en scène aussi rythmée que caressante, la gravité optismiste du propos traverse sans problème le cap du petit écran." Les Années laser, mars 2006

De plus en plus de spectacles soulèvent la question de l’homosexualité… Ici, elle s’adresse surtout à un public jeune pour qui il est encore difficile de trouver des réponses chez ses camarades de classe. Elles sont là, au théâtre, rassurantes. Pour les autres, il s’agira d’être ému par de jolis dialogues, de rire grâce à des répliques et à des situations grinçantes, d’être touché par la réelle fragilité qui se dégage d’une mise en scène précise, ambitieuse… Georges Ghika, aVoir-aLire.com, novembre 2005

"Un cœur sauvage met en scène l’affirmation de sa différence par un adolescent avec une émotion intense. Attirance et confusion. Mathan fait de nous les témoins de cette vie d’adolescent qui pourrait être tellement belle si elle ne faisait pas tant souffrir. Mais comment prendre goût à la vie et aux autres quand on ne les comprend pas ? Sans fard ni pudeur, Mathan nous ouvre ce cœur qui bat si fort et nous autorise à partager ses instants les plus tendres comme les plus violents…" Olivier Parot, Zurban, 26 octobre 2005

"Vous pensez peut-être encore qu’on n’est pas sérieux quand on a 17 ans ? Voici une pièce de théâtre qui dit tout le contraire. Comment gérer sa différence avec les autres et avec soi-même ? Comment surmonter les obstacles de l’obstruction, de l’obscurantisme social voire amical, des proches et des parents… Faut-il répéter que le suicide chez les jeunes est la deuxième cause de mortalité ? Cette pièce est une véritable mallette pédagogique pour le Ministère de l’Education et tous ses établissements, lycées et collèges particulièrement, en mal de moyens pour passer le message d’une ouverture à son semblable, d’une acceptation de l’altérité, et pour valoriser la diversité des êtres humains qui trame la richesse d’une vie sur terre." Lionel Duroi, Gaywox, 5 octobre 2005

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Spectacle terminé depuis le samedi 16 septembre 2006

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