Tu mendieras tant

Cette pièce donne le plaisir de réentendre quelques tirades de Rostand, et ce, malgré les grosses difficultés techniques dues à l'orage récent. Comme toujours, le cher Essaïon et surtout le "bon génie" de la régie nous a permis de nous "éclairer" l'esprit... Gentil moment, mais un peu trop invraisemblable.

Un tonnerre d'applaudissements pour le professionnalisme des deux comédiens qui ont maintenu la représentation, sans lumière (circuit électrique endommagé, et ce, malgré les magnifiques efforts de la Régie). Pas "FASSY"le vraiment, mais comme l'aurait dit la Grande Sarah "Quand même, ils ont joué !" Je ne suis pas fan de l'interaction au théâtre, mais le public d'aujourd'hui, semble priser la chose... Le public n'est-il pas Roi ? Pièce qui va dans l'esprit de l'Essaïon nouveau, pour draguer un public nouveau soucieux de se divertir sans perdre totalement les anciens, les fidèles et ne laisser personne au ban des tristes figures. Ah Cyrano, c'est mon Kif,, je l'ai dans la peau de mon âme, Cyrano, c'est mon mec à moi...des Christian j'en ai vu beaucoup, mais des comme toi, toi, toi mon toi.. Un peu de philo, d'écrivains, de poésie... de culture pour se tenir chaud les grands soirs dans notre monde en perdition ! Comédiens, magiciens, funambules, soyez remerciés. Le théâtre, c'est un pain béni, nourricier, riche en émotions, qui sait rendre belle chaque heure de notre vie. Tu mendieras tant et je t'en dirai encore des mots d'amour, des mots d'humour, tu m'as tout donné, tu m'as tout appris. Servante et obligé(e), quant à vous comédien(ne)s, merci d'exister, de me faire me sentir vivante.