Sur les chemins magiques de La Fontaine

du 4 mai au 29 juin 2003

Sur les chemins magiques de La Fontaine

Les ailes magiques de maman fée ont été dérobées par l’abominable Malférossa. L’Enfant, à la recherche des ailes volées, suit les chemins magiques de La Fontaine. Il y rencontre d’étranges personnages pas toujours commodes et affronte les épreuves avec courage et perspicacité.
Heureusement, les jeunes spectateurs seront là pour l’aider.

Les clins d'oeil de La Fontaine
A chaque protagoniste sa musique

L'histoire

Mot de l'auteur

Le cirque

La musique

Le rôle du spectateur

La colombe et la fourmi, On a toujours besoin d'un plus petit que soi.
Le loup et l’agneau : La raison du plus fort est toujours la meilleure.
Le Combat des Rats et des Belettes : Les petits en toute affaire esquivent fort aisément : les grands ne peuvent faire
Le petit poisson et le pêcheur : un tien vaut mieux que deux tu l'auras.
Le milan et le rossignol :  ventre affamé n’a point d’oreilles.
Le corbeau et le renard : Tout flatteur vit au dépend de celui qui l'écoute.
L'hirondelle et les petits oiseaux : Nous n'écoutons d'instinct que ceux qui sont les nôtres et ne voyons le mal que quand il est venu.
L'ours et les deux chasseurs : ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir mis par terre.
La laitière et le pot au lait : Adieu veau vache cochon couvée
Le lion et le rat : Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage.
Les Grenouilles qui demandent un roi : Se contenter de peur de rencontrer pire.
Le lion malade et le renard : Je vois fort bien comme l’on entre et ne vois pas comme on en sort.
Le chat et le renard : On perd du temps au choix, on tente, on veut tout faire, n’en ayons qu’un, mais qu’il soit bon.
La Grenouille qui voulait se faire plus grosse que le bœuf.
La besace On se voit d'un autre œil qu'on ne voit son prochain.
L'âne et le petit chien :  Jamais un lourdaud quoiqu'il fasse ne saurait passer pour galant.
Le Chat le Cochet et le Souriceau : Garde toi tant que tu vivras de juger les gens sur la mine.
Le chêne et le Roseau : Je plie mais ne rompt pas.
L'homme qui court après la fortune et l'homme qui l'attend dans son lit :  On cherche ailleurs ce qui se trouve chez soi.
Le loup et le chien : La liberté plutôt que l'asservissement.
La Fortune et le Jeune Enfant:  La fortune a toujours tort.

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L’Enfant : héros de l’histoire, il a 10 ans demain. Il est à une étape charnière de son développement affectif et intellectuel. (Les fossiles - le carnaval des animaux, C.Saint-Saëns)
La maman fée : elle est la « Femme » de ce siècle, féminine, moderne, active et mère.

Les personnages du monde de La Fontaine :
Ils sont tous des représentations symboliques de la mère. Tantôt effrayant lorsqu’ils s’opposent aux décisions et envies de L’Enfant, tantôt rassurant et aidant.
Abtémius : le Lutin, acrobate facétieux. (Les volières - le carnaval des animaux, C.Saint-Saëns)
La Goulue : l’Ogresse, clown-Auguste, éléphantesques, nigaude. (L’éléphant - le carnaval des animaux, C.Saint-Saëns)
Poupée : automate, candide, ingénue. C’est la première rencontre amoureuse de L’Enfant. (L’aquarium - le carnaval des animaux, C.Saint-Saëns)
Bouche-Friande : un monstre perpétuellement affamé de sucrerie et de chair fraîche et tendre. Elle n’a pas d’oreille, sans doute pour illustrer la morale de La Fontaine «Ventre affamé n’a pas d’oreille». 
Le Lion : il a un côté paternel, sécurisant, qui va rassurer L’Enfant. (La marche royale du lion - Le carnaval des animaux, C.Saint-Saëns)
La Marchande de fantaisies : la jongleuse, encourageante. (Les pianistes - Le carnaval des animaux, C.Saint-Saëns)
Le Roi : Monsieur Loyal, déjanté et harangueur. (Final -Le carnaval des animaux, C.Saint-Saëns)
Miaahtro : le chat fourré, fauve féroce mais peureux. (Personnage à longues oreilles - Le carnaval des animaux, C.Saint-Saëns & le Duo miaulé - L’enfant et les sortilèges de Maurice Ravel).
Malférossa : la sorcière, dompteuse, diva méprisante imbue d’elle-même. 
(La symphonie du nouveau monde - de Antonin Dvoräk).

Musiques : 
L’enfant et les sortilèges de Maurice Ravel
Le carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns
Le chant du rossignol de Igor Stravinsky
Les danses slaves d’Antonin Dvoräk
La symphonie du nouveau monde d’A. Dvoräk

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Les ailes magiques de maman fée ont été dérobées par l’abominable Malférossa. L’Enfant, à la recherche des ailes volées, suit les chemins magiques de La Fontaine. Il y rencontre d’étranges personnages pas toujours commodes et affronte les épreuves avec courage et perspicacité. Heureusement, les jeunes spectateurs seront là pour l’aider.

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« Les fables ne sont pas ce qu'elles semblent être ;
Le plus simple animal nous y tient lieu de maître.
Une morale nue apporte de l'ennui :
Le conte fait passer le précepte avec lui. »

Jean de La Fontaine.

C’est en suivant ces principes que j’ai écrit Sur les Chemins Magiques de La Fontaine, en intégrant à l'univers des enfants d'aujourd'hui des personnages et des lieux imaginaires issus d'anciennes traditions culturelles.
Ce conte de fée associe certaines des fables de La Fontaine qui touchent plus directement l'enfant et, en toile de fond, l’univers de l’épopée d’Homère et celui du pittoresque de Rabelais.
Ainsi se côtoient deux formes d'expression, le parlé d'aujourd'hui et celui d'autrefois. Ce savant mélange offre au jeune public une approche ludique et féerique des morales du célèbre fabuliste.

Dans une optique pédagogique, j'ai voulu réunir les fables de La Fontaine et le théâtre, soit en les adaptant comme le chat, le cochet et le souriceau, dont la morale est un moyen ludique d'apprendre la vigilance et la tolérance aux enfants, soit en les mettant en situation comme par exemple le petit poisson et le pêcheur ou la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf.
Pour illustrer le développement de la personnalité et l'évolution psychologique de l'enfant, je me suis référée à la psychanalyse des contes de fées de Bruno Bettelheim.
Ainsi, Sur les Chemins Magiques de La Fontaine intègre les codes des contes de fées à l'écriture théâtrale.

Aurélie Rochman

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La Compagnie Sans Edulcorant a choisi d'inscrire Sur les Chemins Magiques de La Fontaine dans l'univers du Cirque. Monde de strass et de paillettes, univers du dépassement de soi, le cirque est aussi un monde où l'animal est roi, à l'instar des fables de la Fontaine. Nulle part ailleurs qu'au Cirque, nous ne pouvons voir des animaux capables de mimer les hommes, capables de nous singer, rappelant ainsi les animaux allégoriques du célèbre fabuliste.

Pour les enfants, les personnages du cirque ont souvent un caractère magique. Le clown, l'écuyère, monsieur Loyal, le lion, le chat sauvage, l'acrobate, le dompteur sont autant de figures légendaires qui tour à tour effrayent, suscitent l'admiration, le rire ou la peur, expriment le danger. Chaque personnage du monde imaginaire s'apparente ainsi à une figure emblématique du cirque.
Pour rappeler cet univers, la Compagnie a choisi d'en détourner les objets traditionnels pour en faire des objets magiques : la chambrière de la dompteuse, en devenant un tigre à neuf queues, est soudain chargée de magie et synthétise les pouvoirs d'une sorcière ; le micro de Monsieur Loyal devient sceptre ; le seau d'eau du clown devient seau à poisson.

Comme au cirque, chaque personnage de la pièce a son numéro qui réclame à la comédienne un travail corporel : l'Ogresse, proche du clown et de l'éléphant ; le Lutin, devenu acrobate dans l'imaginaire enfantin ; le Roi, harangueur de foule, bonimenteur par excellence ; et la Poupée évoquant les automates.

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Dès les premiers instants du spectacle, le jeune spectateur est plongé dans un univers musical. Les notes de l’enfant et les sortilèges (j’ai pas envie de faire ma page) de Maurice Ravel, égrainent les longues minutes de l’ennui ressenti par L’Enfant qui s’endort…
Le carnaval des animaux de Camille Saint–Saëns l’éveille au monde imaginaire de La Fontaine. Chaque personnage y trouve sa musicalité, faisant ainsi ressortir son aspect physique animalier, tout en permettant de symboliser les ambiances de l’histoire.
Le caractère inquiétant de Miaahtro est exacerbé par la musique de  l’enfant et les sortilèges (duo miaulé) de Maurice Ravel et celui menaçant de Malférossa par la symphonie du nouveau monde (Allegro con Foco) de Antonin Dvoräk. Ce dernier passage permet également de mettre en évidence l’autonomie acquise par L’Enfant Sur les chemins magiques de La Fontaine

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Le jeune spectateur est sollicité tout au long de la pièce pour aider l’Enfant dans ses choix, en faisant notamment appel à son affectif, à sa mémoire, à son bon sens et sa propre réflexion. On trouve dans ce spectacle des messages éducatifs tels que la solidarité, la tolérance, la persévérance, la prudence, la vigilance. Le jeune spectateur devient actif en suivant le héros dans le développement de sa personnalité.

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Informations pratiques

Théâtre Montmartre Galabru

4, rue de l'Armée-d'Orient 75018 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Montmartre Salle climatisée
  • Métro : Blanche à 418 m, Abbesses à 430 m
  • Bus : Tourlaque à 27 m, Damrémont - Caulaincourt à 78 m
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Plan d’accès

Théâtre Montmartre Galabru
4, rue de l'Armée-d'Orient 75018 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 29 juin 2003

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