Roukiata met en scène avec dérision et auto-dérision son parcours, riche en péripéties, qui la mène de son école primaire en Afrique aux scènes de théâtre parisiennes. Chacune de ses aventures est l’occasion d’une réflexion drôle et délicate sur les décalages culturels entre la France et l’Afrique. Elles sont aussi l’occasion d’aborder sans tabou des sujets graves et profonds tels que l’excision, l'éducation et la santé en Afrique ou encore de l'immigration. Au terme de ce parcours initiatique c’est une Roukiata devenue une femme accomplie et sûre de ses choix qui reviendra au pays, retrouver les siens.
« Roukiata s’amuse des différences culturelles entre rire et émotion. » Le Point Afrique
« Jamais dans le pathos ou la moquerie, toujours délicate et attachante, elle s’emploie à porter un regard indulgent sur les peines et les joies qui ont ponctué son parcours. (...) un spectacle très abouti et enchanteur grâce à l’humanité qui en émane. Sa joie de vivre est communicative, son expressivité souvent irrésistible. » Sandrine Blanchard, Le Monde, 15 février 2019
« Un spectacle génial de drôlerie et d’humanité » L’Express Dix
« Pleine d'autodérision. Sans misérabilisme malgré les peines relatées. Roukiata Ouedraogo balaie les clichés sur l'Afrique et s'approprie le genre du seul en scène initiatique. » La Terrasse, juin 2018
Après s’être affirmée en tant que comédienne ambitieuse avec Yennenga, l’épopée des Mossé qui la confronta à un des personnages mythiques de la culture burkinabè ; après s’être affirmée en tant que comédienne comique avec Ouagadougou Pressé, Roukiata revient avec Je demande la route. Le projet cette fois est de continuer à creuser le sillon du rire, qui est probablement le meilleur vecteur du partage, de la joie de vivre et de la tolérance. Valeurs chères à la comédienne.
Je demande la route réinvente un humour transfrontalier et transculturel qui fonctionne aussi bien en Afrique qu’en Europe. L’ambition de Roukiata Ouedraogo consiste, à partir d’elle-même, de son vécu professionnel, personnel à donner à rire sur divers sujets tels que le parcours d’une migrante, les différences culturelles, le racisme, les souffrances infligées aux femmes... Spectacle de la maturité après la fantaisie juvénile de Ouagadougou pressé, Je demande la route aborde des sujets plus graves, plus sombres. La domination basée sur la sexualité dont souffrent les femmes, au sud comme au nord doit être dénoncée de toutes le manières possibles. Ne pas éluder les drames du monde, les affronter même, mais sans jamais se départir de l’humour qui est le meilleur rempart contre la barbarie.
Je demande la route est une traversée initiatique dans un monde de brutes. L’école n’est pas douce en Afrique pour les écoliers. L’arrivée en France est dure pour une migrante désargentée. Le parcours professionnelle est compliqué pour une jeune africaine non diplômée. Mais c’est en surmontant ces épreuves que la jeune fille devient une femme maîtresse de son destin. Roukiata fait, avec Je demande la route, un retour sur elle-même et souhaite offrir une belle histoire, grave et légère, à laquelle chacun peut s’identifier.
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