On naît pas homme

L’histoire
Note d’intention
Quelques extraits …
Et la Presse…

• L’histoire

Un ange Jamie Bond, accompagné de son commando descend sur terre. Sa mission : « Sauver la veuve et l’orphelin, la mère et le fils, la canne et le parapluie ». Il y a fort à faire car la mère en question est totalement hystérique et ne peut plus se débarrasser de son hoquet depuis que son fils Maxime grimpe dans les arbres pour sauver toute une terre. Jamie décide de les aider en s’incarnant en une psy très orgasmique.
Maxime quant à lui au plus fort de sa nouvelle célébrité retrouve Valère, un ami de lycée devenu animateur vedette de la télévision. Valère est homosexuel et Maxime ne tient pas à le devenir. Pourtant peu à peu, Valère réussit à séduire Maxime ce qui n’est pas sans poser de nouveaux problèmes à Nobucco qui veut absolument « guérir » son fils de cette maladie. Jamie et son commando vont jouer les nounous freudienne et lacanienne et dénouer les fils tendus de la maternité. Nobucco y gagnera quelques plumes et comme dirait Pierre Dac : « Tout est dans tout et réciproquement. »

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• Note d’intention

« On naît pas homme, on le devient ! » dit Valère à Maxime en lui demandant de descendre de son arbre pour enfin voir à hauteur d’homme la vie qui lui tend les bras. ON NAIT PAS HOMME est une comédie qui se joue de nos à priori dans un univers que j’ai souhaité drôle tendre et émouvant. Les personnages se rencontrent, se dérobent et dérapent sur des mots d’aveu, d’amour et de sexe. Chacun croit détenir la vérité et tyranise son entourage avec ses angoisses quotidiennes mais chaque fois les évènements de la vie ébranlent les certitudes.
ON NAIT PAS HOMME est une comédie de mœurs, une comédie de notre temps que j’ai souhaité « psycho-érotico-paradoxale »

Christine Faure

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• Quelques extraits …

Un zest de psychologie….
Jamie : Il y a quelques années, j’étais toute seule, sans mec, sans enfant, alors qu’est-ce que je fais ? je vais à la SPA pour adopter un chiot ! Vous savez ce que ma mère m’a dit : « Tu comptes aussi l'allaiter ? »

Le regard attentionné d’une mère…
Nobucco : Oui c’est vrai, je l’accompagne le plus souvent possible, oui c’est moi qui achète ses sous-vêtements et alors ? C’est pas sa Mathilde qui s’en occupait, elle et sa bio-attitude ! Quant à son internet, la première fois qu’elle en a parlé devant moi, j’ai cru que c’était une entreprise de nettoyage, c’est vrai on ne comprend rien à ce qu’elle raconte, et en ce qui concerne le ménage, croyez-moi, une entreprise de nettoyage n’aurait pas été de trop…

Un bon équilibre nutritionnel...
Maxime : C’est sérieux Valère l’alimentation c’est une question de vie ou de mort. C’est ton carburant l’énergie que tu mets dans ton corps.
Valère : Tu vas pas commencer à nous emmerder. Et ton cuir, tu crois que c’est de la banane séchée ?

Des critères esthétiques
Nobucco :Je veux me faire refaire la façade avant qu’on ne me braque un bistouri sur la tempe.

Quelques préoccupations écologiques …
Maxime : Plus sérieusement, quant au bout de quarante cinq jours, ils ont signé en bas l’accord de protection de la forêt c’est Pépère que j’ai serré, j’ai pleuré dans ses bras, je lui ai dit : tu es sauvé mon vieux…

Une bonne santé…
Nobucco : Maxime laisse-moi t’aider. Pour toi je suis prête à tous les sacrifices, pour que tu connaisses enfin une vraie femme et que tu sois guéri.
Maxime : Mais tu es folle ? Guéri de quoi ?
Nobucco : De cette maladie qui te fait préférer les hommes.
Maxime : Maman, c’est pas possible dis-moi que tu es sous Prozac…

Beaucoup d’amour…
Valère : Au fait c’est quoi ton type de femme ?
Maxime : Eh bien je ne sais pas moi je n’ai pas de type. Enfin si, je rêve d’une femme qui reste à la maison, qui prépare le dîner, qui m’attend, qui me masse les doigts de pied le soir…

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• Et la Presse…

« Une pièce très très gay, aux antipodes des habituels registres « Cage aux folles ». Une petite compagnie parisienne, LA NUIT COMME EN PLEIN JOUR, sort de l’ombre avec une œuvre maison audacieuse et hilarante qui mérite le détour…ON NAIT PAS HOMME se joue des à priori avec humour et talent !…Le résultat est désopilant et génial. Jamais l’homosexualité n’avait été abordée sous un angle aussi déjanté… » F.H Cité Gay – Septembre 2001