
Présentation
Il en disent...
La presse
Une pièce-cuisine-séjour-salle de bain avec mots et phrases à tous les étages, écritures à tiroirs, va-et-vient et doubles sens, sujets brûlants, verbes aromatiques et jolis compléments… Les mots, c’est comme l’alcool, c’est réjouissant, pour ceux qui en usent à petites doses, ça leur donne du plaisir, ça peut même aller jusqu’à l’euphorie…
Ceux qui en abusent se rendent malades : on compatit à la souffrance de ce motomane vocabulique, condamné pour « mots et usage de mots », à une peine d’utilité publique : parler, parler… Et les mots filent…Loin de l’exercice de style, le nouveau spectacle de Vincent Roca navigue entre absurde et subtilités de la langue française, jeux de mots et de maux, humour et malice.
Vincent Roca, obsédé textuel, artisan tourneur-phraseur ou encore sculpteur sur mots, est aussi et avant tout un auteur, doublé d’un comédien. Ce spectacle écrit avec la complicité de François Rollin – qui assure aussi la mise en scène – parle de choses simples : la vie, l’amour, la mort, et la bisque de homard…
Notre quotidien, en somme ! Et merci à Wally pour la mélodie d’Alzheimer !
« Vincent Roca est rare. Il a du charme, de l’humour, de l’esprit, il est émouvant et bizarre. Qu’est ce que vous voulez de plus ? Qu’il fasse un spectacle ? Il l’a fait ! C’est bien simple, si vous n’y allez pas, je ne vous parle plus » Jean-Michel Ribes
« Mots et usage de mots »
De tous les sports individuels, le jeu de mots est sans conteste le plus pratiqué par les Français. Selon une étude récente (le Pifomètre, mars 2000), 84.3% de nos compatriotes avouent s’y adonner au moins une fois par jour. Et le jeu de mots, comme tous les sports, a ses élites. Et ces élites, comme toutes les élites, ont leurs champions. Et ces champions, comme tous les champions, souffrent.
Mon grand frère, Vincent Roca, en tant que champion des élites des jeux de mots, souffre. Plus ses performances sont épatantes, plus il souffre.Nous ne devrions pas en rire. Et pourtant nous en rions. Alors de deux choses l’une : ou bien nous sommes cruels, ou bien Vincent a beaucoup de talent. Ou alors les deux…
François Rollin
(…) Même le Vatican n’a pas été épargné par cet universel tracas : jaloux sans doute de son élocution, JP II songea à abréger son pontificat ! Bref, sous toutes les latitudes, on dit de lui : « C’est un cas ! ». Mais oui… Euréka ! J’ai trouvé : ce poète délicat, qui renvoie aux oubliettes Garcia Lorca. C’est… Vincent Roca !
Bruno Masure-k (désespéré !)
On me demande ce que je pense de "Mots et usage de mots". Je veux bien le dire, mais sous forme de jeu. Soit les trois questions suivantes : ai-je aimé le spectaclede Vincent Roca ? est-il à la fois intelligent et drôle ? suis-je prêt à le recommander à d'autres ? Et les trois réponses correspondantes, dans le désordre : oui, absolument ; oui, sans aucun doute ; oui, certainement. Voilà, à chacun de se débrouiller avec ça pour connaître mon avis.
Gérard Miller
Cher chercheur, pardonnez-moi mais je n'ai pas pu m'empêcher de vous balancer comme receleur. Amicalement. Daniel Pennac
Ce n’est certainement pas parce qu’on a couché avec une dame, aussi belle soit-elle et après avoir obtenu toutes ses faveurs, pris tout le plaisir espéré, qu’on peut lui dire ces deux mots : je t’aime. Alors, Vincent, comprenez mon embarras pour vous exprimer « en deux mots » tout ce que m’inspirent les vôtres, innombrables, qu’ils soient de tête ou de cœur. Ayant remarqué, au passage, des cousins aux miens prochainement édités, comment vous féliciter pour l’usage que vous en faîtes, sans avoir l’air de m’en féliciter moi-même ?Vous voyez bien qu’en un mot comme en dix, Vingt, cent, ces mots peuvent devenir nos maux. Ce dont je ne me pardonnerais jamais. Un mot, un seul : Bravo ! Votre ami
Pierre Etaix
Respect à l'Originalité du Chercheur Affectueux . Merci, mon cher Vincent, de m'avoir laissé quelques mots pour évoquer ton spectacle et ta personne !
François Morel
Vincent Roca… Cet homme est redoutable. Il joue avec les mots, en professionnel. Pour son spectacle, il sort le grand jeu, il rafle la mise et vous vous retrouvez sans un mot. Pire, vous êtes content. Il ne vous reste qu’une issue, y retourner pour tenter de vous refaire.
Dessinateur – Charlie hebdo
De Roca j’en ai touché un mot à Robert. C’est simple Roca est entre roc et rocade.
- ROCA : nom propre masculin singulier peu commun. Durable comme la pierre, solide comme un roc (ça me rappelle quelque chose), Roca nous détourne des voies toutes tracées de l’humour indigent.
- Indigent : ça sonne comme indigeste. Indigestes le texte pauvre et la grimace grivoise du comique rôteur.
- rôteur : rôti. Se dit d’un poulet bien cuit. Un comique cuit est cuit. Attention Roca n’est pas cru. L’émaux de la mosaïque verbale du sus-nommé est dorée à souhait.
- Doré-ée : Peut se dire d’un mot. Un mot doré à point, (virgule) n’est pas mort mais mordoré. Mordoré se dit également d’un mot mordant. Le poète persévère en mordant dedans. « Je perds mes vers, c’est dur à avaler ».
« Mots et usage de mots », c’est frais. C’est vrai. J’ai en mémoire cette fameuse idée du bon comédien qui pourrait même nous captiver en récitant le bottin. Vincent le fait avec les dictionnaires, sauf qu’il ne récite pas, il incite. Incitation à modeler le texte comme une bonne pâte. Insinuation sur les détours sinueux du vocabulaire qui rebondit. Incitation à l’amour radical des mots. Enchantement dans la redécouverte des racines. Ensorcellement de la définition infinie. Va-et-vient d’un drôle de courant sans alternative entre la scène et le public. Vincent, tu as des réminiscences « desprogiennes » montées sur une rigolade en cascade.
A rigolade, le dictionnaire reste sans voix. Moi aussi. Merci.
Philippe Bertrand - Emission « Trafic d’influence » - France-Inter
« Une gymnastique de l'esprit formidable et drôle. On en redemande ! » José Artur, France Inter
« Vérifier dans le dictionnaire que TOUS les mots figurent bien par ordre alphabétique, ça ne viendrait à l'idée de personne. Sauf lui. Ce maniaque textuel manie aussi l'absurde et le non-sens avec virtuosité. Chez Roca, "les neurones réintègrent le domicile cervical" et "le plombier meurt des fuites d'une longue maladie." Un émule de Devos à l'univers drôle et poétique. »
Télérama, Michèle Bourcet
« Cet homme est un obsédé textuel ! Dans un délire verbal, Vincent Roca déshabille les mots et les phrases, lève le voile sur les expressions, décortique et cite de mémoire la définition des termes les plus compliqués du dictionnaire. C'est drôle, parfois émouvant, toujours brillant. Comme pour Devos, certaines réparties méritent réflexion mais mieux vaut ne pas trop s'attarder sous peine de perdre le fil d'Ariane que déroule l'exégète Roca.
Le comédien ne nous propose pas pour autant un exercice de style, c'est abordable - même les enfants présents dans la salle prennent plaisir aux tournures et aux tourments de ce malade des mots - subtil et réjouissant. Surtout lorsque ce doux-dingue nous donne ses différentes versions de la réplique "Ciel, mon mari !" ou dépanne un copain en lui préparant un texte qui sera lu lors d'une cérémonie de mariage… »
Le Parisien, B.A.
« Mais quelle gueule pouvaient-ils faire ses élèves quand jadis, il leur donnait des cours de math ? D’une part, parce que ses propos ne devaient pas être très conventionnels, même s’ils étaient religieusement écoutés. D’autre part, parce que, comme l’indique si bien le titre « Mots et usage de mots », Vincent Roca est un virtuose des mots. Quant aux chiffres, je n’en sais rien… il en fait pis que pendre avec eux et leurs usages. Il les triture, les décortique, les analyse, les « chewingomme » ; il les charade, il les rébuse, s’en joue et s’en déjoue, contrepète et calembourde.
Ecrit en collaboration avec François Rollin (les Guignols de l’Info), ce spectacle est fin, enfin, et donne faim d’un rire qui n’a rien de palmadesque ou de lagaffesque ; bref, de grotesque. Les mots ne servent plus uniquement à indiquer où se trouve la braguette et le poids du gras double. Les mots mis dans tous leurs sens sont jouissifs ou terribles. Plus proches de Devos, Boby Lapointe ou de Queneau, ils sont là pour raconter à leurs mille milliards de manières insensées la vie, l’amour, la mort, la recette de la bisque de homard, la bêtise, ou l’infini du langage. Avec Vincent Roca, le mot est juste, exact, comme une belle histoire d’amour qui se termine bien. Et lui, la sienne d’histoire d’amour elle est avec ces maudits mots dits pour nous faire beaucoup rire. A prendre et à déguster comme un remède contre nos maux. »
Lyon Poche, Stani Chaine
« Vincent Roca est tombé dans un dictionnaire quand il était petit… Ce véritable obsédé textuel a toujours le dernier mot, un mot pour un autre, un mot tard ou un mot tôt à utiliser… Avec lui les mots filent sans besoin de perfusion. Son nouveau spectacle, concocté avec le génial François Rollin, est d’une irrésistible drôlerie. Ces deux-là étaient faits pour se rencontrer et s’aimer. C’est une véritable réunion de malfaiteurs qui attaquent notre banque de donnée linguistique. Amis de la langue française, des beaux mots et des délires verbaux et verbeux, savourez les délices de ce spectacle avec gourmandise »
Pariscope, Marie-Céline Nivière
« Voici un spectacle qui enchantera les amoureux de la langue française, ceux qui se délectent de toutes les astuces et bizarreries qui se cachent dans notre vocabulaire courant. Un homme relate son calvaire : il ne peut s'empêcher de disséquer chaque expression qu'il entend, et de lui trouver un double, un triple, un quadruple, un centuple sens ! C'est éblouissant, irrésistible, intelligent, diablement bien ficelé… mais on a un peu le tournis face à ce travail de Romain qui repose uniquement sur l'effet verbal. François Rollin et Vincent Roca ont concocté un texte aux petits oignons, mais c'est uniquement le second, seul en scène, qui s'y colle : il y a du virtuose en lui. »
France Soir, N.M.
« Lorsqu’un écrivain parle de ses problèmes, il semble normal que les circon-locutions du langage soient l’un de ses sujets de prédilection. Lorsque deux grands écrivains parlent de leurs angoisses de langage, cela fait une très bonne pièce. Lorsque enfin l’un des écrivains, Vincent Roca, est aussi un grand comédien, et qu’il choisit Avignon pour jouer la pièce en question, cela donne « Mots et usage de mots ». Cette chronique de la longue descente aux enfers d’un homme obsédé par les double sens, les ca-lembours, les contrepèteries, au point d’être interné, peut s’avé-rer drôle, bien sûr, mais aussi mélancolique, désenchantée, é-mouvante, sensible, raffinée… Précipitez-vous, et ventre à terre… »
La Provence, W.A.G.
« Sa nouvelle création est un vrai bonheur d'intelligence à donner des frissons de satisfaction. Depuis une dizaine d'années, Vincent Roca nous a habitués à user et abuser des mots avec délice à travers des spectacles comme Allegro ma non troupeau, Moderato cantabudulé ou Texte-appeal, sans oublier Et le petit l'a peint, son hommage à Boby Lapointe. Un de ses maîtres à penser avec Raymond Devos. Ce véritable obsédé textuel vient de parachever son œuvre salutaire avec Mots et usage de mots, sa dernière création, élaborée avec l'efficace complicité de François Rollin, tant à l'écriture qu'à la mise en scène.
Un spectacle à découvrir sans faute, où Vincent met à nu sa méthode de travail, ce quotidien hanté de mots et de phrases en cascades, ne pouvant s'empêcher de chercher le (ou les) sens caché(s) derrière chacun d'eux.
D'une finesse rare, ce spectacle part d'un dictionnaire classique, que Roca a vérifié du premier au dernier mot, afin de dénicher l'éventuelle erreur de classement. Traquant la moindre définition, c'est l'occasion de rebondir de synonymes en synonymes, comme un voyageur traversant les mers et les frontières.
Qu'il s'agisse de la rédaction d'une petite annonce immobilière ou d'un compliment pour un mariage, Roca captive l'auditoire par ces jeux de mots savoureux, intel-ligents, en prose ou en vers, en texte ou en chanson, capable d'aborder le sujet le plus léger ou le plus grave comme la maladie ou la mort.
Jubilatoire, cette convocation dans l'univers riche et varié des mots est une performance scénique qui force l'admiration. »
La Provence, Patrick Merle
" Solitude du dictionnaire, miracle du double sens : « Mots et usage de mots », le lexique de Vincent Roca est infini. La Marquise jubile. Dix jours déjà que Vincent Roca fait tanguer la péniche de La Marquise avec son spectacle « Mots et usage de mots », mis en scène par et co-écrit avec l’également volubile François Rollin. N’ergotons pas : c’est un vrai spectacle, de ceux où l’on jubile. L’histoire est simple : le monsieur sur scène est prisonnier des mots. Sa vie en est remplie, il ne peut guère plus se taire que s’en défaire. Cet homme est malade des mots et son existence entière relève du dictionnaire. Alors, il joue : calembours, contrepèteries, double sens. Et tangue la péniche… Car ses mots pèsent lourds, étant chargés d’histoires. Au départ, on les écoute, à la fin, on les connaît : de saugrenus, les « homards », « ormes » et autres « parents « sont devenus familiers.
Aux montagnes de sens que constituaient les définitions initiales, Roca a rajouté une ultime couche : lui. Du moins celle de son personnage : cette résonance, cet écho que fait un mot en tombant dans une oreille. Le nom « enterrement » par exemple… Ici son synonyme est « mère » ou, plus loin, « meilleur ami ». Tout n’est pas dans le lexique, notre mémoire ne suit pas forcément l’ordre alphabétique.
Dans le spectacle tout n’est pas dit non plus : Roca dit « girafe » et nous entendons « enfance ». Roca dit en silence l’amour, la folie et l’absence. Sur le lac de Constance. Ça ne vous rappelle rien ? Alors, allez le voir : il reste en cale jusqu’à samedi.
Et vous constaterez que lorsqu’à la fin du spectacle, le glouton syndrome d’Alzheimer aura eu le dernier mot sur cette polysémite aiguë et miraculeusement riante, vous en viendrez à maudire, comme tout le monde dans la salle, le bruit vide et littéral des clapotis. "
Le Progrès, Olivier Saison
Vincent Roca, comique pris au mot
Ouvrir un dictionnaire pour vérifier si tous les mots sont classés dans l’ordre, il n’y a guère que Vincent Roca pour en avoir l’idée. Obsédé textuel, maniaque du verbe, ce grand gaillard n’a jamais caché au public sa déviance étymologique. Depuis dix ans qu’il tourne, cet humoriste prend un malin plaisir à jongler avec les sens pour tricoter au kilomètre du jeu de mots subtil et du calembour de haute volée. Mais aujourd’hui c’est l’overdose. Roca est malade des mots, en phrase terminale. Face à ses maux, Roca se soigne. Sa thérapie, c’est la scène. Son toubib, c’est François Rollin, coauteur au stylo habile et metteur en scène de Mots et usage de mots, cette cure jouissive au pays des contrepèteries et des délires verbaux. Dans un décor minimaliste, engoncé dans un costard sombre, Vincent Roca raconte en solo sa longue descente dans l’empire des sens, commencée à l’âge de huit ans lors d’une visite chez le dentiste. Plongé dans un univers de folie poétique et absurde, le public savoure en riant cette cascade étourdissante d’habiletés linguistiques. Normal. Jamais Roca ne sombre dans la facilité du jeu de mots laid. Dans la lignée de Boby Lapointe, Francis Blanche et Raymond Devos, Vincent Roca peut prétendre au titre de King of the words
Frédéric Crouzet Libération. 4 février 2000
Le tandem Vincent Roca – François Rollin peut prétendre au maillot jaune de l’humour avec ce texte cosigné, interprété par Roca et mis en scène par Rollin. Le poids des mots pour le choc d’un duo bien huilé qui mord à pleines dents dans la langue française, joue avec la pointe du verbe pour lui faire dire tout mais pas n’importe quoi, et en extrait des sens jamais uniques. Un spectacle original avec en cadeau une savoureuse explication de textes.
Florence Halimi - Le Journal du Dimanche
76, rue Guillaume Puy 84000 Avignon