Mathilde Monnier - Déroutes

Le poète Lenz porte dans son corps l'espace du calme et du désastre. Dans ce travail futur à partir des matériaux/lenz, il s'agit avant tout de traiter d'un espace de ralentissement. Le temps du paysage est un temps contemplatif proposant un espace mental où désarticuler le regard, mais dans lequel comme chez le poète, surgit le désordre, voire le désastre. Avec cette nouvelle création pour treize danseurs, Mathilde Monnier s’est inspirée de Jakob Lenz, poète et dramaturge, fou marchant dont Büchner décrivit la lente dérive suicidaire. (Walkabout... une marche donc, qui - comme chez les aborigènes -serait la combinaison de trois lignes : celle du paysage, celle des pas, et la plus importante, qui rassemble les deux autres et les fait exister, la ligne mélodique.)