
Tentez de devenir plus culotté que moi pendant une heure et demie ! Un seul mot d’ordre : l’audace en toute chose et sans limite.
Culot : le spectacle qui invite le spectateur à l'audace en s'émancipant du regard des autres pour n'avoir plus honte de rien.
Un spectacle hybride qui mêle sketch et comédie musicale, impro et textes littéraires, et qui invite le public à sortir de sa zone de confort. Tout est permis dans cette parenthèse magique qui balaye la bien-pensance moralisatrice ! Bref, soyez dingues, fous, libres !
Marie s'infiltre, comédienne, auteure, chanteuse, danseuse et metteur en scène, s'est fait connaître en 2017 sur les réseaux sociaux grâce à ses vidéos satiriques, comiques et politiques sur la société française et l'actualité en général.
Ses vidéos ont été un tremplin pour dévoiler son culot et son talent. Son créneau est de révéler les contradictions et l'absurdité comique du quotidien. Marie va toujours droit au but et ose ce que personne n'ose.
Ma fille et moi pensions découvrir une performance dénonçant les abus et les outrances de notre société. Ce que nous avons vécu fut tout autre. Sous couvert de provocation, le spectacle invite en réalité à devenir complice d'humiliations publiques et de propos profondément irrespectueux. Le moment le plus choquant reste cette scène où l’artiste, en s'asseyant de façon suggestive autour du cou d’un homme âgé du public, lui demande s’il a "de quoi payer", avant de l’insulter de "vieux pervers". Nous avons également été glacées par les insultes et les stéréotypes raciaux ou sexuels balancés envers des spectateurs des 1er rangs, sans aucune distance critique, le tout sous les rires d’un Bercy plein à craquer. Nous attendions une rupture, une remise en question, un retournement de sens. Mais non. Rien. Pas de réparation. Juste une escalade. Jusqu’à cette injonction finale où le public fut sommé de danser sous peine d'humiliation publique. Cette menace, dans un tel contexte de violence symbolique, a été la goutte de trop. Nous n’avons pas dansé. Nous avons regardé autour de nous, hébétées, cette foule sous emprise et prête à tout accepter. Et nous sommes parties au début de l’acte 2. Nous sommes ressorties avec l’impression d’avoir été salies, témoins involontaires d’un déversement de saletés irrespectueuses. Si "le culot" consiste à bafouer la dignité humaine pour divertir, alors non, ce n’est pas du courage. C’est de la violence déguisée en spectacle.
Que c'est médiocre! Que c'est long et creux. Il ne suffit pas d'être grossier pour être drôle. Il ne suffit pas d'être vulgaire pour être impertinent Le résultat de ce long supplice est juste très convenu et pénible. À fuir !!
Réservé via Theatreonline
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Ma fille et moi pensions découvrir une performance dénonçant les abus et les outrances de notre société. Ce que nous avons vécu fut tout autre. Sous couvert de provocation, le spectacle invite en réalité à devenir complice d'humiliations publiques et de propos profondément irrespectueux. Le moment le plus choquant reste cette scène où l’artiste, en s'asseyant de façon suggestive autour du cou d’un homme âgé du public, lui demande s’il a "de quoi payer", avant de l’insulter de "vieux pervers". Nous avons également été glacées par les insultes et les stéréotypes raciaux ou sexuels balancés envers des spectateurs des 1er rangs, sans aucune distance critique, le tout sous les rires d’un Bercy plein à craquer. Nous attendions une rupture, une remise en question, un retournement de sens. Mais non. Rien. Pas de réparation. Juste une escalade. Jusqu’à cette injonction finale où le public fut sommé de danser sous peine d'humiliation publique. Cette menace, dans un tel contexte de violence symbolique, a été la goutte de trop. Nous n’avons pas dansé. Nous avons regardé autour de nous, hébétées, cette foule sous emprise et prête à tout accepter. Et nous sommes parties au début de l’acte 2. Nous sommes ressorties avec l’impression d’avoir été salies, témoins involontaires d’un déversement de saletés irrespectueuses. Si "le culot" consiste à bafouer la dignité humaine pour divertir, alors non, ce n’est pas du courage. C’est de la violence déguisée en spectacle.
Que c'est médiocre! Que c'est long et creux. Il ne suffit pas d'être grossier pour être drôle. Il ne suffit pas d'être vulgaire pour être impertinent Le résultat de ce long supplice est juste très convenu et pénible. À fuir !!
Réservé via Theatreonline
16, rue de Clichy 75009 Paris