C’est une comédie courte et légère, comme les jupes des filles à la belle
saison. Trois femmes blondes (d’environ 45, 30 et 20 ans) papotent au bord de la piscine d’un hôtel chic.
Au bar, le serveur et un homme mystérieux tentent de les aborder.
Ca parle des hommes, des femmes, des couples, des chiens, c’est très drôle et à la fois original
(par son point de vue) et actuel (par son sujet).
Le spectacle est suivi par un buffet gourmand partagé avec les acteurs. Un bon moment sympathique et convivial impossible à regretter, dans la tradition généreuse, bavarde et hospitalière des débuts du café de la gare.
... sur les « blondes » et sur leurs … admirateurs
Carole Jacquinot (Chelsea) : vous l’avez tous vue quelque part, au cinéma (Papy fait de la résistance, Viens chez moi…), au théâtre (Le roi des cons, Les gagneurs) à la télé (Cocoricocoboy) elle vous a toujours fait rire, vous l’avez toujours trouvée belle, et ça continue.
Elodie Perrier (Bambou) : elle joue au Café de la Gare depuis ses 17 ans, au Café d’Edgar depuis ses 22 ans, au Lucernaire depuis ses 25 ans, drôle de voix, drôle de tête, drôle de talent, regardez-la bien… Elodie a sans doute une ascendance extra-terrestre.
Manon Rony (Alma) : il est des jeunes actrices dont on dit : elle est tombée dans le tonneau, mais elle, non, elle y est née. Bientôt dix-huit ans (de carrière) et pourtant de plus en plus de fraîcheur, de plus en plus d’invention, donc, pour vous bande de veinards, de plus en plus de plaisir à la voir.
Dominique Dorel (Edgar) : petit rôle dans cette pièce, grand rôle dans l’histoire du Café de la Gare dont il a occupé tous les postes depuis plus de 20 ans. On est bien content de le retrouver sur scène depuis son inoubliable « Rantanplan » de La Mort, le Moi, le Nœud.
Fred Bonpart (Damien) : cet acteur aux inspirations inattendues a tant de fantaisie qu’on lui donne parfois des rôles sérieux. Du coup, il nous fait des infidélités. Des réalisateurs de cinéma rêvent de nous le piquer, Pialat et Ramos l’ont même déjà fait. Alerte !
Quant à Sotha, bon, pilier, hein, nia nia nia, depuis tant d’années, réussit enfin à conjuguer ses talents de mère nourricière avec les autres (auteur, metteur, déco, costards) espère vous distraire nombreux, ne prendra pas sa retraite de sitôt, jouera même quelquefois le rôle de Chelsea, stop. Le graphique de Boscop - La mort, le moi, le nœud - Plus con que nous y a t-il ?
Sans oublier Rony, le final-touch man (ça existe) qui fait la régie, les affiches, les photos, tout, quoi, pour que ça ne vous soit pas présenté n’importe comment.
Moi j'aime bien Carole Jaquinot. J'irai rien que pour elle.
Edgar s'en va lors de la première scène, parce qu'il s'emmerde (selon ses propres mots); j'ai bien eu envie de faire la même chose, devant cette pièce d'une lourdeur. Grand paradoxe: il n'y a rien dans cette comédie "légère", pourtant vous la sentez pesante comme une brique. Pas d'histoire, pas d'intrigue, tout juste des jeux de mots déjà entendus, et en plus mal amenés. Encore, avec un fond déplorable, on peut parfois être ébloui par la forme, mais là, encore une fois rien. C'est vulgaire, c'est laid, et c'est bête. Et ça n'est même pas original. Au total: fortement déconseillé
Moi j'aime bien Carole Jaquinot. J'irai rien que pour elle.
Edgar s'en va lors de la première scène, parce qu'il s'emmerde (selon ses propres mots); j'ai bien eu envie de faire la même chose, devant cette pièce d'une lourdeur. Grand paradoxe: il n'y a rien dans cette comédie "légère", pourtant vous la sentez pesante comme une brique. Pas d'histoire, pas d'intrigue, tout juste des jeux de mots déjà entendus, et en plus mal amenés. Encore, avec un fond déplorable, on peut parfois être ébloui par la forme, mais là, encore une fois rien. C'est vulgaire, c'est laid, et c'est bête. Et ça n'est même pas original. Au total: fortement déconseillé
41, rue du Temple 75004 Paris