Le voyage vers le soleil

Paris 18e
du 12 mai au 30 juin 2004
50 minutes

Le voyage vers le soleil

Conte théâtral à partir de 5 ans. A la cour d'un vieux roi despotique, la Princesse est enlevée par La Mort. Merlin, esprit de la nature oeuvrant pour le salut du monde, prophétise le début des temps aventureux et la venue d'un enfant qui, seul, pourra délivrer la Princesse. C'est Bihanic, que nous découvrons fuyant les villes empoisonnées et s'enfonçant dans la forêt à la recherche de celle qu'il aime sans l'avoir jamais vue…

Conte théâtral à partir de 5 ans.

Résumé
La mise en scène
Objectifs pédagogiques pour le jeune public

A la cour d'un vieux roi despotique la Princesse est enlevée par La Mort. Merlin, esprit de la nature oeuvrant pour le salut du monde, prophétise le début des temps aventureux et la venue d'un enfant qui, seul, pourra délivrer la Princesse. C'est Bihanic, que nous découvrons fuyant les villes empoisonnées et s'enfonçant dans la forêt à la recherche de celle qu'il aime sans l'avoir jamais vue...

Guidé par Merlin de lieux naturels en espaces surnaturels, au travers d'aventures qui font progressivement de lui un être accompli, il pénètre enfin au Royaume de La Mort. Là, il engage une lutte pour délivrer l'unique amour de sa vie, une lutte pour donner sens et unité à un monde parfois difficile à appréhender.

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Le déroulement de cette histoire respecte scrupuleusement les ingrédients traditionnels du conte, à ceci près que le texte est entièrement dialogué : ogres, sorcières, effacement des frontières entre mondes naturel et surnaturel, récit d'une initiation, triomphe du faible sur le fort, mariage final… Mais la mise en scène et le texte font aussi référence au monde contemporain.

La mise en scène vise à donner un équivalent scénique et visuel des techniques littéraires du conte : une scénographie légère, simple et brute, utilisant une poignée d'objets d'usage courant ; il s'agit de détourner le quotidien pour basculer dans un imaginaire proche du mythe. Cela est mis en œuvre par les nombreuses apparitions et disparitions de personnages, par les métamorphoses (les quatre acteurs jouent plus de vingt personnages), par les passages continuels de la parole au chant, par la fantaisie et le jeu mis au service d'un sujet à la fois profond et léger traité sur un rythme endiablé par des acteurs qui sont aussi acrobates et chanteurs. Les corps et les objets se transforment en permanence, jusqu'à voler par instants. Tout cela vise à représenter un monde tantôt drôle, tantôt cruel ou touchant, où sous l'invraisemblance des situations affleure la cohérence et l'expérience d'une humanité anonyme et sans âge.

Le but est de tenir le spectateur en haleine par l'histoire, de le faire entrer par le jeu dans l'univers du conte. Histoire, chant, jeu éminemment corporel sont les moyens par lesquels ce spectacle atteint une dimension festive, génère une véritable rencontre entre acteurs et spectateurs.

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Les thèmes et l'univers du spectacle peuvent être abordés lors d'un atelier préparatoire pour les élèves des classes primaires et pour les enfants des centres aérés entre 8 et 12 ans.

Le premier objectif de ce spectacle est d'instruire l'enfant en passant par le mode ludique et fantaisiste du conte, du jeu et du chant.

Le second objectif est de confronter l'enfant au problème de l'identité (son histoire, celle de ses parents et de leurs parents… son environnement culturel, ses projets petits et grands et les moyens mis en œuvre pour les atteindre…) à travers l'histoire d'un jeune adolescent et les épreuves initiatiques que traverse ce jeune héros. Le thème de l'identité est ici traité au moyen des motifs traditionnels de la culture celtique mais à un niveau où elle rejoint les thèmes universels du folklore international.

Le texte donne également à l'enfant l'occasion de faire l'expérience de niveaux de langages variés allant d'un registre quotidien à un style poétique soutenu.

En plus du langage le spectacle l'invite aussi à se rendre compte que l'imagination peut se déployer à partir de moyens simples et proches de lui, et que la fantaisie et le jeu ne sont pas séparés de la culture. A l'aide du conte, des rythmes et sonorités devenus inhabituels des chants traditionnels celtiques, nous voulons provoquer en lui la curiosité pour les contes et les chants de sa culture d'origine (quelle qu'elle soit) et lui permettre ainsi, comme Bihanic, de construire son identité sur une matière donnant lieu à échange et partage dans une société devenue de fait multiculturelle.

En dernier lieu, dans Le Voyage vers le Soleil, la nature est présentée comme un personnage, un sujet et non un objet, une manne avec laquelle il faut apprendre à être en accord, qu'il faut respecter si l'on veut qu'elle se montre généreuse. En cela Bihanic montre l'exemple en étant attentif aux végétaux, aux éléments et aux animaux qui, puisque le conte le permet, lui parlent.

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Informations pratiques

Sudden Théâtre

14 bis, rue Sainte Isaure 75018 Paris

Spectacle terminé depuis le mercredi 30 juin 2004

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