Le préambule des étourdis

Fontenay-aux-Roses (92)
le 5 mai 2017
1 heure environ

Le préambule des étourdis

Avec cette quête initiatique, tirée de l’album La Petite casserole d’Anatole, Estelle Savasta se demande encore ce que grandir signifie. Un parcours collectif rare, s’ouvrant sur une création tout en finesse qui forge l’optimisme !
Avec cette quête initiatique tirée de l’album La Petite casserole d’Anatole, Estelle Savasta nous confronte à nos petits handicaps et le poids de nos « casseroles ». Elle nous interroge sur les thèmes de la différence, du rejet, du groupe, tout en faisant la part belle à l’union, à l’entraide et à la solidarité. Un parcours collectif rare, s’ouvrant sur une création tout en finesse qui forge l’optimisme ! Tout public à partir de 7 ans.

Tout public à partir de 7 ans.

  • Le poids de nos casseroles

Avec cette quête initiatique, tirée de l’album La Petite casserole d’Anatole, Estelle Savasta se demande encore ce que grandir signifie. Un spectacle entre mots, gestes et silences, imaginé à partir de l’enfance avec une centaine de collaborateurs âgés de six à dix ans. Un parcours collectif rare, s’ouvrant sur une création tout en finesse qui forge l’optimisme !

Anatole traîne toujours derrière lui sa petite casserole. Une petite casserole qui intrigue, éloigne ou effraie. Une casserole qui demande du temps, complique la vie, empêche parfois d’avancer, de dormir ou d’embrasser.

Autour d’Anatole, il y a les autres. Ceux qui s’inquiètent, ceux qui rigolent. Ceux qui médisent et chuchotent. Mais surtout, il y a Miette…

Et puis au milieu, il y a l’atelier d’Anatole. Bien à l’abri, il y crée, coud, sculpte des créatures pour dire qui il est.

Librement inspiré de l’album pour enfants La Petite Casserole d’Anatole d’Isabelle Carrier (Ed. Bilboquet-Valbert), Estelle Savasta nous confronte à nos petits handicaps et le poids de nos « casseroles » ; elle nous interroge sur les thèmes de la différence, du rejet, du groupe, tout en faisant la part belle à l’union, à l’entraide et à la solidarité.

Magnifiquement interprété par Bastien Authié, personnage muet à la frontière du théâtre, de la danse et du cirque, ce spectacle visuel nous plonge dans un univers esthétique et onirique, sorte de doux rêve éveillé.

Par la compagnie Hippolyte a mal au cœur. Distribution en alternance.

  • La presse

« Une histoire tout en sensibilité où se mêlent mouvement du corps et voix off pour raconter le handicap, la difficulté d’être, mais aussi la solidarité et la rencontre. » Françoise Sabatier-Morel, Télérama sortir TTT

  • Écrire par l’enfance

Le Préambule des étourdis a germé en janvier 2013, à Hautôt-sur-mer (Seine Maritime). Répondant à l’invitation de Dieppe / Scène nationale, la compagnie s’installe dans ce village au bord de l’eau dans l’idée d’associer les habitants à sa recherche artistique. J’y vois une occasion rare et précieuse d’écrire par l’enfance. J’installe alors le projet au cœur de l’école. Je propose que n’y soit donné aucun atelier mais que nous nous retrouvions en séance de travail. Que ceux qui seront là ne soient ni des participants, ni des élèves, qu’ils soient des collaborateurs artistiques. Je dis tout ce que je ne sais pas de mon projet en construction. Je dis qu’il y a longtemps que je n’ai pas été une enfant. Que je n’ai jamais été une enfant au XXIe siècle. Je dis que nous avons ensemble une année pour retrouver ce que j’ai oublié et découvrir ce que je n’ai jamais su. Je leur propose d’être dramaturges, assistants à la mise en scène, comédiens. De faire avec eux ce que je fais d’habitude avec mes compagnons de travail. D’entrer en laboratoire.

Autour de la table nous brassons questions concrètes et existentielles, questions intimes et métaphysiques. Et puis un matin, le projet de départ prend un virage en épingle à cheveux. Nous travaillons à l’écriture de partitions gestuelles autour du thème « j’ai senti que j’avais grandi le jour où... ». Un petit groupe reprend une suite de mouvements, les répète à l’infini, j’en modifie le rythme, amplifie ou réduit l’envergure. La classe rit, moi ce que je vois me tord le ventre.

Car ce qui est là me parle de leurs vies mais aussi de la nôtre, parlent de renoncement, de défis et d’acceptation, de ce qui est passé et ne reviendra plus, de pression, de nos handicaps minuscules et du poids de nos casseroles. Surtout du poids de nos casseroles.

La semaine suivante, j’ai dans ma besace La Petite casserole d’Anatole et Mathias Dou. Le premier est un magnifique album jeunesse sur le handicap, le second un artiste à la frontière du théâtre et de la danse dont j’aime profondément le regard sur les choses et les gens. Nous lisons. Autour de la table les dramaturges s’emballent. Ils racontent leurs images intérieures et nous livrent des films muets ou du théâtre d’objet, des tableaux à la Magritte, ou de mystérieux spectacles d’ombres. Nous notons. Au plateau, nous nous emberlificotons littéralement dans nos casseroles, tentons de nous en débarrasser. Imaginons que dans nos têtes une pesante marmite a pris place. Et dans cette posture pesons le poids de nos quotidiens. Nous décortiquons le geste dans la lenteur. Leur concentration est déconcertante. Nous filmons le mouvement, le reprenons. Nous prenons des leçons à les regarder. Car tel déséquilibre, telle position de doigt, tel geste cassé, telle étrange arythmie, le corps de danseur de Mathias et mes yeux de metteur en scène les ont depuis longtemps oubliés. Nous réalisons que la partition gestuelle du spectacle à venir s’écrit elle aussi par l’enfance et que c’est infiniment précieux.

Estelle Savasta

Sélection d’avis du public

Excellent ! Par Céline S. - 2 janvier 2017 à 20h59

Allez tous voir ce spectacle, grands, petits, ado, personnes agées !! C'est vraiment formidable et tout en tendresse !! Bravo au comédien !!

Variations autour d'une casserole Le 19 décembre 2016 à 10h45

Un spectacle tout en finesse et en poésie (qui m'a bouleversée !) sur la différence, l'exclusion, la solitude, le harcèlement, la volonté de faire partie du groupe, la solidarité. Il parlera aux plus grands en primaire et au collège, et aux adultes également. Bravo au comédien !

un spectacle pour les ados, pas les jeunes enfants Par Cecile A. - 1° avril 2015 à 11h22

J'ai emmené 2 enfants de 6 ans voir la pièce. Celle-ci n'est pas du tout adaptée à leur âge. La lenteur a eu raison de leur attention, ils ont dormi après quelques minutes et sont passés à côté de l'allégorie de la casserole. Dommage, car c'est un beau spectacle.

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Excellent ! Par Céline S. (1 avis) - 2 janvier 2017 à 20h59

Allez tous voir ce spectacle, grands, petits, ado, personnes agées !! C'est vraiment formidable et tout en tendresse !! Bravo au comédien !!

Variations autour d'une casserole Le 19 décembre 2016 à 10h45

Un spectacle tout en finesse et en poésie (qui m'a bouleversée !) sur la différence, l'exclusion, la solitude, le harcèlement, la volonté de faire partie du groupe, la solidarité. Il parlera aux plus grands en primaire et au collège, et aux adultes également. Bravo au comédien !

un spectacle pour les ados, pas les jeunes enfants Par Cecile A. (1 avis) - 1° avril 2015 à 11h22

J'ai emmené 2 enfants de 6 ans voir la pièce. Celle-ci n'est pas du tout adaptée à leur âge. La lenteur a eu raison de leur attention, ils ont dormi après quelques minutes et sont passés à côté de l'allégorie de la casserole. Dommage, car c'est un beau spectacle.

Informations pratiques

Théâtre des Sources

8, avenue Dolivet 92260 Fontenay-aux-Roses

Accès handicapé (sous conditions) Bar Grand Paris Hauts-de-Seine Restaurant
  • RER : Fontenay-aux-Roses à 509 m
  • Bus : Théâtre des Sources à 41 m, Château Sainte-Barbe à 169 m, Mairie à 205 m, Pierrelais - Blanchard à 358 m
  • Voiture : N 20 depuis porte d'Orléans - sortir à Bagneux.

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Plan d’accès

Théâtre des Sources
8, avenue Dolivet 92260 Fontenay-aux-Roses
Spectacle terminé depuis le vendredi 5 mai 2017

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Spectacle terminé depuis le vendredi 5 mai 2017