Le phare

du 15 au 16 juin 2006
1h10

Le phare

Une plongée dans le ventre d’un phare… Dans une lumière crépusculaire, un homme vit et vibre aux sons de son enfermement, entouré d’un musicien-comédien l’habillant sur mesure de bruitages et de musiques. Ce duo explore toutes les dimensions de la solitude, habitant l’espace avec fureur et donnant vie aux objets qui l’entourent. Ses prouesses acrobatiques sont d’une étrange poésie, son univers hypnotique et fascinant.

Tout public, à partir de 12 ans.

A la frontière du cirque, de la danse et du théâtre
La compagnie Les choses de rien
Contexte de création

  • A la frontière du cirque, de la danse et du théâtre

Les différentes étapes de création du Phare, présenté en 2006, s'achèvent aujourd'hui par une réécriture dramaturgique plus légère, donnant ainsi une nouvelle lecture à ce spectacle, à la frontière du cirque, de la danse et du théâtre. Au coeur d’un phare en perdition, dans une atmosphère de promiscuité, dans un décor où se déchaînent les vagues, deux gardiens mènent une vie de solitude et de contemplation : une vie d’ermite. Comment font ces hommes pour se supporter ? Il y a Ferdinand, qui se prend de fascination troublée pour les fuites du plafond et René, bourru et implosif, qui ne pourra, malgré l’admiration qu’il porte à son compagnon, se contenir dans sa brutalité.

Les apparitions aériennes se succèdent. Les deux hommes dansent sur des airs de free jazz. Le saxo du gardien déchire la nuit, frêle corne de brume dans cette mer qui hurle trop fort. De ses danses naîtra la poésie, transfigurant seaux, filets de pêche, poulies, cordages et autres objets en accessoires de ballets aériens et jongleries éphémères.

Une exposition concernant Le Phare est proposée en accompagnement du spectacle, dans un camion-roulotte implanté à côté du chapiteau. Cette exposition présente des peintures réalisées par Jean Baptiste Andréaé, dessinateur de BD ; mais aussi des photos-montages de Philippe Deutsch, un diaporama et de multiples photos de Jérôme Vila retraçant la construction du chapiteau - Phare…

Dramaturgie : Julie Berès
Chorégraphie : Sam Lefeuvre

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  • La compagnie Les choses de rien

C’est en juin 2002 à Châteauvallon, à l’occasion d’un atelier de recherche spectaculaire dirigé par Philippe Decouflé, que Boris Gibé rencontre Emmanuel Chifolleau. Un morceau de vie naît de cet échange et donne envie d’aller plus loin, vers une nouvelle aventure : créer un spectacle qui permette aux deux mélodies, gestuelle et musicale, d’entrer dans une rencontre profonde.

Fondateur et directeur artistique de la compagnie Les Choses de Rien, Boris Gibé y développe depuis 2004, un univers créatif inspiré des phares. Cette recherche aboutit sur la création d’un spectacle intitulé le Phare où musique, théâtre corporel, danse acrobatique et cirque se mêlent pour approcher une nouvelle forme de poésie à l’état brut.

Cette première création, dont la maquette a été primée aux Jeunes Talents Cirque 2004, s’exprime tout naturellement dans une scénographie circulaire sous un chapiteau en forme de phare.

La compagnie travaille sur un univers bricolé, intime et propice à l’émotion, en utilisant du vocabulaire basé sur la danse acrobatique, l’exploration aérienne, leséquilibres, le théâtre corporel et la manipulation d’objets.

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  • Contexte de création

Notes d’intention
« Est-ce mon enfance en Corse, rocher entouré d’eau ? La Méditerranée au loin quand je sortais de l’école de cirque d’Oletta ? Aussi loin que remontent mes souvenirs, je me suis toujours senti attiré par l’eau et le monde marin.

Diverses rencontres m’ont permis d’alimenter mes recherches artistiques. J’ai en particulier un jour été comparé à Mangecoeur personnage de BD, créé par JB Andréaé. L’ayant rencontré, il était flagrant que les univers que nous développions dans des disciplines différentes étaient très proches ; aussi, cette BD est devenue au lancement du projet, une source importante d’inspiration (...). »

La BD
« Si Mangecoeur est au départ une source d’inspiration, la technique de construction d’une bande dessinée est une véritable méthode de travail que nous nous sommes appropriée. Nous aurions pu prendre l’art abstrait comme base de départ. Rien n’aurait été arrêté, la création aurait pris pour fond des méthodes puisant dans l’improvisation, et tout ce serait créé sur la piste.

Ici, c’est en aller- retour perpétuels entre périodes de création, périodes de bilan et réécriture de nouveaux axes de recherches que le story board se dessine. Chaque image dévoilée devant se justifier de manière cohérente comme élément clef de l’ensemble, reste ensuite à contourner notre propre règle en s’éloignant de toute reconstitution appliquée à la lettre. Il faut enfin s’attacher à suggérer les choses pour mieux les mettre en relief avec légèreté, sur plusieurs niveaux de lecture… »

Boris Gibé

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Spectacle terminé depuis le vendredi 16 juin 2006

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