Le Musée Bombana de Kokologo

Tout public dès 11 ans.

• Un autre regard sur l’Afrique de la débrouille

M. Bakary, conservateur du très hypothétique musée Bombana de Kokologo – vrai village du Burkina Faso – revient à Clamart après deux ans d’absence. On suppose qu’entre-temps, de nombreux badauds badins ont découvert les pièces uniques de ce fabuleux musée de l’ère colonialiste.

Regardez bien le toit des églises : peut-être pourrez-vous y découvrir un des poulets Bakary installés par le grand-père de notre conservateur traditionaliste. Ils sont faciles à reconnaître : se sont les seuls à porter des tongs. Ne faites pas la bouche en croupion de gallinacé et ne riez pas trop vite : l’aïeul en fit fortune, ce qui explique la place prépondérante qu’ils tiennent dans ce musée foutraque et délirant… Après un accueil en mooré, langue officielle du Pays des hommes intègres, notre éloquent griot (alias le formidable Athanase Kabré) invite l’assemblée à découvrir son catalogue d’objets improbables et hétéroclites qui rendent tous hommage à l’Afrique de la débrouille, entre passé révolu à peine résolu et avenir bombanesque. Une collection d’utilité poétiquement indéniable, prétexte à raconter une certaine Afrique, avec un humour certain.

Par la Cie Opus.

• La presse en parle

« Ce griot d’un nouveau genre […] commente avec un lyrisme foisonnant les pratiques incongrues inventées par les hommes pour surmonter les impasses du quotidien. L’histoire de l’Afrique est ironiquement embusquée derrière chaque trésor qu’il dévoile. Un régal… » Télérama

• O.p.U.s.

Derrière l’Office des Phabricants d’Univers Singuliers se cache de formidables saltimbanques illusionnistes aux allures de gardiens des traditions... Dans leur Panthéon burlesque et poétique, de vrais-faux artistes à l’âme spontanée font exister des objets improbables par la magie du théâtre. Un art brut revendiqué et estampillé Cabinet des Curiosités qui prend vie grâce à des personnages fictifs plus vrais que nature.

Ce qu’O.p.U.s. aime le plus ? Détourner le réel pour mieux le réinventer au gré de leur fantaisie, jouer sur une certaine idée du terroir en gommant les conventions du théâtre, nous inciter à faire un pas de côté pour explorer l’ailleurs. A mi-chemin du théâtre et des arts plastiques (ce sont de merveilleux plasticiens), entre vraies faussetés et fausses vérités, notre coeur balance. Jusqu’au vertige. Et si c’était vrai ?