La femme au bouquet

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Comédie Nation , Paris

Du 18 novembre au 16 décembre 2021
Durée : 1 heure

COMEDIE & BOULEVARD

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Comédie dramatique

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Seul(e) en scène

Qu’essayons-nous de dire, de cacher, quand nous parlons ? A toute parole, n’y en a-t-il pas une immergée, que nous dissimulons malgré nous ?

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Spectacle terminé depuis le 16 décembre 2021

 

La femme au bouquet

De

Desiderio Montironi

Mise en scène

Driss Touati

Avec

Nina Karacosta

Que se cache-t-il derrière nos mots, nos regards, nos gestes, le clignement de nos paupières ? Comment traduire avec les mots, ce que recèle en nous l’existence, qui tantôt nous fait vaciller, tantôt affleurer l’éternité ? Qu’essayons-nous de dire, de cacher, quand nous parlons ? À toute parole, n’y en a-t-il pas une autre immergée, quotidienne, que nous dissimulons malgré nous ?

Une femme sur un chemin, au milieu d’un champ, cueille des fleurs sauvages. Un visage lui revient, celui d’un homme à qui elle a confié ses blessures. Tous deux travaillent dans une Institution, où rien ne doit paraître du malaise de chacun. À mesure qu’elle se remémore sa rencontre avec l’homme, elle confectionne un bouquet de fleurs sauvages qu’elle trouve en marchant. Elle se plaît à les énumérer, nommer leurs caractéristiques. Cet aparté floral va rythmer le texte et les propos échangés avec l’homme. Le rire, la complicité entre les deux, alterneront avec une parole plus grave. Des souvenirs vont lui revenir de l’enfance jusqu’à un âge plus récent, tantôt anodins, importants, drôles, formateurs...

Différentes temporalités vont donc parcourir le texte, imbriquées les uns aux autres, comme des poupées russes : le temps présent, avec sa présence à elle dans le champ, à cueillir des fleurs  ;  le  temps  passé,  où  elle  se  remémore  sa  conversation  avecl’homme et celui plus lointain, de certains événements de sa vie, comme la mort de sa mère, sa séparation avec son ex-mari, son escapade nocturne avec un homme, son départ de l’Institution... L’espace aussi est pluriel. Le champ où elle se trouve est le seul réel. L’Institution (ses couloirs, son jardinet) avec l’homme à qui elle se confie est un lieu de recréation mentale ainsi que la Sardaigne où elle s’évade, à un moment de sa vie. Il y a aussi l’espace fantasmé avec les écrivains qu’elle aime, avec quielle converse.Tout ce foisonnement mental va contribuer à libérer une parole enfouie, inattendue, qu’elle n’aurait jamais cru pouvoir dire. Elle s’amplifiera à mesure que le bouquet prendra forme.

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