La Reine des Neiges

Tout public à partir de 7 ans.

Le Diable
L'initiation
Un conte envoûtant

• Le Diable

La narration des contes est le domaine le plus étendu de la poésie, elle va des tombeaux de l’Antiquité où le sang fume encore jusqu’au livre d’images qui raconte la légende enfantine." H. C. Andersen

Il était une fois, le plus méchant des trolls : le Diable lui-même. Il avait inventé un miroir qui avait le pouvoir de réduire le bien et le beau à presque rien, tandis que tout ce qui était laid et mauvais devenait encore pire. Le diable courait partout avec son miroir : il trouvait cela très amusant. Il voulut voler jusqu’au ciel lui-même, pour se moquer de Dieu. Le miroir ria si fort qu’il lui échappa des mains et s’écrasa sur terre en des milliers de morceaux, aussi petits que des grains de poussière… Certains entrèrent dans les yeux des gens, ils voyaient alors tout de travers, d’autres se fichèrent dans leur cœur, et là c’était pire : leur cœur devenait un bloc de glace.

Il était une fois, un petit garçon et une petite fille très pauvres qui s’aimaient tendrement : Kay et Gerda. Un jour qu’ils étaient en train de jouer, Kay reçut un des ces fameux éclats du miroir dans l’œil et dans le cœur. Devenu subitement mauvais, il rejeta Gerda et son jardin de roses, pour s’intéresser à la science et à la glace. Il disparut un soir d’hiver, emporté par la Reine des Neiges.

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• L'initiation

La Reine des Neiges raconte le voyage en sept étapes de la petite Gerda partie à la recherche de Kay, son camarade de jeu, disparu un soir de neige. Elle rencontrera successivement une Magicienne, une Corneille, des Brigandes, un Prince et une Princesse, un Renne et enfin une vieille Laponne. Arrivée enfin au château de glace de la Reine, Gerda retrouvera Kay à moitié gelé en train de résoudre un puzzle. S’il arrivait à écrire le mot « Eternité » lui avait dit la Reine, il serait libre et deviendrait son propre maître...

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• Un conte envoûtant

Conte fascinant, envoûtant, éternellement vivant, la Reine des Neiges s’adresse aussi bien aux enfants qu’aux adultes. Il s’agira, pour nous, de relever le défi de sa représentation théâtrale : faire entendre la langue infiniment pure d’Andersen, et transmettre l’univers visuel si particulier de l’auteur.

Théâtre de bric et de broc, tout à la fois ludique et plein de poésie. A l’heure où les images deviennent de plus en plus sophistiquées, proposer ici un espace où le rien et le presque rien devient un monde.

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