Enfant, David Lescot passait ses vacances d’été dans les colonies de vacances de la Commission Centrale de l’Enfance, association créée par les Juifs communistes français, après la seconde guerre mondiale, pour les enfants des déportés. David Lescot se souvient et raconte ces souvenirs d’enfance : il y est question de conscience politique, de l’usure d’un espoir, de règles strictes, d’idéologie tenace, de transgressions en tous genres, d’éveil des sens.
Ce spectacle est conçu comme un petit poème épique, parlé, chanté, scandé, qui fait le va-et-vient entre la petite et la grande Histoire. Un cabaret minimaliste pour (ré)entendre ces chansons inoubliables, chantées à l’époque, et pour lesquelles il s’accompagne d’une guitare électrique tchécoslovaque des années 60.
" Ah ! comme on l’aime, ce spectacle qui se glisse discrètement dans le printemps, comme une lettre inattendue, qui vous laisse souriant, ému, content. " Brigitte Salino - Le Monde
" C’est tendre et profond, et tout ce qu’il entreprend porte la marque de l’intelligence et du tact. " Jean-Pierre Léonardini - L'Humanité
" Lescot raconte ces années d’un faux ton neutre, entre la magie de l’enfance et la difficulté d’être adulte. Il est, magnifiquement, sur le fil d’une lame, douce e et tranchante à la fois. " Gilles Costaz - Les Échos
" Avec trois fois rien, une histoire vraie arrivée à des gens vrais, une guitare électrique rouge, des accords pincés ou plaqués, un parler-chanter d'une simplicité biblique, un timbre clair et envoûtant… " Daniel Conrod - Télérama
Place de la liberté (Boulevard Foch) 57103 Thionville