L'amour à trois

du 14 septembre au 16 octobre 2011
1h25

L'amour à trois

Arthur, poussé par son épouse Julie, décide de concourir à un jeu télévisé. Pour le mener à la victoire, il fait appel à Victor de Longchamp, « professeur de jeux télévisés ». Mais une idylle va naître entre la femme et le professeur... Le mari, surmené et jaloux, devient fou. Peut-on vivre un amour à trois ? L'humour, la dérision et la tendresse d'Obaldia.

Comédie burlesque et salutaire

Afin de fuir le quotidien, Arthur et Julie, couple de condition modeste, rêvent d’argent, de luxe, de voyages exotiques. Aussi Arthur, poussé par Julie, décide-t-il de concourir à un jeu télévisé doté d’un prix important. Il fait appel à un « professeur de jeux télévisés », Victor Longchamp de Beaupré, pour le mener à la victoire.

De leçons en leçons, une idylle va naître entre la femme et le professeur, plongeant le mari dans la jalousie. Cette dernière épreuve, ajoutée à celle qu’il subit en essayant d’accumuler un savoir encyclopédique, l’entraînera jusqu’à la folie. Suite à une crise, il est interné à Sainte-Anne puis à la Maison de repos des Coquelicots.

Les mois passent, Julie est « soutenue » par Victor pendant la convalescence d’Arthur. A sa sortie, contre toute attente, Arthur se lie d’amitié à Victor, pour le plus grand plaisir de Julie, et lui communique sa nouvelle passion : le théâtre. Car ne vont-ils pas jouer ensemble un impromptu dans le salon de la « Marquise » ? Et si leurs relations amoureuses n’étaient elles-mêmes qu’une forme de comédie ?

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 " Un théâtre qui fasse appel à l’imagination créatrice, libératrice. Un théâtre vivifiant qui ne doit pas s’encombrer de modes, sombrer dans le conformisme de l’anticonformisme, ou dans des didactismes primaires. Un théâtre agile, actuel et inactuel, engagé et dégagé, ayant droit aussi au rire, au jeu, à l’insolence, à l’émotion ; un théâtre, somme toute, de l’éveil.

L’homme d’aujourd’hui succombe au somnambulisme. Il vit de plus en plus par procuration. Les médias, la télévision en particulier, " ce chewing-gum pour l’œil " , les puissants moyens techniques de propagande, la publicité, loin d’éveiller son sens critique, le plonge dans une sorte d’hypnose, de torpeur. Arracher cet homme à sa torpeur, à sa passivité, le rendre à lui-même, lui donner le goût de la réflexion créatrice, une capacité d’acceptation ou de refus, faire appel à toutes ses ressources intérieures, à ses " richesses naturelles. " Oui, l’éveiller, voilà quelles devraient être les vertus premières de ce théâtre. " 

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Le vaudeville n’est pas mon fort. Cependant, je n’ai point échappé au piège du triangle classique (le mari, la femme, l’amant), triangle classique, mais plus mystérieux, souvent, que celui des Bermudes.

C’est sur ce thème de l’infidélité que Thomas Le Douarec et Pierre Forest, en kidnappant deux de mes pièces (Le Grand Vizir et Pour ses beaux yeux) et en les torturant avec bonté, ont élaboré un spectacle original, L’amour à 3, au cours duquel une douce folie répond heureusement à celle de l’auteur.

Trois personnages, lesquels sous différents masques se retrouvent être les mêmes. (Il peut arriver qu’avec l’âge, l’usure des épidermes, l’amant devienne le meilleur ami du mari...).

René de Obaldia

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Ce spectacle est, avant tout et simplement une histoire d’amitié : entre un auteur, un metteur en scène et des comédiens. Nous voulions mêler l’utile à l’agréable, nous divertir et rendre hommage à notre ami, l’auteur.

Je suis fier de cette nouvelle collaboration avec lui. C’est le troisième spectacle que l’on monte ensemble. Quant à Michèle Bourdet et Pierre Forest ce sont de vieux complices et des proches : j’ai déjà eu le plaisir de les diriger quatre fois dans le passé.

J’avais déjà monté Obaldiableries , trois nouvelles pièces d’Obaldia, chacune à trois personnages au Théâtre 14-Jean-Marie Serreau en 1999 avec Pierre Forest, Michèle Bourdet et cinq autres comédiens. J’ai toujours aimé le parti-pris des « Impromptus » : trois comédiens maximum et aucun décor. Je me suis vite rendu compte que Le Grand Vizir (1957) et Pour ses beaux yeux (1999), écrits avec quarante ans d’écart, se répondaient et pouvaient parfaitement s’emboîter et se compléter pour ne faire qu’une seule et même pièce : L’Amour à Trois. L’éternel trio Mari, femme, amant évoluera sur un grand échiquier noir et blanc tels le roi, la reine et le fou… le jeu peut commencer.

Je ne pouvais pas jouer et mettre en scène seul cette partie d’Echecs, aussi ai-je demandé à Pierre Forest de m’aider et de me diriger sur la plateau ; il a fait de moi un pion et un fou… du Roi « Pierre » ! ! !

Thomas Le Douarec

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Sélection d’avis du public

René de Obaldia méritait mieux... Le 6 novembre 2004 à 21h31

C'est dommage parce qu'on sent un texte vraiment intelligent derrière toutes ces grimaces de mauvais acteurs.

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René de Obaldia méritait mieux... Le 6 novembre 2004 à 21h31

C'est dommage parce qu'on sent un texte vraiment intelligent derrière toutes ces grimaces de mauvais acteurs.

Informations pratiques

Théâtre le Ranelagh

5, rue des Vignes 75016 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Tour Eiffel Vestiaire
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  • Bus : Assomption - Radio France à 193 m, Radio France à 319 m, Radio France - Pont de Grenelle à 334 m, Place de Passy à 363 m
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Théâtre le Ranelagh
5, rue des Vignes 75016 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 16 octobre 2011

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