
Jeudi 17 septembre à 20h30 : Mathieu.
Vendredi 18 septembre à 20h30 : Eric Triton.
Samedi 19 septembre à 20h30, dimanche 20 à 16h : Les immigrés à Paris par Les Komiko, texte en français et créole.
Son visage vous dit quelque chose ? Vous l’avez vu au Petit Théâtre de Bouvard (Antenne 2) et La Classe (FR3), et également en première partie de Patrick Sebastien… Très vif à l’image de ses sketches, Mathieu fustige le pouvoir, les chasseurs, l’alcool, les canards, s’amuse de son métissage, nous parle d'amour avec toute sa tendresse.
Mathieu a ramené dans ses bagages, de son Ile Maurice natale, une vraie joie de vivre qu’il n’hésite jamais à partager, avec ses amis, et surtout son public à qui il a voué, il est vrai, une bonne partie de sa vie.
Trouble tête, il improvise avec verve, mets les rieurs dans sa poche après les avoir mis en boîte. Généreux et chaleureux, indispensable à notre époque, s’il se fait moins présent sur le petit écran, il sévit toujours autant sur les scènes parisiennes : Il est le pilier du Célèbre Cabaret Parisien Don Camilo.
Lors d’une jam avec Keziah Jones, ce guitariste ayant le blues dans la peau a offert l’un des plus meilleurs moments de l’édition Mauricienne du Sakifo.
Car ce gaucher issu de la Cité Laval manie son instrument avec une vista étonnante, digne des plus grands spécialistes du genre, américains pour la plupart.
Jacques Higelin qui l’a découvert lors d’un concert à Maurice en 90 ne s’y est pas trompé… Universal a mis plus de temps, publiant son premier album en 2004, « Nation ». Depuis, Eric Triton enchaîne les concerts et premières parties de choix où son blues mâtiné de créole mauricien, joué sur une guitare à l’envers, particularité héritée de ses débuts, fait toujours mouche. Les mélomanes avertis vont adorer.
Les immigrés à Paris, par Les Komikos
Alain Orange a immigré en France il y a plus de 10 ans. Un matin, il accueille à Paris, une amie, Bernadette, qui arrive de Maurice. Alain vit dans un petit appartement et prévoit le canapé lit pour que son amie puisse y dormir. Mais à sa grande surprise, Bernadette n’arrive pas seule. Elle débarque avec deux autres amis qui sont, eux aussi, venus immigrer sans papier en France. Comment vivre à quatre dans un si petit appartement surtout quand Alain a donné une toute autre image de sa vie en France et qu’il a omis de dire que sa maison était, en fait, un appartement minuscule.
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