
Chanson française drôle, cynique et décalée
Une biographie de stars
La presse
Gehifas-typgnu conte les errances de Didier Lejeune,
aristocrate philosophe, dans une société déconstruite et désespérée.
Comment dans un climat d'incertitude matério-existentialiste peut-on aimer, créer
ou vivre ?
Gehifas-typgnu mêle des personnages dont l'énigmatisme intransigeant et la candeur vegmatienne n'est pas sans rappeler le doux cynisme du "cante al morte" de Dante.
Cette pièce de théâtre c'est ce que vous ne verrez pas en allant au nouveau spectacle de Gay Pneus !
« Que reste-t-il de notre humour ? Encore ? Et oui, mais que voulez-vous, c’est dur de se débarrasser de ses voisins, surtout quand ils viennent avec des cadeaux (deux créations, deux albums live à la Platte et une bouteille de champagne) … On a prié tous ensemble après leur squat estival 2002 et le tournage d’un court-métrage pour qu’ils aillent s’installer définitivement à Cannes ; on y a tous cru, mais rien à faire, ils sont revenus. Alors on s’est senti obligé de leur concéder une villégiature, parce qu’il faut bien qu’ils se reposent un peu avant de sortir un nouveau spectacle, voire un nouvel album live (un de plus) et puis parce qu’ils ne sont jamais meilleurs que quand ils ne font rien. Mais bon, on regrette déjà…
Si il y a quelques âmes charitables, merci de venir nous aider à les foutre dehors ! » Franck Grognet
Cette saison Gay Pneus nous proposent un nouveau répertoire dans un nouveau spectacle aux allure d’un spectacle de théâtre contemporain tout ce qu’il y a de plus tendance… Mais le spectacle des Gay Pneus reste avant tout un concert….
Fruit des amours fécondes d’un luthier hongrois et d’une tragédienne anglaise, Lawrence a, dès son plus jeune âge, entendu chanter les sirènes du music hall. Tout d’abord choriste et danseur de claquettes, il s’astreint à un régime spartiate au 110m haies et devient très vite petit rat du Philarmonic Opéra of London. Très vite (trop vite ?), il incarne le renouveau de la young attitude. Coqueluche du modern jazz alternatif, c’est à Leeds qu’il découvre sa passion : la chanson française.
Moins chanceux, Edouard n’a jamais connu ses parents. Ses années passées auprès du frère Miguel de la Pena à l’orphelinat de Pampelune restent pour lui une source insatiable d’inspiration. C’est là, sous un soleil de plomb, qu’il a appris la guitare flamenco. Hélas, les périodes de vache maigre l’amènent à devenir végétarien et à voler dans les grands magasins. Comme il va lui coûter cher, ce disque Manuel del Gargania… Lors de sa saison en enfer à la maison de redressement de Saragosse, il découvre la rédemption poétique.
C’est au festival de Bayreuth, en 1987, qu’Edouard et Lawrence se sont rencontrés. Il est 15h43 et la dernière représentation de Tannaüser s’achève. C’est un triomphe. Submergé par l’émotion, le comte Grunwald pleure. Grisée, Monica Belloti entonne « I will survive ». Soudain au quatrième balcon, deux voix s’élèvent, des sifflets montent, c’est l’émeute. Edouard et Lawrence créent l’événement. Gay Pneus est né.
Les deux musiciens sont joueurs. Au fil des concerts, ils ont su créer un univers très personnel, servi par des mélodies simples mais efficaces. Les Gay Pneus piochent avec gourmandise dans tous les styles musicaux, de la ritournelle médiévale à la bossa-nova, en passant par le rap et le slow. Simplement mis en musique par une guitare, un piano et un violoncelle.
Ce spectacle musical, influencé par les grands noms de la chanson française et teinté d’humour séduira un large public.
« Edouard Oudinit et Lawrence Lotus nous croquent une série de portraits, de tranches de vie ou de traits de caractères (…). Ce duo, aidé de multiples instruments et trouvailles sonores, oscille entre nostalgie, Bobby Lapointe et musique de cartoons… » - 491 (janvier 2001)
« Gay Pneus, ce sont des chanteurs, musiciens, un peu comédiens, qui touchent aussi sur scène, du bout des doigts, des réalités sociales et politiques. » - Le Progrès (nov 2001)
« Un pur moment de joyeuse délectation (…) des qualités de fraîcheur qui ne font que servir une musique et des textes redoutables de finesse et d’efficacité (…) le ton sonne juste parce qu’il y a de l’autodérision et de la modestie dans leurs chansons. Pas de compromis, pas de consensus, rien que du vrai, du vécu, même si ça fait mal. » - Passion théâtre (nov 2001)
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