Gare aux proies

Paris 1e
du 23 mai au 30 juin 2000
1H15

Gare aux proies

Alors que l'orage gronde, une gare isolée, loin de tout offre à quatre personnages un abri inespéré. Malheureusement, à peine ont-ils le temps de se connaître que le cauchemar commence…


Présentation
Note de l'auteur
Note de mise en scène
La presse

Alors que l'orage gronde, une gare isolée, loin de tout offre à quatre personnages un abri inespéré. Malheureusement, à peine ont-ils le temps de se connaître que le cauchemar commence... Avec des dialogues aiguisés, des situations extrêmes, mais aussi beaucoup d'humour " Gare aux proies " décrit un univers sans pitié mais tellement proche du notre. Mais enfin mieux vaut en rire !

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L’action se déroulant de nos jours, le spectateur comme les personnages avec lesquels il s’identifie, entre dans un univers quotidien. Et puis la situation se dégrade, inexorablement le piège se referme, l’abri devient prison. Loin de tout, isolée du monde, la petite gare devient une zone de non droit. Hors du temps, ou tout devient possible, ou ni gendarme ni moralité ne peuvent défendre des personnages qui s’affrontent sans merci. Alors, sortis du plus profond des êtres, surgissent la manipulation, la haine, la peur, mais aussi la solidarité, le rire, le courage, le sacrifice, l’amour.
Une scénographie par sa simplicité et sa sobriété accentue la cruauté et le réalisme du texte. Des décors dépouillés et des éclairages froids et austères.
L’ensemble créant l’atmosphère oppressante d’une gare perdue et anonyme Les êtres qui peuplent Gare aux proies sont capables de tous les excès et se réduisent parfois à une expression primaire, mais ils n’en sont pas moins humains.Gare aux proies, décrit un univers certes sans pitié, mais tellement proche du notre.

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Cinq personnages : Patrick Brody le candide, Sami Boudu le marginal, Jérôme Mandat le pervers, Sylvia Loublié la courtisane, Simon l’homme de main. Des personnalités bien différentes, qu’un événement inattendu va obliger à cohabiter. Nous sommes dans la salle d’attente d’une gare comme toutes les autres. L’action se déroulant de nos jours, le spectateur, comme les personnages avec lesquels il s’identifie, entre dans un univers quotidien. Et puis la situation se dégrade, inexorablement le piège se referme, l’abri devient prison. Loin de tout, isolée du monde, la petite gare sans histoire devient une zone de non-droit, hors du temps, où tout devient possible, où ni gendarme ni moralité ne peuvent défendre des personnages qui s’affrontent sans merci. Alors, sortis du plus profond des êtres, surgissent la manipulation, la haine, la peur, mais aussi la solidarité, le rire, le courage, le sacrifice, l’amour...

Une scénographie par sa simplicité et sa sobriété accentue la cruauté et le réalisme du texte. Avec d’une part des décors très dépouillés et minimalistes, et d’autre part des éclairages froids, austères et " glauques " . Le tout créant l’atmosphère oppressante d’une gare perdue et anonyme. Le travail des acteurs s’oriente vers la recherche d’une intériorité forte. Et sur cette base tous les dérapages, toutes les outrances, parfois caricaturales, deviennent possibles. Les êtres qui peuplent Gare aux proies sont capables de tous les excès et se réduisent parfois à une expression primaire, mais ils n’en sont pas moins humains. Avec des dialogues aiguisés, des situations extrêmes mais aussi beaucoup d’humour Gare aux proies décrit un univers certes sans pitié, mais tellement proche du nôtre.

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Excellente prestation d'une rare qualité pour cette pièce de Gérard Renault au ton enlevé et original. C'est un film au théâtre, sorti tout droit d'un polar digne d'un Agatha Christie où se joue la comédie d'une sordide mise en scène d'un plan machiavélique d'un puissant business man en quête d'émotions fortes pour assouvir ses fantasmes de détraqué pervers... Trahison, sexe, meurtre... Au paroxysme de l'intrigue, coup de théâtre, l'argent n'est plus une fin en soi et n'achète pas tout et en voilà pour preuve cette belle démonstration.

Véronique Hervé - CITEGAY/FTD

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Spectacle terminé depuis le vendredi 30 juin 2000

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