Fric Frac l'arnaque

du 28 janvier au 1 février 2015
1 heure

Fric Frac l'arnaque

Emoi au village de Jarnac-sur-Scène ; le coffre-fort de Mr le Notaine a été cambriolé. L'inspecteur Marcel Peloche mène l'enquête… Entre fantaisie burlesque et trhiller haletant, Fric Frac l'arnaque, démontre que tout inspecteur ferait bien de retourner sept fois sa lampe dans sa poche avant de désigner le coupable idéal. À partir de 7 ans.

L'histoire
Principe de jeu et mise en scène

Décor et univers sonore

À partir de 7 ans.

  • L'histoire

Le village de Jarnac sur Scène est en émoi : le bureau de Monsieur le notaire a été cambriolé dans la nuit. Le coffre fort est vide, porte béante. Au sol, des traces de bottes, un bouton. Sur les images filmées par la caméra de surveillance, on aperçoit la silhouette d’un cambrioleur encagoulé, portant une veste à carreaux rouges et noirs, reconnaissable entre toutes.

Tous les regards se tournent vers un seul homme : le voleur, c’est lui ! D’après les indications de Monsieur le notaire, les gendarmes feraient bien d’aller voir du coté de chez Pedro. L’enquête est rondement menée. Pedro est arrêté. Au bout de deux jours d’interrogatoire, il a tout avoué : le coupable, c’est bien lui. Ce ne pouvait être que lui.

FRIC FRAC L’ARNAQUE est le procès d’un homme accusé de vol dans un petit village du centre de la France. Cet homme, Pedro, n’est pas tout à fait comme les autres. Il habite une caravane à la sortie du village. Il est basané, n’est pas né ici, vient d’un pays lointain. Il est un peu artiste, un peu poète, joue de la guitare et passe des heures au bord de la rivière. Pas de femme, pas d’enfant, pas de famille ; il vit seul dans sa caravane. Pour gagner juste de quoi se nourrir, il bricole chez l’habitant, répare un portail, remet quelques ardoises sur une toiture, repeint les fenêtres de la boulangerie, juste assez pour vivre tranquille dans sa petite caravane, installée sur le terrain vague de la Marjorelle, à l’écart des maisons. Depuis son arrivée à Jarnac, il a rendu bien des services aux gens du village. Malgré les inquiétudes de tous aux premiers temps de son arrivée il y a déjà cinq ans, les gens d’ici ont appris jour après jour à l’apprécier. Pourtant certains continuent à parler dans son dos, lui reprochent de ne pas vivre comme tout le monde. D’autres préfèrent ne rien savoir pour ne pas avoir d’histoires. Les enfants, eux, adorent aller le voir sur son terrain. Emile le fils de l’instituteur y passe toute la journée du mercredi à pêcher la truite et écouter les histoires que Pedro raconte sur son pays.

Mais ce jour là, tout est chamboulé à Jarnac sur Scène. Après l’arrestation, les avis se télescopent, le village se déchire sur le cas de cet homme accusé de tous les maux. Les accusations pleuvent. A peine Pedro est –il mis en garde à vue, à peine a-il avoué son forfait, qu’une série de nouvelles visites nocturnes surprend tout le monde.

L’inspecteur Peloche est assailli de coups de téléphone. Dans la nuit, Roselyne, la charcutière, s’est fait volé toutes ses saucisses ; pire, elle trouve une statue de Sainte Vierge plantée dans le plat de rillettes. Monsieur le curé est aux abois : il vient de découvrir une pédale de vélo dans le bénitier. Robert, le garagiste, trouve un gâteau au chocolat dans sa boite à outils. Madeleine, la boulangère, constate avec effroi que ses jolies pâtisseries sont recouvertes de chapelets de saucisses.

Partout les mêmes traces de bottes. Partout, des boutons, identiques à celui trouvé chez le notaire. De sa prison, Pedro ne peut être l’auteur de toutes ces visites nocturnes qui sèment la pagaille dans le village. L’Inspecteur Peloche reprend l’enquête à zéro, rend visite aux habitants cambriolés, recueillent les avis des uns et des autres. Jusqu’au moment où…

  • Principe de jeu et mise en scène

Le spectacle raconte les trois jours qui suivent la découverte du cambriolage.

Le comédien, acteur – narrateur – manipulateur, interprète le rôle de l’Inspecteur Marcel Peloche,l’enquêteur qui part à la rencontre de tous les protagonistes de l’histoire. Le coupable a tout de suite été découvert. Et pourtant, l’inspecteur pressent que tout n’est pas si clair dans cette histoire. Il part à la rencontre des villageois, interrogeant tour à tour ceux qui connaissent l’accusé de près ou de loin, ceux qui ont eu affaire à ses services, les enfants qui le connaissent bien, les vieilles gens qu’il a aidées, Roselyne, la charcutière, Madeleine la boulangère, Robert le garagiste, le notaire lui-même et Bertille sa femme de ménage, chaque personne qui peut donner son avis sur cet homme qui ne vit pas comme tout le monde.

Chaque visite est l’occasion d’une scène particulière avec la personne interrogée. Pour étayer le récit et donner vie aux différents protagonistes, le comédien reconstitue certains épisodes en théâtre d’objet. Il est l’orchestrateur de cette reconstitution des faits, usant de multiples techniques de jeu pour évoquer les tenants et aboutissants de l’affaire.

Les personnages du notaire, de Bertille sa femme de ménage, d’Emile le fils de l’instituteur sont respectivement évoqués par un chapeau melon, un cintre avec une robe de coton noir protégée d’un tablier blanc, d’un petit cintre avec un pull over à rayures. L’acteur les prend à bras le corps, les manipule à la façon de marionnettes, les faisant vivre comme des personnages à part entière.

Avec une gestuelle très évocatrice, le comédien glisse de la narration à l’action, embarquant les spectateurs dans une démonstration théâtrale enlevée, usant de différentes techniques de jeu réunies au service d’un récit haut en couleurs et en mouvement, parfois drôle, parfois émouvant, clin d’oeil aux romans noirs et films policiers.

  • Décor et univers sonore

Le décor est composé de tables et de caissons à roulettes qui se déplacent sur le plateau au fur et à mesure de la démonstration. Décor sans cesse mouvant au service du jeu et du récit. L’éclairage provient de lampes d’architecte montées sur socles à roulettes qui se déplacent et se déplient à volonté autour des éléments scéniques…

Une chorégraphie précise est ainsi dessinée sur scène entre quatre espaces : le bureau de l’inspecteur, la maison du notaire, le village et la caravane de Pedro. D’une image de départ très épurée (l’utilisation de simples tables et caissons à roulettes), chacun des lieux prend vie au travers du récit et grâce à un travail très précis et évocateur sur la lumière et le son. Une simple nappe posée sur la table évoque le confort de la maison du notaire, éclairée d’un reflet de fenêtre. La table illustrant le village est recouverte de boites en cartons qui, lorsqu’on les ouvre, se révèlent être autant de maquettes de maison en miniature (charcuterie, église, garage, boulangerie), éclairée de l’intérieur, avec pour chacune un univers sonore original. Le bureau de l’inspecteur est fait de deux caissons éclairés par une lumière traversant un store à lattes, image récurrente des films policiers « à l’américaine ». La lampe de bureau bouge toute seule, réagissant aux sonneries des téléphones, appelant l’inspecteur à son travail. Le magnétophone lui aussi se met en marche et s’arrête à sa guise, enregistrant les séquences importantes pour les restituer au bon moment de l’enquête. La caravane de Pedro est évoquée par une poubelle métallique posée sur un caisson à roulette. Couvercle ouvert, on découvre l’intérieur de cette poubelle aménagée à la façon d’une caravane meublée de bric et de broc.

Prenant une très large place dans la construction du spectacle, la bande son est composée de musique d’atmosphère teintée de jazz en hommage à l’univers des films noirs des années soixante, bruitages venant ponctuer l’action, accompagnant la gestuelle du comédien avec une parfaite synchronisation, tantôt pour étayer l’évocation d’un lieu, tantôt créant des effets de surprise, amenant de nouveaux éléments d’intrigues, provoquant des rebondissements au milieu de l’enquête. Elle crée des atmosphères, des paysages, évoquant des espaces tantôt vastes, tantôt confinés, ponctuant de virgules musicales le rythme du jeu, créant des respirations dans la succession des séquences théâtrales, illustrant à l’aide de bruitages concrets et quotidiens le récit.

Des phrases musicales caractéristiques servent à évoquer certains personnages de l’intrigue. Des sons isolés sont aussi indices, preuves, arguments portés au coeur de la démonstration du comédien.

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Spectacle terminé depuis le dimanche 1° février 2015

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