
S’affairant aux tâches de la vie quotidienne, un homme est subitement entraîné loin de chez lui par deux êtres à tête de poisson. Commence alors un voyage onirique, un périple vers les origines, l’autre monde... Ikkô Tamura est membre de Dairakudakan depuis 1998. En 2002, il remporte avec Butoh Libertine le New Artist Award décerné par la Japan Dance Critics Association. Quatre ans plus tard, il participe à la tournée européenne de la pièce ASOBU de Josef Nadj. Dans la pure tradition de Dairakudakan, il nous offre avec Omamagoto qu’il a créé en 2010 un spectacle crépusculaire et saisissant. Une perte des repères vertigineuse où illusion et réalité, passé et présent se confondent. Et si la vie n’était qu’un jeu d’enfants où l’ « on ferait comme si » (omamagoto) ?
La compagnie Dairakudakan fêtera l’an prochain ses 40 ans. Depuis 1972, elle a largement contribué à la renommée internationale du butô avec ses créations baroques et spectaculaires où le grotesque côtoie le sublime. Cette année, ils nous présentent une pièce chorégraphiée par Ikkô Tamura, star montante du butô qui a notamment dansé pour Josef Nadj. Nous avons également le plaisir de voir enfin sur scène le leader de Dairakudakan, le grand Maro Akaji, dans Hai no hito qu’il a lui-même chorégraphié. Cette toute récente création résonne de façon troublante avec les catastrophes qui ont frappé récemment le Japon.
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