
C'est l'histoire d'une petite bordelaise à la retraite dont le guide suprême est la télé, berceuse efficace de sa médiocrité. Elle se nourrit de clichés qu'elle nous régurgite déformés, à la manière d'une hypermétrope astigmate.
Elle est petite, mesquine, orgueilleuse, parfois malveillante, d'un égoïsme forcené, matérialiste, fière des siens qu’elle aime sûrement, sort des perles de langage dans son style girondin, et ne fait le bien que si elle doit en retirer quelque chose...
Cela vous rappelle-t-il quelqu'un ou quelqu'une ?
Par la Cie Les bourgeois repentis.
« Le béret vissé sur la tête, la commère campe un personnage haut en couleur dont l’accent du terroir et le franc parlé met l’auditoire en condition dès les premières minutes. Le genre de bonne femme à qui on ne peut en placer une sitôt après lui avoir dit bonjour. Créatrice du rôle et du texte, Anette Marchandou, mise en scène par Jacques Ardouin, passe en revue les travers de notre société qu’elle aborde avec une désinvolture candide, (…) avec un zeste de tendresse naïve et de réflexions émergeant du quotidien, le tout parfois arrosé au vitriol.. Notre commère joue avec les mots, les déformes, en fait des jeux qui se bousculent, son talent déclenchant l’hilarité du public qui en redemande. Il a été servi… » Critique Sud-Ouest Bordeaux.
« La commère nous conte par le menu son parcours, avec Roger son mari, dans la jungle des bonnes œuvres. De l’humanitaire qui nous fait rire de nous mêmes en pensant au voisin. A prendre au second degré… Si Coluche ne vous faisait pas rire…. Passez votre chemin. » Avignon- Echos
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